18 Histoires de parents, qui sont ravis, encore plus que leurs enfants, du fait que l’année scolaire soit finie

C’est curieux
Il y a 3 ans

Pour de nombreux enfants, aller à l’école tous les jours est un cauchemar. Les raisons en sont nombreuses : se lever tôt, la paresse, pas beaucoup d’amis dans la classe, des enseignants méchants. Mais si seulement, ils savaient combien de stress leurs parents doivent encaisser pendant leur longue scolarité, il semblerait tout à fait juste, qu’à la fin de chaque année scolaire, des diplômes soient distribués non pas aux écoliers, mais aux mères et pères résistants.

Sympa n’a pas pu passer à côté de ces 18 histoires de vie de personnes qui ont emmené leurs enfants à l’école et qui ont oublié ce qu’est un sommeil reposant. Et en bonus, nous avons préparé une astuce très simple pour ceux qui sont déprimés rien qu’à la simple mention du forum de discussion des parents.

  • La mère de l’un des camarades de classe de mon fils a écrit dans le forum de discussion de la classe : “Chère Lidia Petrovna, il ne faut pas me faire une ré-évaluation. Si je n’avais pas réussi l’examen à l’époque, je n’y arriverais pas maintenant à travers mon fils non plus, vous me connaissez. Éduquez-le vous-même, peut-être que vous arriverez à faire de lui ce que vous n’avez pas réussi à faire de moi”. © volchek1024 / Pikabu
  • 21:00. C’est l’heure exacte à laquelle les enfants avouent aux parents qu’il doivent ramener un projet de travail manuel, un rapport avec des photos en couleurs et un gâteau pour le goûter à l’école le lendemain. © Rackham / Pikabu
  • Un soir, j’étais à la maison et une amie m’appelle dans un état proche de l’hystérie. Viens, dit-elle, sinon je ne sais pas ce que je vais faire avec elle maintenant. Elle fait les devoirs avec sa fille de CE1. J’arrive et je vois : l’enfant est en larmes avec le livre, sa mère n’arrête pas de marcher dans la cuisine dans tous les sens. Il s’est avéré que les élèves devaient apprendre les virelangues. Avec les casse-langues simples, tout allait bien. Mais avec un plus dure, un problème est apparu. J’ai lu : “Koupi kipou pik, kipou pik koupi, koupi pik kipou” ( traduction : “prends une pile de pics, une pile de pics prends, prends des pics une pile” ). Et ça en CE1 ! J’étudiais à la fac à l’époque et entre autres, nous avions une matière qui s’appelait “technique et culture de l’expression”, et même là, nous n’avions pas été torturés comme ça. Bref, il s’avère qu’en plus de la non-prononçiabilité absolue du virelangue, sa signification reste également incompréhensible pour l’enfant. De ces 3 mots, elle ne connait que le mot “koupi” ( prends, achète ), mais le pic et la pile sont une forêt sombre pour elle. Je lui explique. Nous n’essayons pas de nous souvenir du virelangue, mais au moins de le prononcer. Puis, son père rentre à la maison et commence à s’indigner qu’à presque 23h00, son enfant ne dort pas encore. Il dit : “Eh bien, c’est quoi que vous n’avez pas réussi à faire ici ?” Il attrape le manuel maudit, et commence vivement : “Koupi pipou ...”, il claque le livre et dit : “Ma fille, dis à la maîtresse que papa t’a interdit de lire CECI.” © Shpilyka09 / Pikabu
  • Ma fille est entrée en CE1 cette année. Elle est gauchère de naissance. Il y a 34 élèves dans sa classe et c’est pareil dans les deux classes parallèles ; elle est la seule gauchère sur les 102 élèves. Les enseignants ne font pas attention à ce détail et la mettent au même niveau que les autres : elle doit faire ci, elle doit faire ça. Cela leur est égal, qu’elle a besoin de plus de temps pour lire une syllabe complexe ou pour comprendre comment une lettre compliquée s’écrit ou qu’il faille lancer la balle de la main droite en EPS. Je la récupère en larmes après l’école depuis une semaine maintenant. Les enseignants n’ont qu’une réponse : “Elle doit être comme tout le monde”. © “Подслушано” / Vk
