Il ne reste qu’un seul VRAI Ninja sur Terre

Histoires
Il y a 10 mois

Ils sont super rapides, super intelligents, peuvent vaincre à peu près n’importe qui, et n’existent que dans les films et les livres. Enfin, pas vraiment — les ninjas sont parmi nous, du moins l’un d’entre eux. Jinichi Kawakami, un ingénieur de 73 ans, est probablement le dernier vrai grand maître ninja du Japon. Il est le 21e chef du clan Ban. Cette famille a des racines ninja qui remontent à 500 ans. Et il semble que Jinichi sera le dernier, car il n’a pas l’intention de transmettre ses compétences à un 22e chef de clan. Selon le folklore japonais, l’ancêtre des ninjas était un démon mi-homme mi-corbeau. Selon des documents plus officiels, un samouraï déchu a créé la première école de ninjas en 1162.

Alors que le Japon traversait une période de turbulences, la culture ninja était florissante. Il n’était pas nécessaire d’être un samouraï ou un noble en disgrâce pour les rejoindre. La plupart des ninjas étaient des paysans et des agriculteurs qui avaient besoin de ces compétences pour protéger leurs biens. Les femmes ninjas se déguisaient en danseuses ou en domestiques pour s’approcher des ennemis et découvrir leurs secrets. Puis, lorsque les choses sont devenues plus stables dans le pays, la pratique est devenue moins populaire, bien que certaines familles, comme les Kawakamis, y soient restées fidèles.

Le dernier ninja de la planète a commencé à apprendre l’art de ses ancêtres à l’âge de 6 ans. Il a maîtrisé la chimie, la météorologie et la psychologie, et bien sûr, il a développé quelques compétences physiques. Il s’est entraîné à se concentrer en regardant la mèche d’une bougie jusqu’à ce qu’il ait l’impression d’être à l’intérieur. Il a aussi pratiqué la super audition : il devait pouvoir entendre une aiguille tombant sur le sol. Il s’est aussi entraîné à supporter la chaleur et le froid, la douleur et la faim. Il a dû escalader des murs, sauter d’une certaine hauteur et mélanger des produits chimiques. Il se souvient que l’entraînement était très dur, mais il s’y est habitué comme faisant partie de sa vie.

À 19 ans, Jinichi est officiellement devenu un maître et a reçu des parchemins et des outils secrets de son professeur. Un secret important qu’il partage volontiers avec le monde est qu’être un ninja consiste davantage à prendre les gens au dépourvu qu’à utiliser la force. Il a décidé de ne nommer personne comme grand maître car il pense qu’il est impossible de pratiquer toutes les compétences ninja dans la réalité d’aujourd’hui. Il a cependant partagé certaines de ses compétences et a eu un excellent élève qui partage maintenant ces connaissances avec d’autres. Kawakami dirige aujourd’hui un musée au Japon et fait des recherches sur l’histoire des ninjas dans l’une des universités locales.

Tu te souviens de ce globe dans ton cours de géographie ? Il y a de fortes chances qu’il ait été créé dans l’un des derniers studios au monde qui fabrique encore des globes à la main. Ces globes coûtent une petite somme, de 1 800 euros pour un mini globe de bureau à 89 000 euros pour le plus grand modèle disponible. Les artisans qui les produisent chez Bellerby & Co, un studio caché dans une ruelle du nord de Londres, peuvent travailler sur certains des globes pendant une année entière. Cela demande beaucoup d’efforts, de compétences et de patience car ils suivent le processus, vieux de plusieurs siècles, étape par étape.

Le fondateur de l’entreprise dit qu’il lui a fallu environ deux ans pour maîtriser le processus, et qu’il continue d’apprendre chaque jour. Il a décidé d’ouvrir le studio après une recherche infructueuse d’un globe terrestre pour l’anniversaire de son père. Plus de 20 personnes travaillent désormais au studio, des cartographes qui conçoivent les cartes aux artistes qui peignent les détails, ombrent les frontières et les côtes, et s’assurent que chaque coup de pinceau est précis. Bellerby dit qu’ils ont trouvé des matériaux et les techniques qui permettent à leurs globes de durer des siècles. Si tu décides de commander ton globe, tu peux le personnaliser en y faisant figurer tes itinéraires de voyage ou des lieux importants.

Tu passerais probablement sans le voir devant ce bâtiment niché dans la ville de Chennai, dans le sud de l’Inde, mais il vaut pourtant la peine de s’y arrêter. Là-bas, chaque jour depuis 1927, une équipe travaille à la création de ce qui est désormais le dernier journal écrit à la main au monde. Trois générations se sont succédé, toutes avec la même mission de préserver l’art ancien de la calligraphie urdu.

