Après la perte de son bébé, je veux que mon amie me rende mon cadeau

Fixer des règles claires autour du babysitting en famille peut être vraiment délicat. Dans cette histoire, une femme a commencé à se sentir prise pour acquise après avoir gardé régulièrement ses petits-enfants. Elle a donc demandé à être payée pour son temps. Sa belle-fille a mal réagi, et les choses ont rapidement dégénéré en un désaccord plus important. La famille se retrouve maintenant au milieu, essayant de trouver comment avancer.
Mon fils et ma belle-fille ont deux jeunes enfants, et je les aide depuis des mois. Et quand je dis “aider”, c’est vraiment aider : babysitting constant, trajets, routine du soir, parfois même dormir chez eux juste pour qu’elle puisse se reposer.
Au début, ça ne me dérangeait pas. J’adore mes petits-enfants. Mais peu à peu, les choses ont changé. Elle a arrêté de demander et a commencé à s’attendre à ce que je sois là. Je recevais un message du genre : “On se voit à 7h”, et c’était tout.
Pas de discussion. Pas de “s’il te plaît”. Pas de “merci”. C’est là que j’ai compris : moi aussi, j’ai une vie. Je ne suis pas une nounou à domicile.
J’ai dit à ma belle-fille : “Si tu veux que je fasse du babysitting régulièrement, il faudra me payer.” Elle a levé les yeux au ciel et répondu : “Tu es leur grand-mère. Ne sois pas dramatique.” Alors je lui ai envoyé une petite facture. Juste un tarif horaire modeste.
Le lendemain, j’ai été stupéfaite : elle m’a envoyé une facture pour les courses. Ma belle-fille avait surligné tout ce que j’avais mangé pendant le babysitting. C’est là que j’ai appelé mon fils.
Je lui ai tout raconté. Il a dit : “Maman, je comprends que tu sois fatiguée, mais tu parles de tes petits-enfants. Ne sois pas si dure.” J’ai eu l’impression de prendre une claque.
“Oui, et je les aime”, j’ai répondu. “Mais je ne peux pas continuer à donner tout mon temps et mon énergie sans aucune limite. Je suis à bout.” Il n’a pas vraiment répondu. L’appel s’est terminé de façon un peu gênante.
Pendant quelques semaines, je n’ai pas proposé de garder les enfants. J’avais besoin d’espace, et honnêtement, j’espérais qu’ils réaliseraient tout ce que j’avais fait.
Puis un matin, ma belle-fille a frappé à ma porte avec les enfants. Elle avait l’air stressée et a dit : “Je dois aller à un rendez-vous médical. Tu peux m’aider ? Juste pour quelques heures.”
J’avais envie de dire oui. Mais j’ai demandé : “Tu as trouvé une nounou ?”
Elle a levé les yeux au ciel, a marmonné quelque chose, et est repartie avec les enfants, qui avaient l’air perdus.
Maintenant, je me sens partagée. Est-ce que je suis sans cœur ? Ou est-ce que je fais simplement ce que j’aurais dû faire depuis longtemps : poser une limite ? J’aime mes petits-enfants, mais je ne veux plus me sentir utilisée.
Merci de t’être ouverte sur ce que tu traverses !
Fixer des limites autour du babysitting avec ses proches peut être inconfortable, et c’est tout à fait normal de se sentir un peu perdue après coup.
Pour t’aider à avancer avec plus de sérénité, on a rassemblé quelques conseils pour aborder la discussion avec ton fils et ta belle-fille avec honnêteté et bienveillance.
Avec un peu de chance, ça t’apportera plus de clarté et de paix dans cette situation.
Passer du temps avec tes petits-enfants, ce n’est pas seulement pour les rires et les moments tendres — il y a aussi un bonus inattendu. Des recherches montrent que s’occuper d’eux peut aider à garder l’esprit actif et à améliorer l’humeur. Et puis, la joie qu’ils apportent peut vraiment booster ton bien-être en général.