  • Sasha est arrivée au travail de mauvaise humeur : “Dans le forum de discussion des parents, ils prévoient de faire une fête pour le Réveillon du Nouvel An. Vu qu’en CE2 les enfants sont déjà grands, la présence des parents est obligatoire, pour faire connaissance. Pour cela, ils proposent de louer une salle de restaurant et de payer 40 € par personne”. Je lui demande :
    — Et qu’est-ce que tu as écrit ? Tu iras ?
    — J’ai répondu que nous étions une famille de sociophobes. © MadTillDead / Pikabu
  • Mon enfant a un QI de 147, bien que la norme chez les enfants soit entre 80 et 100. Je ne sais pas comment me mettre sur la même longueur d’onde qu’elle. Elle voit et ressent le monde d’une autre façon. À l’école, un cours lui suffit pour se souvenir de tout et de réussir les examens haut la main, même si elle n’a rien étudié à la maison. Au lieu des contes de fées, elle demande à lire au sujet des virus et de Nicolas Tesla. Elle ne peut pas être longtemps en compagnie d’enfants. Elle se sent bien entourée d’adultes, qui l’admirent tous. Je ne sais pas comment faire avec elle, elle est si différente, mais tellement incroyable. Ces enfants sont un miracle, mais c’est compliqué. © “Подслушано” / Vk
  • Mon collègue partage de temps en temps ses impressions sur de nouvelles excuses inventées par son enfant pour ne pas aller à l’école. Mal à la tête, à la jambe, au ventre, au 4ème ventricule ( Salut, Alf ! ). Mais cette fois-ci, son excuse m’a tué :
    — Papa, je ne veux pas aller à l’école.
    — Pourquoi ?
    — J’ai juste envie de dormir ! © nik2857 / Pikabu
  • Le benjamin de mon amie (en primaire) a raconté à ses amis que sa mère reçoit souvent chez elle des “clients”, qu’elle s’enferme avec eux dans la chambre, et qu’elle les “torture” parce que des cris et des gémissements se font entendre. Finalement ces rumeurs sont parvenues jusqu’à la maîtresse. Mon amie a été invitée à venir à l’école. Comment une femme bien peut-elle ramener n’importe qui à la maison sous le regard de son enfant. Un tas de bile, de mépris et la promesses de se plaindre auprès des services sociaux. Et mon amie fait seulement des épilations à la maison. © “Подслушано” / Vk
  • Mon fils était en CE1. Il rentre un jour de l’école, se change et s’assied pour manger. Je prends son cahier d’écriture et commence à devenir fou. Sous le devoir maison la note de 4/5 et plus bas de la main de la maîtresse : “ÉCRIT BIEN”. C’est écrit “écriT” ( avec un T ). Je pense que c’est du n’importe quoi ! La maîtresse a étudié dans le nord en Yakoutie, dans une école paroissiale ou quoi ? Elle-même ne connait pas la langue et va enseigner à nos enfants ?! Je me suis dit, quand j’irai à la rencontre parents-professeurs, je lui dirai tout ce que je pense. Puis, j’ai eu quelques doutes : “Ce n’est pas possible ...” J’appelle mon fiston de la cuisine, je lui montre le cahier : c’est quoi ça ? Ce dernier, en mâchant son sandwich, m’explique qu’ils ont une maîtresse très bizarre, qu’elle n’écrit pas bien les lettres dans les mots ... Je continue à devenir fou, maintenant avec les deux parties de mon cerveau : “Quelles lettres, quels mots ? Vous avez une filiale de l’asile psychiatrique à l’école, ou quoi ?” Et lui, il continue sans broncher, mâche son sandwich et m’explique, comme à un enfant, que sa maîtresse s’est trompée et a écrit “ÉCRIS BIEN” ( a mis un S au lieu du T ). “Moi”, dit-il, “je l’ai corrigée à l’école”. Ah, mon petit intello, qui a failli faire perdre les restes de son cerveau à son père. © Vipman84 / Pikabu
