Pourquoi Même l’IA ne Peut pas Faire Revenir les Dinosaures

C’est curieux
Il y a 8 mois

Prépare toi à une véritable épopée de science-fiction ! L’intelligence artificielle peut sembler effrayante dans les films, mais dans la vraie vie, les scientifiques tente d’exploiter la puissance de l’IA pour révolutionner notre monde. Il existe de nombreuses façons d’utiliser l’IA en vue du bien commun, y compris en biologie. Par exemple, pour ressusciter des espèces. Et maintenant, tiens-toi bien ! On sait que cela semble effrayant... mais avant que tu ne commences à t’inquiéter de voir un T-Rex débouler dans ton quartier, mettons les choses au clair. Si l’on en croit les scientifiques, les dinosaures ne sont absolument pas aptes au clonage. Après tout, on ne peut pas cloner à partir de vieilles pierres... En revanche, il existe de nombreux autres candidats plus pacifiques à la résurrection. Et il y a de nombreuses raisons pour lesquelles cela pourrait être une bonne idée.

La vie sur Terre est confrontée à des défis de taille. L’activité humaine, la destruction des habitats et les catastrophes naturelles font des ravages sur notre précieuse planète comme jamais auparavant. Tu te souviens comment les dinosaures se sont éteints il y a 65 millions d’années ? Des études montrent que le taux de disparition des espèces est aujourd’hui presque aussi élevé ! Plus d’un million d’espèces sont en danger d’extinction. Les scientifiques pensent que si les choses continuent ainsi, d’ici 2100, la moitié des espèces vivantes de la Terre pourraient avoir disparu !

Nous aimons tous les pandas mignons et câlins, mais l’importance de la biodiversité excède de loin la préservation des gentils nounours. Les formes de vie terrestres sont toutes liées, comme les pièces d’un puzzle géant. Elles dépendent les unes des autres pour survivre, certaines espèces fournissant nourriture, abri et soutien aux autres. L’extinction d’une espèce peut donc déclencher une réaction en chaîne, comme un effet domino, mettant toutes les autres en péril. Il s’agit donc de préserver l’équilibre délicat de la vie sur notre planète. Après tout, c’est la seule maison que nous ayons... C’est là qu’intervient l’idée de la dé-extinction. Comment cela fonctionne-t-il ? Eh bien, il faut faire appel à l’intelligence artificielle, à la mémoire numérique et à l’analyse des données. Grâce à elles, nous pouvons restaurer l’ADN d’espèces disparues.

Le mammouth laineux, par exemple. Il a parcouru notre Terre d’environ 300 000 ans avant notre ère jusqu’à il y a environ 10 000 ans. Et aujourd’hui, il pourrait bien faire son retour ! Les chercheurs travaillent depuis des années pour le ramener à la vie. Ils tentent d’extraire de l’ADN de mammouth congelé et de le combiner à l’ADN d’éléphants à l’aide de l’intelligence artificielle. Cela permettrait de créer un nouveau mammouth-éléphant. Un tel projet prendra des années, mais les avantages pourraient être considérables. Ces créatures anciennes pourraient en effet restaurer les prairies et équilibrer les gaz à effet de serre. Imagine un mammouth en chair et en os, le premier à fouler la surface terrestre depuis 10 000 ans ! Et ils rendraient notre monde plus vert... C’est pas génial ça ? Qui aurait cru que la clé de la sauvegarde de notre planète pouvait se trouver dans l’ère glaciaire...

Mais les ramener à la vie représenterait une tâche colossale ! Il faut composer avec des œufs d’éléphants et des mères de substitution afin d’élever ces mammouths. Il est donc important de veiller à ce que les choses se fassent en toute sécurité et dans le respect des éléphants. Un autre animal disparu est la “tourte voyageuse”, ou “pigeon migrateur”. Cet oiseau était autrefois l’une des espèces les plus répandues d’Amérique du Nord. Imagine un monde où le ciel serait à nouveau empli du vol majestueux de milliards de pigeons migrateurs, l’espèce d’oiseau autrefois la plus abondante de l’histoire !

Ces magnifiques volatiles, avec leur queue tachetée caractéristique et leurs plumes iridescentes, constellaient autrefois le ciel comme des confettis. Malheureusement, ils ont disparu au début du XXe siècle, en raison de la disparition de leur habitat et d’une chasse excessive. Mais aujourd’hui, grâce à l’IA, nous pouvons analyser l’ADN du pigeon migrateur et en recréer l’espèce en laboratoire !

Faisons la connaissance de Martha, la dernière survivante des tourtes voyageuses. Elle est décédée dans un zoo en 1914. Mais son histoire ne s’arrête pas là ! Des échantillons génétiques de Martha et d’autres spécimens conservés permettraient aux chercheurs de reconstituer le puzzle de l’ADN du pigeon. L’objectif ? Faire revivre l’espèce d’ici à 2025 ! C’est un objectif ambitieux, mais avec suffisamment d’engagement et d’innovation, cela semble réalisable. Et enfin, le tigre de Tasmanie. Également connu sous le nom de “thylacine”, il s’agit d’une autre espèce que les scientifiques espèrent ramener à la vie. Il y a des millions d’années, ces créatures semblables à des loups parcouraient l’Australie.

