Les 9 idées obsolètes et dangereuses, que nous mettons toujours dans la tête de nos enfants

Karla Tenório est une actrice, écrivain et la mère d’une petite Flor, âgée de 10 ans. Même si Karla souhaitait être mère, elle n’aurait jamais pensé que cette décision serait l’une des choses qu’elle regretterait le plus.
Être une mère est un travail difficile qui exige un dévouement et un travail acharné 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C’est pourquoi, chez Sympa, nous pensons que chacun devrait être libre de choisir de l’être, ou non. Nous te conseillons de ne surtout pas rater le bonus à la fin de l’article.
Tenório aime beaucoup sa fille, mais pas les responsabilités qui accompagnent le rôle de maman. Karla avait pourtant passé deux ans à planifier et à préparer sa grossesse, mais elle a pris un coup quand elle a réalisé que rien de ce qu’elle avait lu avant la maternité ne reflétait vraiment ce qu’elle vivait sur le moment.
“J’ai détesté être une mère à partir du moment où la tête de ma fille est sortie durant l’accouchement.” Karla a eu des complications pendant le travail et tout le processus a été très délicat. À ce moment-là, elle a été envahie par des sentiments de regret mais a réalisé qu’elle avait déjà atteint le point de non-retour. Au fil des années, elle a souffert de psychose post-partum, mais a fait de son mieux pour être la mère parfaite.
Karla a arrêté de faire beaucoup de choses à cause de la culpabilité. Elle voulait être la mère parfaite. Mais, au fil des années, Karla a commencé à lire davantage sur ce sujet et s’est sentie plus libre de parler de ses sentiments. C’est alors qu’elle a réalisé que d’autres femmes ressentaient la même chose qu’elle.
Dix ans plus tard, Karla a fièrement assumé ses sentiments de regrets quant à la maternité. Dans l’un de ses messages sur Instagram, elle a écrit : “Comprendre mon sentiment, assumer mon regret, y réfléchir et dire à voix haute ’Je suis une mère repentie’ a libéré de l’espace en moi pour que d’autres sentiments puissent surgir. Avec moins d’espace occupé par la culpabilité, l’amour a grandi, le bonheur a grandi, et j’ai compris que j’avais quelque chose à offrir au monde. Ce n’est peut-être pas parfait, ce n’est peut-être pas complet, mais c’est ce que j’ai ! Et je trouve ça magnifique.”
“Comment se fait-il qu’elle n’aime pas être mère ?” “Comment peut-elle être une bonne mère si elle n’aime pas l’être ?” Toutes sortes de questions ont surgi. Mais Karla a essayé de leur expliquer qu’avoir un enfant et être une mère sont deux choses différentes et qu’il est possible de détester la maternité, mais d’aimer ses enfants.
“Je n’aime pas être mère, vraiment pas. Mais j’aime ma fille. Je l’aime d’une façon que je ne peux pas expliquer. Et je m’efforce de lui donner le meilleur de moi-même. Nous nous aimons beaucoup. Nous sommes mère et fille, mais nous sommes aussi amies, partenaires. Notre relation est forte et fonctionne pour nous. Elle est basée sur l’amour, l’honnêteté et le respect.”
Elle pense que le fait de romancer et idéaliser la maternité peut être très néfaste et peut provoquer la tristesse, la dépression et la mort. Karla pense également qu’il est très important de préparer les femmes qui n’ont pas encore d’enfants et qui envisagent d’en avoir à l’avenir de ce qu’est réellement la maternité.
Elle a également créé un mouvement appelé “Mère repentante”, pour soutenir les femmes qui n’aiment pas la maternité. “Je veux entendre les histoires des autres mères parce que ce mouvement est une question d’amour, pour que lorsque ma fille grandira, elle puisse faire un choix réel et conscient sur la maternité.” Le mouvement vise à libérer la voix des femmes qui ne sont pas heureuses en tant que mères, qui se sentent coupables et qui souffrent.
Que penses-tu de la maternité ? Crois-tu que tu peux aimer ton enfant, mais détester être mère ? Donne-nous ton ressenti dans les commentaires ci-dessous.