20 Tatouages réalistes en 3D que seules les personnes les plus courageuses oseront se faire
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Lorsque l’on travaille dans le commerce, mieux vaut être doté d’une sacrée force de caractère. Les vendeurs ont chaque jour affaire à des personnes très variées, et doivent tolérer leur comportement parfois étrange, ainsi que leur impolitesse. Bien évidemment, les clients parfaits existent. Il y en a très probablement quelque part... dans un univers parallèle. Mais en attendant, bienvenue dans le monde imparfait et un peu fou des clients de supermarchés.
Chez Sympa, nous avons découvert quels sont les comportements des acheteurs qui mettent les vendeurs en rogne et transforment un sourire sincère en un rictus tendu. Et en guise de bonus, à la fin de l’article, tu liras deux histoires qui prouvent que dans le travail de vendeur, il y a aussi des moments positifs.
Aujourd’hui, crise oblige, acheter un article à son prix d’origine paraît fou aux yeux de certaines personnes. Beaucoup d’acheteurs veulent absolument obtenir leurs articles pour moins chers ou recevoir quelque chose en cadeau, même si le prix de départ était tout à fait convenable.
La phrase “Le client est roi” a été inventé en 1909 par Harry Gordon Selfridge, le fondateur d’un hypermarché à Londres, et encore aujourd’hui, il s’agit d’une devise à laquelle se tiennent toutes les entreprises, prêtes à exécuter le moindre caprice de leurs clients. Y compris les magasins et supermarchés. Souvent, les acheteurs abusent de cette règle tacite et se plaignent de manière non justifiée. Les vendeurs, quant à eux, tolèrent ces abus de pouvoir, car ils savent qu’il suffit parfois d’un seul appel de la part du client pour qu’ils perdent leur travail.
Je tiens un rayon avec des fruits et légumes. Récemment, un homme bien habillé est arrivé, et a directement commencé à me tutoyer : “Donne-moi des tomates et des concombres, 1 kilo chacun”. J’étais de bonne humeur, et j’ai immédiatement commencé à ranger les légumes dans un sac. Je prends les tomates, et je vois qu’il a un air mécontent. Il me dit alors : “Qu’est-ce que c’est que ça ?” Je n’ai pas tout de suite compris quel était exactement le problème. J’ai cru avoir choisi une mauvaise tomate... Mais non, elles étaient toutes parfaites. Le type continue : “Je paie pour des tomates, et toi, tu me mets des feuilles. Enlève-les ou fais-moi une réduction !” Là, j’ai craqué, et j’ai refusé de le servir. Il m’a promis de revenir et de me punir sévèrement. Bah, je l’attends toujours. Je joins ci-dessous une photo de ces horribles feuilles. © radj013 / Pikabu
Lorsqu’un caissier se prépare à commencer son service, il doit recalculer sa caisse. Mais souvent, les clients s’approchent de lui et commencent à lui poser diverses questions, l’embrouillant ainsi dans ses comptes. À part servir les clients à la caisse, le vendeur doit aussi ranger la marchandise, vérifier si l’emplacement des étiquettes de prix est correct, conseiller les acheteurs, et faire l’inventaire. Ainsi, mieux vaut ne pas les distraire pour rien.
Au supermarché, certains clients veulent absolument faire rentrer tous leurs achats dans un seul sac en plastique, le bourrent à fond et ne veulent pas le solidifier avec un second sac. Alors, tout craque, leurs courses se retrouvent par terre en vrac, et quelqu’un doit payer pour tout ça : soit le vendeur, soit l’acheteur. Sans compter qu’il faut nettoyer la caisse, ce qui ralentit le processus du service à la clientèle.
Les gens prennent souvent du sucre ou de la farine au kilo, et les mettent dans un seul sachet. À la caisse, je peux accidentellement m’y accrocher avec mon ongle et le déchirer. Et tout va s’éparpiller. À l’inverse, certains acheteurs mettent chaque article — les brosses à dents, le lait, la lessive en poudre — dans des sacs en plastique différents, ce qui est aussi embêtant, car il faut déballer chaque produit, le scanner, puis le mettre de nouveau dans le sac. Il existe aussi des acheteurs qui n’utilisent pas du tout de sacs. Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi ? © LUKI / YouTube
Les échantillons ne sont pas des cadeaux, ils doivent permettre aux clients de découvrir d’autres produits pour les acheter éventuellement plus tard. Ils doivent être fournis gratuitement. Cependant, chaque magasin a ses propres règles : généralement, les échantillons de parfum sont offerts à partir d’une certaine somme d’achat, et les échantillons de crème sont proposés par le vendeur, s’il pense que le client est réellement intéressé et qu’il en a besoin.
