Une femme a raconté comment elle a été élevée, et la communauté Internet est ravie des techniques ingénieuses de son père

Gens
Il y a 5 ans

En se souvenant de son enfance, une jeune bloggeuse russe, sous le pseudo de MissLoyaulty, s’est rendu compte que ses parents ont pu développer en elle, de façon simple et délicate, des qualités personnelles très précieuses. Elle a donc essayé de percer les secrets de sa mère et de son père qui pourraient intéresser d’autres parents, et ainsi les aider à devenir des personnes fortes et polyvalentes qui aiment la famille et la vie.

Sympa croit que les histoires réelles peuvent être plus utiles que des conseils généralisés. Avec la permission de l’auteur, nous partageons avec nos lecteurs les secrets pour élever les enfants et créer une famille heureuse.

L’enthousiasme au lieu de l’obligation

Tous les parents ont besoin d’aide pour les tâches ménagères, mais il peut être très ennuyeux pour les enfants de nettoyer leurs chaussures ou de ranger leurs jouets. Le père de la jeune fille en question a trouvé un excellent moyen d’impliquer les enfants dans les tâches ménagères.

Par exemple, le père posait une question à sa petite fille : “As-tu vu comment l’eau s’évapore au soleil ?” La jeune fille, qui n’avait pas encore vu ce miracle, réclamait alors des preuves. Son père se mettait à arroser le jardin, puis proposait une nouvelle “aventure” : “Il faut attendre un peu, en attendant, pourquoi ne pas voir qui balaie le plus vite et le mieux ?” La petite essayait de battre le père et balayait du mieux qu’elle pouvait. Ainsi, la tâche ennuyeuse du balayage est devenue divertissante. Son père a montré que la blague était un succès : l’eau s’est vraiment évaporée au soleil, et la fille pouvait la voir. Avec ingéniosité, l’homme a même réussi à motiver ses filles à nettoyer et éplucher les légumes. Il leur demandait si elles avaient vu comment Maman s’y prenait, et après une réponse négative, il leur était proposé de l’essayer elles-mêmes.

  • Ce que les parents devraient savoir. Les enfants curieux et actifs ne devraient pas être obligés de faire des tâches ménagères, mais il faudrait trouver un moyen pour les rendre agréables. Des expressions comme " “Veux-tu que je te montre... ?”, “As-tu déjà vu comment... ?”

Et si l’enfant n’est pas trop curieux ? Ça n’a pas d’importance !

Les nombreuses questions des abonnés du blog de MissLoyaulty l’ont fait réfléchir à ce qu’il faut faire si l’enfant répond qu’il ne veut pas ou ne s’en soucie pas. Le père de la jeune fille est retourné à la rescousse et a révélé d’autres formes d’influence positives. Au fur et à mesure que les filles grandissaient, il devenait de plus en plus difficile de les émerveiller avec la magie du monde environnant. Puis son père a commencé à utiliser des phrases comme : “Et si on nettoyait pour que maman soit heureuse quand elle revient ?” Les filles voulaient rendre leur maman chérie heureuse, et elles se sont mises au travail.

La personnalité de la sœur aînée exigeait des compliments et de l’approbation, c’est pourquoi elle était motivée par les éloges : “Qui a si bien coupé les légumes?”, “Sans toi, je n’aurais pas pu le faire.” Les parents ont également remarqué que leur plus jeune fille était une “chercheuse” active et que l’aînée assumait facilement le rôle de mentor. Par conséquent, ils pourraient motiver les filles avec une tâche commune, mais demander à l’aînée de montrer à la plus jeune comment faire le boulot correctement.

  • “Et même quand Christina faisait quelque chose pour la première fois, elle prenait le pinceau et, avec un air de supériorité, elle lui montrait comment le faire ‘correctement’ [nettoyer le tapis], sans avoir la moindre idée à ce sujet.”

