Pour les parents qui pensent que leur enfant ne les écoute pas : voici 7 astuces psychologiques qui vont vous étonner

Il y a 6 ans

Peu d'enfants sont "programmés" pour obéir immédiatement à leurs parents, ou pour écouter attentivement ce que leur dit leur entourage. Il se trouve que l'attention de l'enfant fonctionne différemment de celle d'un adulte, si bien qu'il est difficile qu'un petit se concentre sur ce que tu lui diras. Cependant, plusieurs méthodes qui ont été vérifiées peuvent te faciliter la tâche.

Sympa a rassemblé pour toi quelques conseils de psychologues qui savent comment faire pour qu'un enfant t'écoute et réagisse à ce que tu lui dis.

1. N'hésite pas à utiliser son nom quand tu lui parles

Chaque personne réagira de la même manière : quand on prononce notre prénom, cela active notre intérêt. Donc, avant de demander quoi que ce soit à l'enfant, appelle-le par son nom, et assure-toi qu'il ait laissé ses jouets pour te prêter attention.

2. Tu peux faire preuve d'humour de temps en temps

Les enfants adorent ceux qui sont capables de les faire rire. Du coup, pour que ta demande n'ait pas trop l'air d'un ordre et ne provoque pas le rejet direct de la part de l'enfant, essaie de prononcer ta demande, pourquoi pas avec un accent, ou bien en chantant, ou encore en t'approchant incognito et en le faisant légèrement sursauter.

Bien entendu, n'abuse pas de cette astuce ; tu dois agir en tant que parent et non pas comme un clown que personne ne prendrait au sérieux.

3. Ne te pose pas comme la personne responsable de tout

Selon les psychologues, il n'est pas nécessaire de répéter plusieurs fois une requête ou un ordre afin que l'enfant obéisse. Et si un jour il n'obéit pas, alors laisse que la responsabilité lui retombe pas dessus.

Bien sûr, ce conseil est utile si l'enfant lui-même peut ressentir les conséquences de sa propre désobéissance. Cependant, si tu vois que cette méthode ne fonctionne pas et que tu finis par tout faire toi-même, autant de ne pas avoir recours à cette astuce.

4. Ne te concentre pas sur ce que tu crains mais sur ce que tu souhaites obtenir

Selon les experts, l'enfant comprend la demande bien plus rapidement si on lui dit clairement ce qu'il doit faire. Après tout, si tu lui demandes de ne pas faire quelque chose, cela ne requiert aucune mesure de sa part, ce qui veut dire qu'il peut ne pas prêter attention à ce que tu lui dis.

Donc, au lieu de lui donner un ordre incluant un "non", par exemple : "Ne le laisse pas tomber", "ne te traînes pas par terre", "ne le casse pas", formule un ordre qui implique une action, comme "Tiens-le bien", "fais tes lacets pour ne pas tomber", ou "joue au ballon loin de la fenêtre".

5. Évite les fausses informations

Les parents communiquent avec l'enfant en prenant la posture d'un adulte, et parfois, ils font bien comprendre à leur jeune interlocuteur qu'ils sont bien plus expérimentés et intelligents que lui. C'est à partir de là que sont débitées de fausses informations qui peuvent stimuler l'enfant, jusqu'à ce qu'il se rende compte que ce n'était pas vrai du tout.

Par exemple, si tu dis à ton fils que s'il se comporte bien, le Père Noël et les Rois Mages lui amèneront un cadeau. Cela ne fonctionnera que jusqu'au moment où l'enfant comprendra que ce n'est pas vrai. Évidemment, tu garderas de la crédibilité à ses yeux jusqu'à ce qu'il découvre le pot aux roses. Donc, réfléchis : est-ce que cela vaut vraiment le coup de perdre l'estime ton enfant juste pour trouver une solution temporaire au problème ? Ne raconte pas de mensonges.

6. Donne plus de poids aux "non", en augmentant la quantité de "si"

Permettre qu'un enfant fasse tout ce qu'il veut, en excluant complètement le mot "non" de ton lexique, est illogique et même dangereux. Toutefois, selon bien des parents, il est bien plus facile d'obtenir ce que l'on souhaite si l'on manie plus le "oui" que le "non" catégorique.

Par exemple, on recommande d'appliquer un ratio de cinq oui pour un non. Pour ce faire, cela vaut la peine d'évaluer les demandes de tes enfants, non pas depuis une perspective de "ça, ça peut se faire, et ça non", sinon depuis la perspective "que puis-je permettre pour que cela ne porte préjudice à personne ?". Par exemple :

"Oui, tu peux sauter dans une flaque". (Heureusement, on a inventé les lave-linges).
"Oui, tu peux dessiner avec un feutre". (Ce ne sera pas difficile de nettoyer).
"Oui, tu peux ramener ce scarabée à la maison". (Je m'assurerai juste que la boîte soit bien fermée et que l'insecte ne se balade pas partout dans la maison).
"Oui, tu peux faire mille photos identiques avec l'appareil photo de mon téléphone". (J'en garderai cinq, et je supprimerai le reste dans deux minutes).
"Oui, tu peux te doucher avec ton doudou". (Je le ferai sécher plus tard).
"Non, tu ne peux pas partir de la boutique avec un article que tu n'as pas payé, parce que c'est enfreindre la loi et cela crééra des problèmes, à toi, à moi et aussi au vendeur".

7. Créé une "confusion spontanée"

Est-ce que les parents aiment faire toutes les tâches domestiques et assurer leurs responsabilités de grandes personnes ? Nous ne sommes pas des robots, et certaines tâches nous donnent tout simplement envie de n'en faire qu'à notre tête, exactement comme les enfants. Alors, pourquoi ne pas l'admettre ?

Essaie de montrer à ton enfant que tu peux te dépasser toi-même, alors que lui non. Ou mieux encore : dis-lui pourquoi tu as décidé que tu devais faire ceci ou cela.

N'oublie pas que les enfants imitent les grandes personnes dès leur plus jeune âge. Donc, il ne sera pas possible pour lui d'écouter les autres et d'entendre leurs opinions avec tout le respect qui leur est dû si tu ne le fais pas toi-même.

Donc écoute ses histoires même si elles sont un peu naïves, fais des éloges et félicite-le pour ses succès même s'ils ne sont pas très significatifs, prête attention à ce qu'il dit, et instaure le dialogue. Vous pouvez même avoir des débats (calmes, évidemment), et permets-lui de te répondre calmement tout en lui rendant la pareille.