Aujourd’hui, six personnes travaillent sur The Musalman. Ils disposent d’une pièce assez petite avec deux ventilateurs, trois ampoules et une lampe à tube, et ils sont tous dévoués à leur tâche. Le journal sort chaque soir et se compose de 4 pages. Il est d’abord écrit à la main, puis produit en de nombreux exemplaires sur une presse à imprimer pour des milliers d’abonnés.

En Grande-Bretagne, une certaine usine est peut-être la dernière au monde à produire encore des ciseaux à la main. La famille Wright était dans le domaine de la fabrication de ciseaux depuis au moins le début du 19ème siècle. Le métier a été transmis de génération en génération jusqu’au décès du chef de la cinquième génération. L’entreprise était florissante jusqu’aux années 1970. Mais ensuite, les gens ont eu facilement accès à des ciseaux moins chers en provenance d’Asie, qu’ils n’avaient aucune peine à remplacer de temps en temps.

Le nombre d’entreprises de fabrication de ciseaux en Angleterre est passé de 70 à 2 en 1990 ! Puis, les nouveaux propriétaires de l’entreprise Wright sont intervenus. Les choses n’allaient pas très bien, mais ils ont sorti une sur le processus de fabrication de leurs ciseaux, devenue virale, et ils ont été inondés de commandes des États-Unis, ce qui leur a permis de rester à flot.

On se souvient tous de ces images de vers à soie travaillant dur pour filer de la soie dans les livres de biologie. Mais il y a une femme dans ce monde qui sait comment filer de la soie de mer, ou byssus, à partir de la salive d’une espèce très rare de palourde. Elle s’appelle Chiara Vigo et vit en Italie, sur l’une des îles sardes. Elle a appris le métier de sa grand-mère, qui l’avait appris de sa mère. Chaque printemps, elle plonge tôt le matin pour recueillir la salive de palourde et la transformer en ce qui était le tissu le plus fin dans l’Égypte, la Grèce et la Rome antiques.

La soie obtenue brille comme de l’or au soleil et ne pèse presque rien. On pourrait penser que Chiara gagne des millions grâce à son artisanat, mais elle ne vend jamais aucune de ses œuvres. Elle pense qu’elles sont l’âme de la mer et donne le tissu gratuitement aux personnes qui demandent de l’aide. beaucoup de gens croient que le byssus apporte bonheur et fertilité.

Le dernier système de tramway par câble au monde a presque 150 ans et fonctionne toujours à ... tu l’as peut-être deviné — San Francisco. Il a obtenu le statut de monument national, et il est impossible d’imaginer la ville sans lui. L’idée du tramway est venue à un ingénieur écossais lorsqu’il a vu des chevaux lutter sur les pavés humides pour tirer un autorail. Il travaillait dans l’industrie minière et a donc adapté la technologie des bandes transporteuses qui soulevaient les charges lourdes pour le système de tramway.

Son invention a été un succès instantané. Au milieu du 20e siècle, les bus sont devenus beaucoup moins chers à exploiter que les tramways, si bien que le maire de San Francisco de l’époque a déclaré que la ville devait se débarrasser de ce moyen de transport obsolète. Les habitants se sont opposés fermement à cette décision et ont réussi à sauver leur système de tramway.

As-tu déjà vu un film dans un cinéma mobile ? Cette idée est apparue au Royaume-Uni dans les années 1960. À l’époque, l’objectif était qu’un cinéma voyage entre les usines et passe des vidéos sur la façon d’améliorer leur productivité. Le premier prototype a été un succès, alors ils ont construit sept cinémas mobiles personnalisés, appelés Bedfords, pour faire le tour du pays afin d’améliorer les normes et promouvoir l’histoire britannique. Les films étaient diffusés à l’intérieur de la remorque. Le ministère de la Technologie a rapidement vendu tous les cinémas mobiles, et un seul peut encore servir l’objectif initial. Il est aujourd’hui stationné dans un musée, parmi d’autres véhicules vintage.

Le PS Waverley est le seul paquebot à aubes pour passagers encore existant au monde. Il a été nommé d’après le premier roman de Sir Walter Scott, Waverley. Il transporte des passagers depuis 1975. Les acheteurs ont redonné au paquebot son apparence originale du milieu du XXe siècle, époque à laquelle il a été construit. Si tu veux le voir par toi-même, tu peux faire une excursion depuis l’un des ports britanniques. Le Waverley a fait le tour de la côte britannique plusieurs fois et a obtenu le statut de “navire d’importance nationale prééminente”.

Commentaires

Notifications
Petit chanceux ! Ce sujet ne comporte aucun commentaire,
ça veut dire que tu seras le premier.
Profites-en !

Lectures connexes