Une seule chose peut réellement nous rendre heureux, selon la science (et c’est gratuit)

C’est curieux
Il y a 7 mois

Parfois, la vie semble refléter curieusement le scénario du film À la recherche du bonheur, joué par Will Smith. Nombre d’entre nous consacrent leur existence à poursuivre cette quête, ou du moins à cultiver le bonheur autant que possible avec les moyens du bord. Mais dans quelle mesure notre bonheur dépend-il de nous ?

40% de notre bonheur est influencé par les décisions que nous prenons

Certains individus bénéficient tout simplement d’une prédisposition génétique à être plus heureux et plus extravertis de manière innée. Néanmoins, la moitié restante de notre bonheur repose entre nos mains. Des recherches suggèrent que près de 40% de notre bonheur résultent des choix que nous faisons. Si l’adage “l’argent ne fait pas le bonheur” traverse les générations, alors qu’est-ce qui le détermine vraiment ? Et si l’idée autrefois insaisissable du bonheur devenait plus tangible ? Selon les éminents chercheurs de l’Université Harvard, cela semble tout à fait envisageable.

Une étude menée pendant 74 ans sur 724 hommes

Les conclusions de l’étude sur le développement adulte menée par Harvard, l’une des plus longues études sur le bonheur, pourraient bien détenir la clé tant convoitée. Depuis 1938, cette enquête a suivi le parcours de 724 hommes issus de divers horizons économiques et sociaux depuis leur adolescence. Au fil de ces 74 années, les chercheurs de Harvard ont minutieusement documenté divers aspects personnels et de santé, interrogeant les sujets et leurs familles sur leur bien-être mental et émotionnel tous les deux ans. Les résultats ont révélé deux facteurs principaux de bonheur au fil du temps, l’un d’entre eux se révélant légèrement plus déterminant que l’autre.

Et le facteur clé du bonheur humain est donc...

Les liens personnels sont le cœur même du bonheur, comme l’explique le Dr Robert Waldinger, directeur de l’étude. Les relations étroites, qu’elles soient familiales, amicales ou sociales, créent une stimulation mentale et émotionnelle qui élève automatiquement l’humeur, tandis que l’isolement l’étouffe. Ainsi, muscler ces liens et se débarrasser des personnes toxiques ou négatives dans notre vie devient cruciale dans notre quête de bonheur.

Une autre clé essentielle

En parallèle, apprendre à relativiser et à ne pas se préoccuper des petites choses représente une autre clé essentielle du bonheur. En se concentrant sur ce qui compte vraiment pour nous et en laissant de côté les broutilles et les tracas insignifiants, nous augmentons notre niveau de satisfaction et de bien-être. Les recherches, en dehors de l’étude menée par le Dr Waldinger, confirment cette approche, soulignant que les seniors, conscients de la brièveté de la vie, sont plus enclins à se concentrer sur les sources de bonheur immédiat et à renouer avec les activités qui leur procurent de la joie. En se reconnectant à ces plaisirs simples de l’enfance, comme danser ou dessiner, ils trouvent un chemin vers un bonheur plus profond et durable.

La science nous rappelle que le bonheur réside souvent dans les choix simples que nous faisons au quotidien, et ce, sans coût. En comprenant l’importance des relations personnelles et la nécessité de se libérer des préoccupations futiles, nous pouvons aspirer à un état de bonheur plus profond et durable. Ainsi, en adoptant une attitude de gratitude et en valorisant les petites joies de la vie, nous pouvons cultiver un bien-être authentique et accessible à tous.

Photo de couverture Guilherme Almeida / Pexels

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