15 Histoires sur les patrons, dignes d’être un scénario d’un film d’épouvante ou bien d’une comédie

Il y a toutes sortes de patrons. Parfois, même un bon salaire ne te protège pas d’un patron désagréable et tu es obligé de quitter ton emploi. Et parfois, c’est l’inverse : le patron est tellement adorable que tu n’échangerais pour rien au monde ton emploi préféré contre un autre, même si le salaire est plus élevé. La sélection d’histoires d’aujourd’hui porte sur des boss dont les subordonnés se souviennent bien, tant pour leurs bonnes actions que pour leurs excentricités.

• Nous sommes deux dans le département d’une petite entreprise : moi et ma patronne. Nous sommes toutes les deux célibataires, nous vivons toutes les deux seules. Son salaire est exactement le double du mien. Mais je mange mieux, je pars en vacances deux fois par an, j’aide mes parents, j’aide un peu des associations, j’ai remboursé mon prêt immobilier et j’ai une somme d’argent épargnée. Elle est toujours fauchée, et vit de salaire en salaire. Tout ça parce que pour aller en vacances, j’achète un maillot de bain, alors qu’elle achète cinq maillots de bain, un sac à main, des lunettes, un sac pour la plage, une robe casual, une robe pour la plage, un paréo, une robe de soirée (juste au cas où), des talons hauts, des sandales, des ballerines... et il ne lui reste plus rien pour ses vacances. © Podslouchano / Ideer
• Je travaillais dans un café. Le directeur travaillait dans un bureau séparé, accessible uniquement sur rendez-vous. Il sortait souvent et s’asseyait dans le hall avec un visage sévère, le personnel avait même peur de sourire dans ces moments-là. Selon lui, il était indigne de tenir la porte au type qui apportait des boîtes dans l’entrepôt. J’ai démissionné et je suis allée dans un autre café. Là, le patron portait le même uniforme que le personnel, se tenait derrière le comptoir aux heures de pointe, pouvait aussi essuyer les tables, échangeait des plaisanteries avec les clients habituels. Coïncidence ou non, le premier café a fermé il y a longtemps, mais le second est devenu l’un des plus populaires de la ville... © Podslouchano / Ideer
• Ce matin, je me tenais à la fenêtre, je réfléchissais, je regardais le paysage industriel du site. Mon patron s’approche, me tiens sous les aisselles, me soulève du sol et dit : “Regarde, Simba...” Il n’a pas eu le temps de finir sa phrase en explosant de rire. Mon nouveau patron est bizarre, mais hilarant. © fazafaza / Pikabu

• J’ai commencé à porter des lunettes dans mon enfance . Quand j’étais à l’université, ma vue s’est dégradée gravement et je devais subir une opération qui coûtait cher. Le médecin a dit : “Eh bien, encore un peu et tu seras aveugle”. On peut dire que j’ai accepté mon sort, mais un soir au travail, j’ai sangloté : c’était triste d’être aveugle à 20 ans, de perdre sa profession, la liberté de déplacement et de devoir dépendre de ma mère. Et le directeur de notre journal m’a surprise en train de pleurer. Pourquoi, dit-il, pleures-tu ? Combien coûte l’opération ? Et l’opération coûtait trois fois mon salaire annuel. Et il m’a dit : “Prends rendez-vous, on trouvera l’argent”. Bref, deux mois après l’opération, j’ai repris le travail. Je suis allée voir le chef du département pour lui dire que j’allais rembourser la totalité petit à petit avec mon salaire. Et il m’a dit : “Pas besoin. C’est une prime pour ton bon travail”. © koboabe / Pikabu
• J’avais un superviseur sur le chantier de construction qui ne criait et ne s’énervait jamais. Il disait ce qu’il pensait et expliquait ce qui n’allait pas calmement, sans jamais se mettre en colère. Un jour, je lui ai demandé comment il faisait pour être si calme et il m’a répondu : “Je garde mes nerfs pour ma famille. Ce travail n’est pas ma vie : j’en ai besoin pour avoir de l’argent pour vivre. Je ne veux pas rentrer à la maison en colère et fatigué, tu comprends ?” Et maintenant, j’essaie de garder ses mots en tête lorsque je gère des personnes. © ElB****h / Reddit
• Quand ma boss m’a convoquée pour une conversation sérieuse, j’étais nerveuse. Je suis entrée dans son bureau et j’ai fermé la porte, sentant venir quelque chose de désagréable. En principe, j’avais raison. Parce qu’elle a dit : " Ton mari est gynécologue, n’est-ce pas ? Peux-tu lui montrer une description de mon problème de santé, s’il te plaît ? Il pourra peut-être me donner des conseils." © Podslouchano / Ideer