Un jour, je vendais des parfums — les restes d’une boutique en ligne qui fermait ses portes. Avant d’acheter, on pouvait tester des échantillons. Une cliente a choisi quelques bouteilles, a payé, et m’a demandé : “Ces bouteilles de parfum sont les dernières que vous ayez ?” “Oui”, lui ai-je répondu. Et là, elle me lance : “Bon, je vais donc aussi prendre les échantillons, vous n’en aurez plus besoin de toute façon”. Et elle commence à se servir et à les mettre dans son sac. Elle était sincèrement étonnée que je refuse de les lui donner. © torbova / Pikabu
Si un produit est cassé ou abîmé, le vendeur est souvent considéré comme financièrement responsable : en cas de souci, c’est lui qui paiera, et non l’acheteur. Voilà pourquoi, le plus souvent, en cas d’objet accidentellement cassé sur le tapis roulant, c’est le caissier qui devra rembourser la valeur de l’article. Cela dit, il existe une catégorie de clients qui endommagent particulièrement les produits.
Nous sommes allés dans un magasin. Là-bas, il y a une boulangerie qui vend des petits pains déposés dans des genres de boîtes en bois recouvertes d’une vitre dans laquelle se trouvent des trous. À côté, se trouvent des pinces et des gants jetables. Bref, ma femme met les gants, prend une pince, et commence à remplir un sac en plastique de petits pains. Je me retourne, et soudain, je l’entends se disputer avec quelqu’un. Pendant qu’elle attachait le sac de petits pains, une femme s’est approchée et a glissé sa main nue dans la boîte pour toucher et vérifier la température des brioches : elle voulait savoir si elles étaient chaudes ou non. Face à l’indignation de ma femme, elle s’est indignée en disant qu’elle l’avait fait avec le dos de sa main. © Fvost / Pikabu
Parfois, les acheteurs viennent enguirlander le caissier pour des erreurs qui ne concernent pas du tout son travail. Par exemple, il arrive qu’un article ait un prix dans le rayon, mais que lors du passage en caisse, il en ait en fait un autre (si les employés n’ont pas encore eu le temps de changer l’étiquette). Le client revient alors furieux et commence à agiter la facture devant le visage du pauvre employé qui n’y peut rien. Ou encore, il arrive qu’il faille nettoyer quelque chose dans le magasin, mais que le caissier ne peut pas quitter son poste de travail, ce qui contrarie les clients.
Le caissier passe les articles qui se trouvent sur le tapis roulant au lecteur optique en espérant que chaque personne soit capable de surveiller ses achats et d’utiliser la barre de caisse avec l’inscription “client suivant”.
Lorsque je travaille, j’ai un écran devant moi et je ne regarde pas toujours le client : j’ai besoin de me concentrer, car je dois non seulement m’occuper de la marchandise, mais aussi de l’argent. Et si les achats ne sont pas séparés, le caissier ne se rend pas compte et passe aussi au lecteur les articles suivants. Le pire, c’est que personne ne nous arrête jamais pour nous prévenir. Mais une fois que c’est fait, ils nous accusent d’avoir voulu les arnaquer. LUKI / YouTube
Il existe une catégorie de personnes qui énerve non seulement les caissiers, mais aussi les autres clients. Nous parlons de ceux qui se souviennent qu’ils ont oublié de prendre quelque chose après que le caissier a déjà commencé à scanner leurs articles. Et au lieu d’aller chercher ce dont ils ont besoin après avoir payé ce qu’ils ont déjà pris, ils se précipitent immédiatement dans les rayons à la recherche du produit manquant, en laissant ainsi le caissier en tête à tête avec la file d’attente mécontente. Et cela irait si ces personnes revenaient dans la minute... Mais non. Ce serait beaucoup trop facile. Dans des cas pareils, le caissier a au moins cinq minutes de stress assuré.
Les vendeurs doivent tout le temps lutter contre le stress généré par les clients : très souvent, ces derniers ne se rendent même pas compte à quel point leurs questions sont inappropriées ou étranges.
Le magasin est obligé de servir tous les clients qui sont entrés dans l’espace commercial avant sa fermeture. Il existe des personnes qui comprennent qu’elles doivent se dépêcher, mais il y en d’autres qui se promènent dans les rayons comme si de rien n’était, malgré le temps qui presse. À cause d’elles, les vendeurs doivent faire des heures supplémentaires.
