15+ Choses qui exaspèrent les vendeurs alors que les clients ne s’en rendent même pas compte
Pour beaucoup de clients, le fameux “Je peux vous aider ?” ne survient pas au bon moment et un “non” poli ne suffit pas pour mettre fin à cette sollicitude importune. Pourtant, si on se met à la place du vendeur, on se rend compte que dans son travail il y a aussi des facteurs irritants. Et s’il nous harcèle avec ses questions, c’est que l’enseigne impose des règles qu’il est obligé de respecter pour éviter des sanctions.
Sympa s’est penché sur les histoires personnelles des vendeurs et a découvert que le comportement de certains clients complique le travail des équipes et est une source de stress pour le personnel. Et en guise de bonus, nous avons trouvé un vendeur avec qui tous les clients sont très aimables.
Les stéréotypes qu’il est temps d’abandonner
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Comme nous l’avons déjà mentionné, la question “Je peux vous aider ?” n’est qu’une règle qui ne vise pas à t’embêter. Une utilisatrice de Reddit qui a passé 4 ans chez Zara écrit : “Accueillir un client et lui offrir de l’aide fait partie du travail de vendeur. Mais parfois on est tellement débordé qu’on ne le fait pas.”
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Ça énerve beaucoup quand les clients ignorent cette question, comme si le vendeur n’existait pas.
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Il faut comprendre que dans le contexte moderne, le personnel réalise que le client ne vient au magasin que lorsqu’il n’a pas pu effectuer son achat sur internet ou lorsqu’il a besoin de l’article ici et maintenant. Dans les deux cas, il est logique de supposer qu’un conseil pourrait être bienvenu.
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Oxana, une vendeuse débutante, a évoqué ce qu’elle craint le plus : “Oh, j’ai vraiment peur quand une cliente me demande : ‘Eh bien, ça me va ?’ Il est facile pour moi de dire ouvertement à ma sœur ou à mes amies que ce n’est pas un bon choix, mais avec la clientèle ce n’est pas pareil, car la réaction est imprévisible : une inconnue peut se sentir vexée ou aller se plaindre à la direction.”
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Il faut prendre en compte le fait que “le client est roi” et qu’on peut achever n’importe quel vendeur avec cette phrase. Le gérant du magasin prend le parti du consommateur dans tous les cas. Et quelle que soit la situation, le vendeur sera accusé d’avoir provoqué une plainte.
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Personne n’apprécie que ses conseils soient perçus comme une tentative de faire acheter les produits qui se vendent mal. Les vendeurs font simplement leur travail et se retirent à la première demande : “Nous allons vers les clients parce que beaucoup d’entre eux ont besoin d’aide pour s’orienter ou prendre une décision.”
Les faux pas que tout le monde fait sans s’en rendre compte
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Je vois tout de suite les clients qui n’ont pas l’intention d’acheter. Ils passent entre les présentoirs et regardent absolument tout. Ils touchent les vêtements et peuvent même en essayer quelques-uns, mais surtout ils discutent, regardent leur téléphone ou encore écoutent de la musique.
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Personne n’est ravi quand un client se présente juste avant la fermeture. Normalement, c’est le moment où les vendeurs mettent de l’ordre et rangent les articles pour partir à temps. Et un client qui entre 5 minutes avant la fin de la journée leur prend un temps précieux et, très souvent, personnel.
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“Cela m’agace un peu quand un client prend le même vêtement, mais dans des tailles différentes.” Cela laisse très peu de choix pour les autres clients, et si tout le monde faisait ça, les vendeurs passeraient leur temps à tout remettre en rayon.
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La phrase qu’on a marre d’entendre et que même le client est gêné de prononcer après avoir passé un long moment dans une cabine d’essayage : “Il faut que je réfléchisse encore.”
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Un autre comportement énervant consiste à prendre un article et le reposer aussitôt, sans même penser à l’essayer et en le remettant en désordre.
Les habitudes innocentes que les vendeurs prennent
pour de l’arrogance
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“Quand je vois une fille avec une épaisse couche de fond de teint et du rouge à lèvres se diriger vers les cabines d’essayage avec des vêtements blancs, je prie pour qu’il n’y ait pas de cols roulés et de robes tricot”, avoue Olga, qui travaille dans un magasin de prêt-à-porter. Le maquillage peut laisser des traces qui sont difficiles à nettoyer.
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Les vendeurs sont inquiets quand les gens corpulents essayent d’enfiler les vêtements d’une taille en-dessous de la leur, au risque de les détendre voire de les déchirer.
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Les clients avec des enfants représentent un risque particulier pour le magasin. Souvent, les gens ne surveillent pas leurs bambins ou les laissent faire ce qu’ils veulent, sans penser qu’ils peuvent déranger les autres.
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Ceux qui aiment bavarder avec les vendeurs leur font perdre du temps et de l’énergie. “Il y a des gens qui cherchent un conseil, ça va, mais il y a des personnes chronophages qui ne font que se balader. C’est bien triste, car mon travail consiste à répondre à leurs questions. Souvent, leur volonté n’est pas de faire du mal, ils sont simplement curieux ou n’ont peut être personne avec qui échanger. Mais moi, ça m’irrite.”
Un comportement qu’on qualifie d’impoli, pour ne pas dire plus
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Les vêtements laissés en plan dans la cabine, ce n’est pas cool. N’hésite pas à retourner les vêtements qui sont à l’envers et à les remettre sur leurs cintres, cela ne demande pas beaucoup d’efforts, mais ça facilite grandement le travail du vendeur.
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Il n’y a rien d’agréable à accueillir les clients qui entrent avec de la nourriture ou des boissons, alors que presque toutes les boutiques l’interdisent.
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Il s’avère que les clients qui cherchent querelle ne sont pas rares. Une utilisatrice de Pikabu qui a été vendeuse dans une boutique de lingerie pendant deux ans raconte que “tous les jours on a affaire à au moins un râleur. On prend l’habitude, c’est vrai, mais parfois ils arrivent à te toucher au vif.”
Bonus :
ce libraire ne s’est jamais fait traiter de manière grossière
Et toi, es-tu un client exemplaire ou as-tu déjà été auteur d’un couac de cette liste ?
Quelle a été la réaction des vendeurs ?
N’hésite pas à partager ton expérience avec nous dans les commentaires !