Certaines personnes sont capables de ne jamais se démonter quelle que soit la situation

Histoires
Il y a 6 ans

Savoir ne pas perdre son sang froid est une immense qualité qui peut nous sortir de bien des situations délicates. Que ce soit avoir le sens de la répartie ou la capacité à se sortir d'une pirouette d'un moment de gêne, avoir du culot est un sacré avantage. La preuve en histoires.

Chez Sympa, nous sommes étonnés par l'ingéniosité et la créativité de certains, le genre de personnes qui ne se retrouveront jamais désarmées quelle que soit la situation. Pour le prouver, nous avons rassemblé une série de petites histoires. Nous remercions les utilisateurs de j'ai entendu dire, Pikabu et chambre Nº 6 pour la belle opportunité qu'ils nous ont offerte d'apprécier ces qualités humaines bien spéciales.

  • J'étais alors à la fac de médecine. Le professeur qui nous donnait les horribles cours de gymnastique notait à la tête du client et ne disait pas non à des petits "cadeaux". Arrive le jour de l'examen et je ne l'ai pas. Le lendemain, je vais le voir avec un sac plein de toutes sortes de choses, chocolats, livres, et même une bouteille de vin. Il était assis. Je me suis approchée et ai posé le paquet sur la table. Il a alors pris le grand livre des notes, l'a modifié, et m'a mis la moyenne. Nous nous sommes salués, et moi, comme en mode pilote automatique, j'ai attrapé le sac et ai quitté la salle. Je me suis rendue compte que j'avais repris mes offrandes juste à la sortie. C'était clairement dû à la période des examens, au manque de sommeil etc. Alors bon, je n'avais pas d'autre alternative que de revenir, m'excuser et déposer le sac là où il devait être. J'en ris encore aujourd'hui en repensant à son regard étonné.
  • Cette histoire est arrivée dans le café d'un parc. Un père et sa fille avaient acheté à manger. La petite fille a couru pour chercher une place (il n'y avait pas tant de monde que ça mais toutes les tables étaient occupées), elle a trouvé une table de libre et s'est assise. Alors que son père était en train de s'approcher, une femme s'est installée sur l'autre chaise de la même table, a mis ses affaires sur les deux autres chaises et posé ses coudes tranquillement sur les accoudoirs. Elle ne faisait absolument pas attention aux gestes désespérés de la petite fille, comme si elle voulait dire "je m'en fous, je suis là, j'y reste, allez tous vous faire voir". La petite fille était prête à pleurer. Quand le père s'est approché, sans dire un mot, il a tourné la chaise de la petite fille pour qu'elle soit dos à la femme, a demandé une chaise à la table d'à côté et a déplacé la table entre lui et sa fille, laissant la femme assise seule avec ses trois chaises au milieu de la pelouse.
  • Mon père a une cicatrice en forme de cœur sur le front. Tout cela est arrivé dans un train : mon père était avec ses amis, il était en train de manger une pomme et de rigoler, et ma mère est passée dans le couloir pour aller aux toilettes. En la voyant, il a avalé un morceau de pomme de travers et a commencé à s'étouffer mais aucun de ses amis n'a su quoi faire pour l'aider. Alors lorsque ma mère est revenue des toilettes et a vu cet homme devenir violet, elle l'a couché et a commencé à lui faire la manœuvre de Heimlich. Mais comme elle n'a pas calculé sa force, mon père a fait un bon en arrière et s'est cogné la tête contre la table du compartiment, se coupant méchamment. Maman a appuyé sur sa blessure jusqu'à ce que le saignement s'arrête. C'est comme ça qu'il se sont rencontrés.
  • Je vis avec ma mère dans un studio. Elle est très sévère et ne comprend pas vraiment l'humour des jeunes. C'est sûr, j'ai tout de même 29 ans. Eh bien depuis tout ce temps, j'ai appris à regarder des vidéos rigolottes sans le son et à lire des blagues en me marrant dans un silence absolu, sans sourciller. Impossible de deviner ce que je suis en train de faire !
  • J'ai une très bonne mémoire, je peux me souvenir d'un texte presque mot pour mot. Je suis professeur d'histoire et les élèves qui trichent me détestent : non seulement je vois que le texte a été copié d'internet, mais la plupart du temps, je sais exactement depuis quel site. Il y a peu, l'un d'entre eux m'a rendu un travail copié. Je l'ai lu et me suis rendu compte que, même si j'avais déjà vu ce contenu quelque part, je n'arrivais pas à me souvenir où. En fait, l'élève avait téléchargé le texte et l'avait complètement réécrit, remplaçant littéralement, chaque mot par un synonyme. Je lui ai mis 8 pour son ingéniosité et ses efforts.
  • Je suis une jolie femme et ai toujours reçu beaucoup d'attention de la part des hommes. Un jour, dans un mariage, j'ai été invitée à danser par un bel Adonis, un blond aux yeux bleus qui était danseur professionnel. Il s'est approché de ma table, s'est mis à genoux, s'est incliné et m'a tendu la main. Un vrai gentleman ! Ce fut la plus belle danse de ma vie ! Après le spectacle, sa mère s'est approchée, a remercié la "dame", c'est à dire moi, pour la danse, elle l'a pris par la main et est repartie avec lui. Peu importe que le bel Adonis n'avait pas plus de sept ans ! Cela reste tout de même une de mes plus belles expériences !
  • Une fois, lorsque j'étais petit, j'avais accompagné ma mère chercher de nouvelles chaises pour la cuisine. On les a achetées. Comme mon père était au bureau, il ne pouvait pas nous ramener, nous avons donc dû rentrer à pied. Sur le chemin, on devait aussi acheter à manger. En arrivant au supermarché, ma mère m'a laissé dans la rue avec les chaises. Pendant que j'attendais, une vieille dame s'est approchées de moi et m'a demandé si je vendais les chaises. Et bon, j'ai timidement répondu que oui. En fait, elle m'a donné plus pour les chaises qu'elles ne valaient réellement. Je me suis fait disputé par ma mère bien évidemment, et nous avons dû revenir acheter d'autres chaises, mais j'ai gagné de l'argent. C'était il y a de nombreuses années, mais on se souvient encore de cette histoire avec ma mère et on en rit de bon cœur.