• Le chef a fait un sondage sur l’état du moral de l’équipe. Il n’était pas satisfait des résultats, alors il nous a fait tenir des réunions quotidiennes pour trouver une solution au problème. Ces réunions avaient lieu tôt le matin, avant le début de la journée de travail, et il n’était jamais présent. Naturellement, un mois plus tard, les résultats étaient encore pires, et il s’est exlamé : “Comment est-ce possible ? J’ai organisé les réunions pour remonter le moral, pourquoi ça a empiré ?” Un homme bizarre. © 4wit / Reddit
• Il y a quelques années, je suis allé au magasin après le travail pour faire quelques courses : deux paquets de nouilles, du pain d’épice, des saucisses et du pain. Je mets tout dans la caisse, et mon patron est devant moi, en train de sortir ses courses sur la caisse. Je sors du magasin et il se tient à l’entrée en demandant : “Pourquoi tu manges des nouilles ? Pourquoi n’as-tu pas acheté des pommes de terre ou des œufs ?” Je lui ai dit que je venais d’emménager dans une chambre dans un appartement, et que tout ce que j’avais était une bouilloire, une assiette et un verre. Il m’a dit : “Écoute, il est important de bien manger.” Et il est parti. Le lendemain, j’arrive au travail et il y a un nouveau micro-ondes, une poêle à frire et une couverture avec un oreiller dans l’arrière-boutique. Le directeur a dit que c’était juste un cadeau, que je devais le prendre et ne pas poser trop de questions. © VasyaDirokol / Pikabu
• Une fois, j’ai surpris mon patron en train de faire une démonstration de karaté. Je suis resté là comme un idiot pendant qu’il donnait des coups de poing et de pied dans l’air, en faisant des bruits de vieux films de kung-fu. J’ai dû tousser pour qu’il sache qu’il n’était pas seul, il a rougi comme une betterave et a prétendu qu’il s’étirait. © J-Nice / Reddit

• Un jour, mon patron m’appelle pendant son jour de congé et me dit : “Viens vite, il faut corriger des documents”. Mon patron est un type bien, et je ne suis pas trop paresseux pour répondre à sa demande pendant mon jour de congé. Seulement, lui dis-je, je ne peux pas le faire rapidement, cela me prend environ 40 minutes (je vis à la campagne). Le chef a ricané et a dit quelque chose comme : “C’est pas cool ça.” Deux semaines plus tard, j’ai reçu les clés d’un appartement de 80 mètres carrés, meublé et équipé d’appareils électroménagers. © akmeist / Pikabu
• Le patron de mon mari a un jour obligé tout le département à aller dans un restaurant chic après le travail, et à la fin de la soirée, il a dit que chacun devait régler sa part. © siovhy / Reddit
• Je travaillais pour un homme riche. Nous ouvrions une nouvelle clinique, il était notre investisseur. Il a décidé d’acheter des télés pour le bureau. Et, comme j’étais au bureau à ce moment-là, il m’a invité à aller avec lui en me promettant de m’offrir le déjeuner. Quoi qu’il en soit, nous conduisions sa Bentley jusqu’à son manoir en bord de mer (littéralement, je ne plaisante pas) et là, nous avons récupéré sa Cadillac afin d’avoir plus d’espace pour transporter les télés. Il a acheté quatre des plus grandes TV plasma du magasin et puis... il m’a acheté un pauvre hot-dog du supermarché. Pas que ça me dérange, c’est juste vraiment très drôle. © unknown author / Reddit

• Je me suis disputée avec mon petit ami, on a failli rompre, on ne s’est pas parlé pendant quelques jours. Naturellement, mes yeux étaient larmoyants et j’étais d’humeur nulle. Ma patronne est venue me voir au travail et m’a demandé ce qui n’allait pas. Je n’ai pas pu m’en empêcher et j’ai pleuré devant elle. Elle est venue vers moi et m’a serrée dans ses bras. Cela m’a beaucoup soulagée, même ma mère ne m’avait jamais calmée comme ça. Je n’aime pas mon travail, mais je ne veux pas le quitter à cause de cette femme incroyablement gentille qui est toujours là pour moi. © Podslouchano / Ideer
• Ma patronne m’a reproché d’être restée au bureau pendant les heures de travail, et non pas en train d’aller dans les écoles pour proposer nos formations (j’animais des sessions de formation pour les adolescents). Bon, les deux jours suivants, je me suis rendu dans des écoles, j’ai discuté et pris le thé avec des pédagogues sociaux. J’ai donc eu droit à : “Pourquoi n’êtes-vous pas au bureau au milieu de la journée ? Où est-ce que vous traîniez pendant les heures de travail ?” Et elle ne s’est pas souciée du fait qu’elle m’a dit d’aller à l’école ! © Ekaterina Saltykova / ADME
• J’avais aussi un patron “drôle”. Lorsque l’un des employés a démissionné, il n’a pas cherché à le remplacer mais a décidé que nous pouvions nous débrouiller comme ça. Puis il m’a mise devant le fait que je devais rester au travail jusqu’à 20 heures tous les jours. Bien sûr, je l’ai mal pris. Ce à quoi l’on m’a répondu : “Eh bien, pourquoi êtes-vous si pressée de rentrer chez vous ? Pour préparer le dîner ? Ça ira, vous pourrez dîner avec votre mari dehors.” Étant donné que mon salaire était régulièrement retardé depuis un moment, ce n’était pas un problème du tout, bien sûr... © Anastasia Bourda / ADME

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