19 Souvenirs d’enfance douloureux qui donnent la chair de poule

Histoires
Il y a 1 an

Les enfants prennent beaucoup de choses à cœur, car leur âme est pure et ils croient sincèrement à la bonté et à la justice. Malheureusement, tôt ou tard, les lunettes roses à travers lesquelles ils regardent le monde sont brisées par la dure réalité. Ces évènements de l’enfance laissent une trace dans la mémoire d’une personne pendant de nombreuses années, et parfois pour la vie.

Chez Sympa, nous pensons que rares sont les personnes qui n’ont pas vécu des moments bouleversants à un jeune âge et qu’il n’y a pas lieu d’avoir honte de tels souvenirs. Au contraire, en s’en souvenant, les adultes d’aujourd’hui peuvent éviter de mal se comporter avec leurs enfants.

  • Nous vivions en difficulté, parfois nous n’avions même pas d’argent pour le pain. C’était le réveillon du Nouvel An. Je suis allée à la maternelle, il y avait un sapin de Noël et le Père Noël. À la fin de la fête, tous les enfants, sauf moi, ont reçu des cadeaux, mais je n’en ai pas eu : nous n’avions soi-disant pas remis l’argent. Ma sœur m’a ramenée à la maison en larmes. Ma mère est allée le lendemain pour savoir pourquoi son enfant n’avait pas reçu de cadeau, car nous avions participé dans la cagnotte. Il s’est avéré que le directeur avait mis l’argent ailleurs et l’avait oublié. Et l’éducatrice a apporté un cadeau à ses frais après les vacances et a demandé pardon. Mais cette honte, cette gêne, lorsque vous êtes seul sans cadeau et que tout le monde vous regarde avec moquerie, vous ne pouvez pas l’oublier. © Podslouchano / VK
  • Cette année-là, on m’a fait une coupe garçon, alors que ma sœur avait les cheveux longs. La raison était simple : ma sœur savait faire sa propre queue de cheval, mais pas moi, et ma mère était trop paresseuse pour s’en occuper. Mais le pire, c’est qu’à Noël, ma mère, en riant, nous a offert à ma sœur et à moi un chouchou de fourrure qui était très à la mode. J’en ai été blessée jusqu’aux larmes alors qu’elle en a rigolé. © Podslouchano / VK
  • Une fois, un garçon de la maternelle qui m’aimait bien m’a donné un cœur en plastique brillant. Un jour, je jouais dans la cour, et une fille que je ne connaissais pas s’est approchée de moi. Je lui ai montré mon cœur, on a joué un moment, puis elle est partie rejoindre sa mère. Et cette femme est venue me voir et m’a dit : “C’est le jouet de ma fille, rends-le moi !” Elle m’a arraché le cœur des mains et a rapidement quitté l’aire de jeu avec sa fille. J’ai couru vers les adultes qui étaient assis plus loin, et ils ont soupiré, mais bien sûr, ils ne pouvaient rien faire. Jusqu’à présent, ça me fait mal d’y penser. © Suvor / Pikabu
  • Nous étions sur un bateau : maman, moi (j’avais environ cinq ou six ans) et mon grand frère adolescent. On a navigué jusqu’à l’île, elle m’a déposé et m’a dit : “Maintenant, tu vas vivre ici. Et nous allons partir.” Et ils sont partis sans moi. Je me tenais sur la rive, couvert de larmes et de morve, et je regardais le bateau qui s’éloignait au loin. Trois minutes ont semblé être une éternité. Et puis ma mère et mon frère ont décidé de revenir en arrière et de rire : “Oh, allez, on ne peut pas laisser un bébé sur une île ! Pourquoi tu pleures ?” Sympa la blague... © Pikabu1914 / Pikabu
  • L’été. Il fait chaud. Une fille, qui vient d’obtenir son diplôme de CM2, invite ses camarades de classe à sa fête d’anniversaire. La table est couverte de fruits mûrs, la pastèque et le melon refroidissent dans la baignoire, et son père apporte un gâteau préparé par une connaissance. La fille porte une nouvelle robe et une coiffure. Le banquet des enfants est prévu pour 11 heures. Mais à 11 heures, à midi et même à 13 heures, personne ne vient. Ce n’est que le lendemain que la jeune fille apprend que ses camarades de classe se sont réunis et ont passé toute la journée dans un parc d’attractions.