  • Ma collègue de travail a raconté que son fils est rentré de l’école et a déclaré qu’il n’y retournerait plus. Il a argumenté sa position très clairement : on lui a déjà appris à lire et à écrire et à se servir d’une calculatrice aussi. Il n’a pas besoin de plus, car il a décidé de devenir mécanicien comme son père, et, pour cette profession, il a suffisamment de connaissances. © “Подслушано” / Vk
  • J’ai transféré mon enfant dans une nouvelle école. Nous avons convenu d’un rendez-vous avec le nouveau professeur principal. Rassemblement des élèves, le professeur dit : “Rendez-vous à côté des paons”. Bon d’accord. En marchant, je discutais avec ma fille de l’endroit où pouvaient se trouver ces paons en caoutchouc. Ma fille me dit : “Ce serait bien s’ils étaient vivants”. Nous sommes arrivées au point du rendez-vous, et il y avait de vrais paons en cages, des faisans et des pintades. Paons vivants ! Sur le territoire de l’école. Je ne sais pas quoi en penser. © “Подслушано” / Vk
  • À l’école, ils ont demandé à ma sœur cadette (9 ans) de tricoter quelque chose. Nous étions à table avec ma mère et elle en train de discuter, et soudain la petite pose la question suivante : “Pourquoi ils nous apprennent à tricoter et à coudre, mais ne nous racontent pas comment payer les impôts ?” Nous étions tous sous le choc. © v_pinskoy / Twitter
  • Sur le forum de discussion des parents d’élèves, j’ai découvert que 9 personnes sur 10 terminent chaque phrase par des points de suspension : “Tatiana, bonjour ... ”, “Ils ont commencé à donner beaucoup de devoirs à faire à la maison ...”, “On a dépisté la syphilis chez Anton ...” Pourquoi font-ils tous ça ? Comme un air de litote ou un halo de mystère ? Je ne comprends pas ... © LAlahaytrololo / Pikabu
  • Ma fille est entrée en CE1. Les six premiers mois, elle allait à l’école l’après-midi et sa grand-mère l’y emmenait. Et à partir du Nouvel An, ma fille a commencé à y aller le matin et c’est moi qui ai commencé à l’emmener à l’école. Ma fille savait déjà comment s’habiller et se déshabiller, mais avec sa grand-mère, elle s’était habituée à se faire aider. Nous sommes arrivés à l’école. Nous sommes entrés dans le couloir, je me suis assis sur le banc. Ma fille est restée debout et ne s’est pas déshabillée.
    — Déshabille-toi, ma fille.
    — Papa, aide-moi à enlever mes habits.
    — Tu sais le faire toi-même. Allez, allez.
    Et puis elle se met à pleurer. Je n’abandonne pas, je continue à insister pour qu’elle se déshabille seule. Après environ 30 secondes, elle commence à rugir fort, le rugissement s’entendait dans tout le hall. Je n’avais jamais entendu un cri aussi fort venant d’elle. Il y a beaucoup de monde autour, j’essaie de la calmer et de la persuader de ne pas pleurer. À proximité, l’inspectrice des mineurs était de service, elle était en uniforme. En voyant ce qui se passe, elle se dirige vers nous. Je suis choqué par ce qui se passe. L’inspectrice arrive et demande à ma fille:
    — Jeune fille, que se passe-t-il ?
    Je me tais, me demandant ce qu’elle va dire. Ma fille, à travers les larmes :
    — Papa ne veut pas me déshabilleeeeeer.
    Inspectrice :
    — Bon, tu te déshabilles rapidement maintenant et tu vas aux vestiaires !
    Ma fille, en larmes, commence à se déshabiller, puis s’en va aux vestiaires. Je remercie l’inspectrice et je quitte l’école. À la maison, j’ai ensuite parlé avec ma fille et tous les membres de ma famille afin qu’ils ne gâtent plus l’enfant comme ça. © Viktorrr100 / Pikabu

Bonus : l’un des parents a montré comment les adultes peuvent accueillir la nouvelle année scolaire. Lieu — forum de discussion des parents

Te souviens-tu de tes années d’école ? Trouves-tu qu’elles étaient merveilleuses ? Quels problèmes as-tu rencontrés lorsque tes enfants sont allés à l’école ?

Photo de couverture «Подслушано» / Vk

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