Cela a contribué à susciter de l’intérêt pour les demandes d’un conseil et l’élément de compétition. Par exemple, le père pouvait demander à sa fille comment arroser le jardin. La fille lui répondait qu’il fallait utiliser un tuyau d’arrosage. Le papa a voulu vérifier, alors il a pris un tuyau, et à la fin ils ont mesuré le résultat. Bien que le père adulte et expérimenté ait arrosé plus de plantes, il a dit un chiffre plus bas que le vrai et a ajouté : “Tu avais raison, c’est plus rapide avec le tuyau”. Puis la fille a senti qu’elle avait gagné et que sa réponse était la bonne.

Les sœurs ont également été motivées par des manifestations de confiance. La mère pourrait dire : “Je pense qu’elles sont assez grandes pour apprendre...”. Les filles étaient à nouveau heureuses d’avoir eu la liberté d’action et d’être devenues plus adultes.

  • Ce que chaque parent doit savoir. N’oublie pas d’évaluer positivement le travail de tes enfants. Il est difficile pour un enfant de comprendre le “tu dois” ; au contraire, c’est la compréhension du but de ses actions qui le motive. Le résultat du travail devrait donner lieu à des pensées telles que : “Mes parents seront heureux”, “Je grandis”, “Je peux faire plus que les autres”, “J’ai gagné”.

Ne prive pas l’enfant de sa liberté, corrige simplement ses erreurs sans faire de scandale

MissLoyality a raconté une histoire qui t’est probablement arrivée à toi aussi. Alors que sa mère lui avait autorisé, ainsi que sa sœur aînée, à aller faire du shopping seule pour acheter une nouvelle tenue pour l’école. Les sœurs sont rentrées chez elles, avec un achat, une jupe courte et un pull à col roulé vert vif. La mère leur a dit de rendre les articles, leur expliquant que ces vêtements n’étaient pas appropriés pour l’école, et que la qualité était douteuse. Mais la vendeuse a refusé de rendre l’argent aux filles, et le lendemain, elles sont allées au magasin avec leur mère. Elle a calmement expliqué la situation à la vendeuse et a pu récupérer l’argent. “Elle a parlé avec la vendeuse en sortant tous ses arguments et l’a convaincue que l’argent devait lui être rendu”, se souvient la jeune femme.

  • Ce que les parents devraient savoir. Les enfants veulent toujours être au moins un peu plus mûrs, avoir la liberté de choix et agir de façon autonome. Mais parfois l’ingéniosité et le manque d’expérience peuvent conduire à des erreurs. Les parents devraient donner à l’enfant la possibilité de se sentir plus adulte, tout en contrôlant les résultats de leurs actions. Dans le cas décrit, la mère a expliqué les défauts des vêtements achetés, puis a montré aux filles comment l’erreur pouvait être corrigée : exiger le remboursement de l’argent. Lorsque les sœurs ne l’ont pas fait, elle s’est occupée elle-même de la situation et les filles ont appris que leurs droits pouvaient et devaient être défendus.

Donne des recommandations spécifiques en cas de danger

MissLoyality se souvient comment sa mère lui a expliqué à plusieurs reprises quoi faire si quelqu’un la menaçait, essayait de la prendre de force ou la blessait dans la rue. Comme dans un tel cas les forces sont souvent inégales, il faut user de tous les moyens pour attirer l’attention des autres : prendre des pierres ou des bâtons sur le sol et les jeter sur les fenêtres et les voitures. Les gens ont souvent peur d’intervenir ou n’ont tout simplement pas envie d’entrer dans quelque chose qui ne concerne pas leurs affaires ; mais lorsqu’il s’agit de leur propriété, ils vont probablement faire quelque chose ou appeler la police. Les dommages peuvent toujours être réparés, mais la vie humaine, malheureusement, ne le peut pas.

  • Ce que les parents devraient savoir. À l’école, on nous apprend à attirer l’attention des gens en criant “au feu”, mais beaucoup ne prennent pas ce conseil au sérieux. N’oublie pas de parler à tes enfants et de leur apprendre des gestes concrets : se protéger soi-même, pas leurs affaires, qu’il s’agisse d’un téléphone ou d’argent.

Dans quels cas faut-il prévoir les conséquences les plus terribles ?