Quand j'étais à l'université, je rentrais à la maison en train et ne payais pas le billet. Pendant l'un des voyages, les contrôleurs, qui me surveillaient déjà depuis un moment, décidèrent de me punir : ce jour-là, ils ne m'ont pas laissé m'approcher du train. Toutes mes tentatives pour passer furent inutiles. Les portes du wagon se refermèrent et j'ai commencé à imaginer avec dépit toutes ces heures que j'allais devoir passer dans la gare et comment trouver un moyen pour arriver à la fac. Les contrôleurs se sont éloignés, ravis de leur vengeance. C'est alors que j'ai entendu le machiniste crier : "Cours !". Les portes du wagon se sont ouvertes et sous une pluie d'insultes des contrôleurs, je me suis jeté dans le train.

  • Un de mes amis était de bonne humeur et il a décidé de faire une blague au gendarme qui l'avait arrêté pour excès de vitesse. La situation était classique : l'agent arrête mon ami, lui montre le radar (130km/h), lui demande ses papiers, réinitialise le radar et lui demande pourquoi il commet ainsi des infractions. Mon ami (qui visiblement avait entendu trop de blagues) a ouvert grand les yeux et lui a dit qu'il conduisait à une vitesse inférieure aux 60km/h règlementaires. L'agent est devenu tout rouge et lui a dit : "je viens de vous montrer le radar !" Mais comme les données n'existaient plus, il n'y avait pas de preuve et l'agent ne pouvait plus rien faire. Il laissa donc partir mon copain qui revint à sa voiture, content de son astuce. C'est là qu'il se rendit compte que le gendarme avait gardé ses papiers. Il revint les chercher, mais cette fois, ce fut l'agent qui ouvrit grand les yeux et lui dit :" Mais, vous ne m'avez donné aucun papier !". Après toute cette histoire, mon copain s'est tout simplement résigné à payer l'amende.
  • Quelqu'un nous appelait toujours sur le téléphone fixe, et ça faisait longtemps que ça durait. Quand on décrochait, on entendait uniquement la télé et quelqu'un qui respirait fortement. C'était effrayant et nous en avions marre, donc ce matin-là, quand j'ai décroché le téléphone et que j'ai compris que c'était encore "lui", j'ai mis en route l'enregistrement d'un bruit de klaxon hyper fort. J'ai à peine réussi à entendre une insulte et comme quelque chose qui tombait par terre. C'est déjà le soir et personne ne nous a encore appelés. Youpi ! Un coup de klaxon est le meilleur moyen d'avoir la paix !
  • L'an dernier, je suis tombé malade et j'ai dû passer mon examen via Skype. Si, si, les professeurs de notre université sont bien allés jusque-là... Ils m'ont demandé de garder les mains face à la caméra pour leur prouver que je ne cherchais pas les réponses quelque part. J'ai répondu à la première question, mais je ne connaissais pas la réponse à la deuxième et je n'ai rien trouvé de mieux que de bouger les lèvres, comme s'il y avait un problème de son. J'étais tellement concentrée que je ne m'étais même pas rendue compte que mon téléphone sonnait, alors je continuais à bouger les lèvres. J'ai eu 6 pour mon ingénuosité.
  • Il y a un emmerdeur au bureau, qui, avec l'excuse de ne pas vouloir faire la queue, passe son temps à demander des faveurs aux autres : un café, une recharge de téléphone, il va même jusqu'à demander des tickets de métro. Il ne rembourse jamais personne parce que "ce sont de petites choses qui ne coûtent rien". Aujourd'hui, il a encore une fois demandé un café à un de nos collègues "puisqu'il allait par là-bas". Alors notre collègue a sorti de sa poche un billet de 10 euros, l'a posé sur la table du "mendiant" et lui a posé la question suivante : "est-ce que ça suffirait pour avoir une semaine de tranquillité ?" puis il est parti.
  • Un jour, l'électricité se coupa chez moi. On alluma quelques bougies avec ma belle-mère. J'allai chez le voisin pour voir ce qui s'était passé et ma belle-mère décida de se coucher pour se reposer un peu. 10 minutes plus tard, j'entends un cri provenant de mon appartement, j'y reviens en courant et je me retrouve face à la scène suivante : ma femme, en pleurs était debout à côté de sa mère allongée dans son lit, les yeux fermés, les bras croisés sur la poitrine, des bougies tout autour de sa couche, comme pour une veillée mortuaire. Ma femme m'a regardé et m'a demandé : "mon Dieu, mais c'est arrivé quand ?" Alors ma belle-mère, à moitié endormie, a répondu "pourquoi tu pleures ? Ça fait une quinzaine de minutes". Et elle s'est rendormie.

Quelle est l'histoire que tu as préférée ? As-tu une anecdote intéressante à partager en commentaires ?

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