10 Candidats racontent la question la plus folle qu’on leur ait posée en entretien

Les entretiens d’embauche comportent souvent des questions classiques, comme " Comment décririez-vous votre style de travail ? " ou " Pouvez-vous me parler d’une situation difficile que vous avez rencontrée au travail ? ". Mais parfois, les candidats tombent sur des questions inattendues qui les prennent au dépourvu. Tour à tour amusantes, étranges, voire carrément déroutantes, ces interrogations peu conventionnelles révèlent la créativité — ou l’excentricité — des recruteurs.

• J’ai eu un entretien où l’on m’a demandé ce que je faisais pendant mon temps libre. J’ai répondu : " Je lis, je regarde des films et je cuisine. " Le recruteur a enchaîné : " Qu’est-ce que vous cuisinez ? Et pourquoi vous n’en avez pas apporté ? " J’ai ri, avant de me rendre compte qu’il ne plaisantait pas. © Turko_the_Fair / Twitter

• Assis face au responsable du recrutement, j’étais confiant — jusqu’à ce qu’il me demande : " Si vous étiez un appareil de cuisine, lequel seriez-vous ? " Mon cerveau a bugué. Un mixeur ? Non, trop chaotique. Un grille-pain ? Trop basique. Alors j’ai lâché : " Un frigo ! Je garde mon sang-froid sous pression. " Il a souri. J’ai eu le poste.

• J’ai passé un entretien en ligne avec un candidat. Je lui ai dit qu’il pouvait m’envoyer un message s’il avait d’autres questions. Il l’a fait... pour me demander quelle était la teinte exacte du mur derrière moi. © Inga_Kudracheva / Twitter

• Le recruteur a feuilleté mon CV avec un sourire. " Impressionnant “, a-t-il dit. Mais passons aux choses sérieuses. Imaginez : vous êtes responsable des finances ici, et un jour, vous remarquez une anomalie dans les comptes. Minime, mais suspecte. Que faites-vous ? ” J’ai hésité. " Je la signalerais, évidemment. " Il a hoché la tête. " Et si vous découvriez que votre supérieur en est l’auteur ? " L’atmosphère s’est tendue. Mon estomac s’est noué. " Je le signalerais aussi. " Il m’a observé, puis a esquissé un sourire. " C’est ce qu’a dit le dernier. Il n’a pas tenu longtemps. "
  Soudain, je ne savais plus si je voulais vraiment ce poste.

• Lors d’un entretien pour un poste d’éboueur, le recruteur m’a demandé si j’avais une petite amie, puis a déblatéré pendant cinq minutes sur le fait que " les jeunes ne se marient plus ". Ensuite, il m’a demandé ce que je voulais éviter dans ce travail. Je ne savais pas quoi répondre. Je lui ai demandé de préciser, mais il a juste répété la question encore et encore, jusqu’à s’énerver parce que je ne comprenais pas. Puis il m’a prié de partir. © forgotmyfirstname** / Reddit

• Le recruteur a parcouru mon CV avant de lancer : " Si votre partenaire obtenait le poste de ses rêves à l’étranger, vous le suivriez ou resteriez-vous ici ? " Ma bouche s’est asséchée. " Euh... quel est le rapport avec ce poste ? " Il a haussé les épaules. " Nous investissons dans des employés sur le long terme. Si vous êtes prête à nous quitter par amour, autant le savoir maintenant." J’ai ri nerveusement. " Je trouverais un moyen de concilier les deux. " Il a approuvé. " Bonne réponse. Mais la plupart des gens n’y arrivent pas. " En partant, je me demandais si je venais de rater un entretien... ou un test de loyauté.

• " Si vous étiez un arbre, lequel seriez-vous ? " Je postulais pour un poste d’analyste, alors j’ai répondu : " Un arbre de décision. " J’ai été embauché. © ntlslayer95 / Reddit

• Une fois, j’ai passé un entretien pour un poste administratif dans un salon de tatouage. Le responsable RH m’a demandé mon compte Instagram. Sans réfléchir, je lui ai tendu mon téléphone, pensant qu’il voulait juste noter mon pseudo. Mais au lieu de ça, il s’est mis à scroller mes publications, examinant mes photos et même le nombre de likes. Puis il m’a regardée et a demandé : " Pourquoi certaines de vos photos ont moins de likes que d’autres ? " Comme si ça avait un rapport avec le poste.

• Dans la section " compétences " de mon CV, j’avais indiqué : " Excellente mémoire et bonne résistance au stress. " Une entreprise m’a contacté, et lors de l’entretien, le patron m’a soudainement demandé : " Vous dites avoir une bonne mémoire. Pouvez-vous me rappeler mon prénom ? " Avec assurance, j’ai répondu : " Robert. " Il a secoué la tête. " En fait, c’est Léo. " Sans me démonter, j’ai ri : " Dans ce cas, rayez la mémoire. " Tout le monde a ri, et malgré ce faux pas, j’ai été embauché — et j’y ai travaillé pendant des années.

• L’entretien se passait à merveille... jusqu’à ce que mon futur patron dise : " Dernière chose. Montrez-moi les trois dernières photos de votre téléphone. " J’ai ouvert ma galerie, nerveuse. Première photo : moi avec ma sœur jumelle. Son regard s’est illuminé, et d’un ton soudainement grave, il a demandé : " Vous échangez parfois vos places ? " L’atmosphère est devenue étrangement tendue. J’ai ri jaune. " Comme pour tricher en cours ? Peut-être une ou deux fois. " Mais il n’a pas ri. Il a fixé la photo, tapotant son bureau. " Et maintenant ? "
  Sa question m’a glacée. Ce n’était pas une simple conversation. J’ai forcé un sourire. " Non, plus maintenant. "
  Il a hoché la tête et m’a fait signe de passer à la photo suivante.

Ces moments imprévus en entretien ne mènent pas toujours au stress ou à la déception. Parfois, ils ouvrent des portes vers des opportunités professionnelles inespérées.