Quand la narratrice avait 6 ans, une histoire très désagréable lui est arrivée. Elle est allée voir ses voisins et a décidé de se promener avec une petite fille d’environ 3 ans. Au bout d’un moment, elle est tombée à terre, mais sans se blesser, tandis que sa plus jeune voisine s’est ouvert la lèvre. Les adultes ont emmené MissLoyality chez sa mère et, bien sûr, ont commencé à se plaindre. La mère a immédiatement dit clairement que c’était arrivé devant eux, que c’était eux qui l’avaient laissé faire.

MissLoyality souligne que ses parents ne l’ont jamais grondée ou punie devant les autres, mais à la maison, ils lui ont dit ce qu’elle avait fait était mal et pourquoi. La mère a eu une conversation sérieuse avec elle et lui a expliqué pourquoi il était important de prévoir toutes les conséquences possibles de ses actes : la fille aurait pu être sévèrement touchée, se faire mal et finir à l’hôpital.

  • Ce que les parents devraient savoir. Chacun doit assumer la responsabilité de ses actes et de ses actions. Malheureusement, même les adultes l’oublient parfois. La mère du narrateur l’a rappelé à sa fille et lui a appris à éviter d’éventuelles blessures et autres erreurs : il faut toujours imaginer les conséquences les plus terribles qui peuvent se produire en fonction de ses propres actions. Si tu es prêt à faire face à ces conséquences, vas-y ; mais si tu ne l’es pas, ne défie pas le destin.

Comment faire oublier à un enfant un “mauvais” mot

Les parents de MissLoyality ont parlé d’une situation qui s’est produite avec sa sœur aînée. C’était une situation classique : la jeune fille avait entendu quelque part une expression obscène et avait commencé à la répéter sans vraiment comprendre ce qu’elle voulait dire. Ses parents ont trouvé un moyen d’empêcher la fille de le faire. Plusieurs fois et à haute voix, ils répétaient des mots à la fille avec des combinaisons de lettres et de terminaisons similaires : " brute “, ” goute", " turlute" et autres. Quelques jours plus tard, la jeune fille est devenue confuse et a oublié le mot “correct”.

  • Ce que les parents devraient savoir. Souvent, l’interdiction de dire un “mauvais” mot n’a aucun effet sur l’enfant, car le fruit interdit est toujours plus sucré. Quand l’enfant est plus âgé, bien sûr, il n’oubliera pas si facilement le mot grossier, mais pour éviter les incidents à un âge plus précoce, la méthode décrite ci-dessus peut être parfaitement utilisée.

Les parents sont le principal exemple

MissLoyality reconnaît que son enfance “pourrait être affichée dans des expositions éducatives” si elles existaient. Sa mère et son père sont devenus pour elle l’exemple d’une relation idéale.

Ses parents avaient des désaccords et des disputes, mais ils ne se disputaient jamais en présence des filles. Elles n’ont jamais vu leur mère critiquer leur père ou le discréditer devant elles et leurs amis. La mère a admis que le père aimait les mots forts, mais la fille n’a entendu une expression obscène qu’une seule fois, dans une situation stressante sur la route.

De plus, les parents de la fille se soutenaient mutuellement. Par exemple, si les filles s’adressaient à la mère pour obtenir la permission de faire quelque chose, elle ajoutait toujours : “Mais demandez aussi à papa”. Les parents aidaient leurs filles à faire face aux difficultés et à tenir leurs promesses. Les problèmes “pas très graves” n’existaient pas. Par exemple, MissLoyality se souvient qu’une fois, son père et un de ses amis l’ont aidée à faire de fines tresses sur sa poupée parce qu’elle ne pouvait pas le faire seule.

  • Ce que les parents devraient savoir. Les adultes et les enfants sont des êtres différents. Les chercheurs ont confirmé que l’environnement familial dans lequel une personne grandit influence sa personnalité. Tout le monde se dispute parfois, mais les enfants ne devraient pas voir l’hystérie et entendre les cris des adultes. Crée un environnement confortable pour l’enfant et à l’avenir, il t’en remerciera.

La communauté Internet attend maintenant que le père de la jeune fille écrive un livre. Te souviens-tu de méthodes parentales particulières qui ont fonctionné chez toi ? N’hésite surtout pas à les partager avec nous dans les commentaires ci-dessous.

Illustratrice Natalia Breeva pour Sympa

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