Certains acheteurs traitent les employés comme du personnel de service, les regardent de haut et n’essaient même pas de rester polis.
À côté de chez moi, il y a un magasin de produits chimiques ménagers. Un jour, un vendeur assez étrange y est apparu. Il parlait avec absolument tous les clients en vers, toujours de bonne humeur, le sourire aux lèvres. J’avoue, je n’y faisais pas très attention. Je prenais tout simplement la monnaie et la facture en silence, en disant merci une fois sur deux. Comme tous les autres. Maintenant, il n’y travaille plus, et je n’ai réalisé que récemment qu’à chaque fois, il devenait de plus en plus sombre et souriait de moins en moins.© “Подслушано” / Vk
Parfois, lorsqu’un acheteur paie en argent liquide, le vendeur peut accidentellement donner plus de monnaie que nécessaire. Dans les situations du genre, les clients se comportent de différentes manières : les personnes consciencieuses rendent immédiatement l’argent en trop au caissier, alors que d’autres le gardent. Toute la responsabilité de cette erreur repose alors sur les épaules du vendeur et la somme sera déduite de son salaire. Sans compter le stress que l’employé ressentira après toute cette histoire.
Je travaillais comme caissier dans un supermarché. Lorsque nous avons vérifié ma caisse, nous avons découvert qu’il manquait 190 euros. Après avoir recalculé plusieurs fois avec l’administrateur, nous avons compris qu’il s’agissait d’une erreur de ma part. À l’époque, j’avais un salaire de 800 euros. Je suis rentré chez moi bouleversé. Le lendemain, l’administrateur m’appelle et me dit : “Tes 190 euros sont revenus !” J’étais bouche bée : “Comment ça ?!” Il m’a répondu : “Hier, tu as rendu à une cliente sa monnaie en pensant qu’elle t’avait donné 200 euros à la place de 20. Elle est joyeusement partie sans rien dire, mais aujourd’hui, elle a ramené l’argent. La cliente a raconté qu’elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Elle ne s’y attendait pas, mais sa conscience la rongeait de l’intérieur. Je lui ai offert une boîte de chocolats de ta part”. © val2590my / Pikabu
Pendant les courses, de nombreux parents baissent la garde avec leurs enfants et ne font pas attention à leur comportement. C’est compréhensible : il y a autre chose à faire. Cependant, il arrive aussi que les enfants se perdent dans les hypermarchés, se cognent aux vitres, goûtent les aliments sans permission, restent coincés entre les rayons, et gênent les autres clients. Et c’est uniquement la faute des mères et des pères.
Ça s’est passé dans un magasin de construction. Pendant que j’étais en train de choisir des articles, une femme est entrée dans le magasin et s’est dirigée directement vers moi : “Pardon, où est-ce que se trouve le rayon peinture ?” Puis, après m’avoir regardé de plus près (ma tenue ne ressemblait pas du tout à celle des consultants en vente), elle a continué : “Ah... Vous n’êtes pas vendeur, vous êtes client ? Excusez-moi”, puis elle s’en est allée pour parler à un vendeur.
J’avais déjà choisi tout ce dont j’avais besoin, et lorsque je me rendais à la caisse, je l’ai entendu dire : “Oui, j’ai déjà posé la question à vos vendeurs, mais personne ne peut me répondre. C’est ce que vous appelez des employés, ça ?” Je m’approche pour payer, je tends l’argent. Le caissier compte l’argent en souriant et me dit : “Vous êtes un mauvais vendeur. Vous êtes viré !”. J’ai pris ma monnaie en rigolant. La dame avait l’air gênée." © 2.718 / Pikabu
Un jour, je vendais des fraises au bord d’une autoroute dans la banlieue de Lyon. Soudain, une voiture qui avait l’air assez chère s’est arrêtée, et un homme à l’apparence plutôt aisée me demande : “Combien coûtent les fraises ?” Je lui réponds : “4,50 euros le kilo”. “C’est trop cher, me dit-il, et si j’en achetais deux pour 9 euros ?” Il les a achetées et s’en est allé. © metezhnik / Pikabu
À ton avis, est-ce que ces vendeurs ont raison de se plaindre? Ou peut-être penses-tu qu’ils n’ont pas tout à fait raison ? N’hésite pas à partager ton avis dans les commentaires !