La science révèle la raison (et la solution) des oreilles bouchées dans l’avion

C’est curieux
Il y a 3 jours

Il n’y a rien de tel que d’être dans un avion et de voir les nuages d’en haut. Ce qui n’est pas terrible, c’est le mal aux oreilles qui accompagne souvent les vols, puis le fameux “pop” lorsqu’il éclate. Cela est arrivé à beaucoup d’entre nous et c’est plutôt agaçant. Heureusement, la science a trouvé un moyen de contourner ce problème et a proposé quelques astuces pour le rendre moins pénible.

Pourquoi les voyages en avion provoquent-ils une gêne au niveau des oreilles ?

L’explication la plus courante est liée à la pression atmosphérique. Comme l’a expliqué un pilote, l’air auquel nous sommes habitués au sol est plus dense que l’air qui nous entoure lorsque nous volons. Lorsque l’avion monte, la pression de l’air diminue. Notre corps, en général, s’adapte en douceur à ce changement. Mais pourquoi les oreilles sont-elles l’exception ? La raison en est très simple.

Juste derrière le tympan se trouve l’oreille moyenne, où l’air est toujours présent. Pour maintenir la pression dans cet espace en équilibre avec l’extérieur, notre corps s’appuie sur la trompe d’Eustache, un conduit relié à l’arrière du nez et de la gorge. Cependant, la soudaineté avec laquelle la pression atmosphérique change au cours d’un vol ne permet pas à la trompe d’Eustache de s’adapter rapidement.

Ce phénomène est connu sous le nom de barotraumatisme. Lorsque l’avion commence son ascension, l’air dense du sol est emprisonné dans la trompe d’Eustache. En revanche, l’air extérieur devient plus léger et exerce une pression moindre. Si cet air emprisonné ne trouve pas d’issue, la gêne commence, comme si nos oreilles ne pouvaient pas respirer correctement.

Cette différence de pression fait que l’air emprisonné dans la trompe d’Eustache exerce une force contre le délicat tympan. Le “pop” que nous ressentons enfin est le signe que la pression s’est équilibrée, libérant l’air qui nous pressait à l’intérieur.

Peut-on l’éviter ?

Absolument ! Il existe plusieurs stratégies et astuces qui valent la peine d’être essayées pour éviter ou réduire considérablement la douleur causée par le barotraumatisme.

  • Utiliser des décongestionnants nasaux : environ 30 minutes à une heure avant le décollage, tu peux utiliser un décongestionnant nasal en vente libre. Cela permet de réduire le gonflement des voies nasales et de faciliter l’ouverture de la trompe d’Eustache.
  • Mange des bonbons ou mâche du chewing-gum : fais-le surtout lorsque l’avion commence à descendre. Cela augmente les chances que l’air remonte dans la trompe d’Eustache.
  • La manœuvre de Valsalva : c’est l’une des techniques les plus courantes et les plus efficaces. Elle consiste à se pincer le nez, à fermer la bouche et à essayer de souffler doucement comme si l’on se mouchait, jusqu’à ce que l’on sente un petit “pop” dans les oreilles. Répète l’opération plusieurs fois pendant le décollage et l’atterrissage.
  • Avaler et bâiller : cela permet d’ouvrir la trompe d’Eustache.
  • La manœuvre de Toynbee : ferme la bouche et pince le nez. Puis déglutis plusieurs fois pour faire entrer l’air.
  • Pour les bébés et les jeunes enfants : donne-leur un biberon, le sein ou une tétine pendant le décollage et l’atterrissage. La succion et la déglutition les aident à équilibrer la pression. Les enfants plus âgés peuvent mâcher du chewing-gum ou boire à petites gorgées.
  • Reste hydraté et éveillé : boire suffisamment d’eau avant et pendant le vol permet de maintenir les muqueuses humides, ce qui facilite le fonctionnement de la trompe d’Eustache. Évite également de t’endormir pendant l’ascension et la descente, si possible, pour suivre les étapes ci-dessus.

Voici 20 choses à éviter avant de prendre l’avion si tu ne veux pas que cela devienne une torture.

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