Le FB est une vitrine de promotion de plusieurs entrepreneurs
Selon une étude, le stress rendrait les gens dépendants de Facebook
Le réveil sonne. Premièrement, tu l’éteins et immédiatement après, tu te jettes sur les dernières informations de ton fil d’actualité Facebook. L’heure du déjeuner ? Un autre moment parfait pour vérifier les publications de tes amis. La file d’attente au supermarché, une réunion ennuyeuse au travail, n’importe quel moment est un prétexte pour jeter un œil à l’application. De plus en plus de personnes consultent fréquemment le célèbre réseau social. Bien sûr, cela permet d’être au courant de ce qui se passe chez nos amis et de connaître les nouvelles, mais est-ce que cette routine ne serait pas aussi liée au stress ? Tout semble prouver que oui : nous utilisons Facebook pour échapper à notre quotidien difficile.
Chez Sympa, nous révélons les résultats d’une étude qui a analysé le lien entre le stress et la dépendance à Facebook, ainsi que ses répercussions sur les interactions sociales.
Plus le niveau de stress est élevé, plus le besoin de se connecter est important
Un groupe de chercheurs de l’Université Ruhd de Bochum, en Allemagne, a réuni 309 utilisateurs de Facebook dont les âges variaient entre 18 et 56 ans. Leur objectif était d’analyser si le stress quotidien était lié à la fréquence d’utilisation de ce réseau social et les possibilités de devenir prisonnier d’un cercle vicieux qui leur générerait en réalité encore plus d’anxiété.
Une main tendue
Les auteurs de l’étude ont analysé à quelle fréquence les gens se rendaient sur Facebook pour chercher de l’aide en ligne et dans quelle mesure ils le faisaient aussi en dehors de l’application. Les résultats ont révélé que les sujets d’étude s’efforçaient d’abord de trouver du soutien auprès de leurs amis qui avaient déjà vécu la même chose. Ceux qui avaient peu de possibilités de recevoir de l’aide avaient tendance à se connecter plus fréquemment sur le réseau social lorsqu’ils vivaient une importante période de stress.
Une façon de trouver du réconfort
D’autre part, les auteurs de l’étude ont établi que les personnes qui étaient allées sur Facebook pour trouver de l’aide face à un problème — que ce soit un patron très exigeant, des soucis de couple, un examen raté... — et qui y avaient effectivement reçu un appui, avaient plus de chances de développer une addiction à Facebook. Du coup, elles y retournaient ensuite plus régulièrement pour conserver cette dynamique.
Comment le soutien de la famille et des amis influe-t-il sur la santé mentale ?
D’après les chercheurs, ces résultats sont d’une grande utilité : ils permettent de mettre en lumière l’importance du soutien social dans la santé mentale des personnes. Ils précisent également quels aspects doivent être pris en compte lorsque quelqu’un utilise Facebook de manière obsessionnelle et comment intervenir pour y remédier.
Utiliser les réseaux sociaux, oui, mais à petite dose ?
En moyenne, les gens passent 2 heures et 23 minutes sur les réseaux sociaux, soit environ 505 heures par an. Un chiffre conséquent. Mais qu’arriverait-il si nous arrêtions de les utiliser ? Une autre étude, réalisée par l’Université de Stanford, a analysé ce qui se passerait si les personnes désactivaient leur compte pendant quatre semaines et les résultats ont été catégoriques : elles auraient toutes un taux d’anxiété et de dépression moins élevé.
Le soutien des proches
Le soutien de la famille et des proches n’est pas insignifiant. Une autre étude montre que recevoir un appui de son cercle social a des résultats positifs sur le long terme : il peut influer sur la qualité de vie des individus. Combiné avec une alimentation composée de fruits et de légumes, à une activité sportive et à l’arrêt de la cigarette, le fait de pouvoir échanger avec des proches devient un excellent outil pour réduire la dépression et améliorer son état de santé.
Connais-tu une personne qui est constamment sur Facebook pour partager les moindres détails de sa vie ? Que penses-tu des réseaux sociaux en général ? Partage ton avis dans les commentaires.
Commentaires
les gens n'y vont pas que quand ils ont un coup de blues
c'est la manière la plus simple de "rencontrer" les gens, de se faire des amis
dans la détresse on peut devenir accro, car les réseaux sociaux permettent d'établir le contact avec les autres et de ne pas se sentir seul.

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