Malheureusement, elles ont disparu du continent il y a environ 2 000 ans... Elles ont toutefois prospéré en Tasmanie jusqu’en 1930, puis se sont éteintes en raison de la chasse et de la disparition de leur habitat. Mais une équipe de scientifiques brillants s’est donné pour mission de ressusciter cette adorable créature ! Ce qui démarque le thylacine, c’est qu’il était très recherché : tous les grands musées en voulaient un dans leur collection. Des centaines d’échantillons d’ADN ont donc été prélevés dans le monde entier. Un véritable trésor génétique !

Et ce ne sont là que quelques exemples. Mais cela ne signifie pas que nous allons commencer à faire revivre massivement un tas d’espèces éteintes à droite à gauche. Ce n’est pas si simple. Tout d’abord, nous ne pouvons pas faire revivre tous les animaux. L’ADN a une date d’expiration. Il ne peut pas subsister plus d’1,5 million d’années. C’est pourquoi l’idée d’avoir un T-Rex de compagnie ne reste qu’un songe lointain, alors que les animaux de l’ère glaciaire constituent une possibilité plus réaliste. Il existe également d’autres critères.

Les scientifiques aiment autant ne pas réintroduire des espèces sauvages vagabondes, ou des espèces monogames dont la population pourrait croître de façon incontrôlée. Par ailleurs, avant de se lancer à corps perdu dans le scenario de Jurassic Park, il faut tenir compte de certains dangers évidents. Nos manipulations génétiques pourraient facilement perturber les écosystèmes existants. Après tout, depuis que ces animaux ont disparu, d’autres espèces ont évolué et se sont adaptées pour les remplacer. Les ramener ne fera-t-il pas plus de mal que de bien ?

En outre, au fil des ans, l’environnement dans lequel ces créatures vivaient a radicalement changé... particulièrement en ce qui concerne les animaux de l’ère glaciaire. Les plantes dont ils se nourrissaient pourraient avoir disparu depuis longtemps. Les mammouths et les tigres de Tasmanie seraient-ils capables de survivre seuls dans la nature ? Et si ce n’est pas le cas, qui s’occuperait d’eux ? Il serait triste qu’ils finissent comme de simples curiosités dans un zoo... Mais attends, tout n’est pas si sombre.

Même sans impliquer de réanimation, cette technologie pourrait nous aider à préserver des espèces vivantes en voie d’extinction ! Comme le rhinocéros blanc, par exemple. Ces créatures étonnantes sont gravement menacées et les sauver de l’extinction relève d’une course contre la montre. Hélas, nous avons récemment perdu l’un des derniers rhinocéros blanc du Nord, qui vivait dans le zoo de San Diego. Aujourd’hui, il ne reste plus que cinq de ces majestueux animaux sur toute la planète. Et pour ne rien arranger, il ne reste qu’un seul mâle parmi eux.

Mais il y a de l’espoir ! Imagine un monde où les rhinocéros blancs et noirs circuleraient librement. En nous servant des échantillons de leur génome conservés dans les collections des musées, nous pourrions aider à faire revivre leurs populations. Ce serait enfin le grand retour du noir et blanc ! Bien sûr, cette opération soulève de nombreuse questions éthiques. Mais plusieurs experts avancent qu’il serait tout aussi contraire à l’éthique de ne pas tenter de réparer les dommages causés par l’homme. Si nous disposons d’une technologie permettant de réparer les dégâts que nous avons causés et de sauver les animaux menacés, pourquoi ne pas l’utiliser ? Et toi ? Si tu pouvais ramener un animal disparu à la vie, lequel choisirais-tu ? Question difficile, n’est-ce pas ?

Le plus rigolo serait probablement le dodo. Regardez-le plutôt ! Avec son incapacité à voler, son aspect juvénile et son absence de peur à l’égard des humains, il semble être l’incarnation même de l’absurde... Imagine des dodos se dandinant dans leur habitat naturel sur la magnifique île Maurice. Ce serait un spectacle ! Et qu’en est-il du plus dangereux d’entre tous ? On n’aurait peut-être pas de dinosaures, mais il y a un animal qui te ferait froid dans le dos : l’arctodus, ou “ours à face courte”.

Imagine que tu croises dans ton jardin une bête de 3 mètres de haut se tenant sur ses pattes arrière. Aie, aie, aie ! Je préférerais ne pas connaître un tel moment de frayeur... Quand la dé-extinction deviendra-t-elle une réalité ? C’est difficile à dire. S’il ne s’agit que de créer des animaux présentant certains traits de leurs congénères disparus, comme ceux que nous avons mentionnés, cela pourrait se produire d’ici une petite décennie. Mais pour créer des mammouths à part entière, avec tous leurs gènes et leurs comportements propres, le chemin sera bien plus long.

Une chose est sûre : l’avenir de la dé-extinction est aussi fascinant qu’incertain. Les possibilités offertes sont impressionnantes et nous montrent que la recherche scientifique peut présenter une véritable aventure ! Qui sait quelles merveilles l’avenir nous réserve... Espérons qu’un jour, nous pourrons à nouveau voir ces incroyables créatures fouler le sol de la Terre.

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