    Hier, c’était mon 29e anniversaire. Je pensais que cette blessure avait disparu depuis longtemps. Mais ! Ma propre mère, ma grand-mère et les parents de mon mari ont oublié de me féliciter. Merci beaucoup à mon époux et à mes enfants : ils ont fait de gros efforts pour me remonter le moral. Peu importe l’âge que vous avez, vous êtes toujours le même enfant vulnérable et rancunier au fond de vous. © GrustniyEzh / Pikabu
  • J’avais 10 ans et j’ai eu mes règles pour la première fois. Je ne savais pas quoi faire, alors j’en ai parlé à ma mère. Maman a dû s’inquiéter, car c’était un peu tôt. Bref, le même jour, quand mon père est rentré du travail, elle lui a dit dès la porte : “Et le jour J de notre Léa est arrivé”. Et puis elle l’a dit à sa mère (ma grand-mère) que je n’aimais pas. J’étais très gênée, pas même par le fait que j’avais mes règles, mais par le fait que tout le monde autour de moi le sache. © Maria Denisuk / ADME
  • Dès l’âge de six ans, ma mère me traitait de grosse et me faisait suivre toutes sortes de régimes. Je me souviens être allée chez les voisins et leur avoir demandé quelque chose à manger parce que j’avais vraiment faim. Je suis grande maintenant, mais la petite fille qui a peur d’être punie pour avoir mangé est toujours en moi : je cache les friandises à mon petit ami et je me déteste pour cela. © reptilhart / Reddit
  • Quand j’avais neuf ans, on m’a prescrit des lunettes et mon père et moi sommes allés les acheter. J’étais contente : je trouvais qu’elles m’allaient bien. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai demandé à ma mère son opinion, et elle m’a dit qu’elles m’enlaidissaient et que j’étais mieux sans elles. Bien sûr, à partir de ce moment-là, j’étais sûre d’être affreuse avec des lunettes, car ma mère ne mentait jamais. Elle a aussi toujours soupiré que j’avais un énorme nez ; “Un bec comme celui de ton père”. Oh, eh bien... Dès que j’aurai l’argent, je ferai une rhinoplastie. © Angelyn Tan / Quora
  • Très souvent, les parents favorisent un enfant en fonction de l’ordre de sa naissance. Vous emménagez dans une nouvelle maison ? La plus grande chambre va à l’aîné, la suivante au deuxième enfant et ainsi de suite. L’ordinateur est également acheté en priorité pour l’enfant le plus âgé, même si l’autre enfant fait partie d’un club informatique et en a besoin beaucoup plus. L’aîné choisit le siège dans lequel il veut monter dans la voiture, et ainsi de suite. Il est difficile de grandir en sachant que l’on n’aura jamais le droit de premier choix dans sa famille, simplement parce que l’on n’est pas né le premier. Et je ne peux rien y faire, ce qui est particulièrement frustrant. © Anonymous / Quora
  • Un jour, j’ai partagé avec ma mère le secret de mon petit ami. Je voulais lui parler tranquillement du premier amour et de tout ça, mais elle a immédiatement entraîné mon père dans la conversation. Ils ont tous les deux fini par me crier dessus et m’ont ordonné de rompre avec mon copain. © inaconferenceroom / Reddit
  • Quand j’étais petite, j’avais l’habitude d’épargner de l’argent : je récupérais la monnaie, et parfois mes parents me donnaient des pièces pour ma tirelire. Finalement, après un certain temps, j’ai eu une grosse somme d’argent pour un enfant. Je rêvais d’un livre de coloriage et j’étais heureuse de pouvoir en acheter un. Mais un matin quand je me suis réveillée, je ne trouvais pas l’argent. En demandant à ma mère, j’ai obtenu la réponse suivante : “Qu’est-ce qui te fait croire que c’est ton argent ? C’est moi qui te l’ai donné, alors c’est moi qui le récupère.” Cela m’a beaucoup blessée et j’ai pleuré pendant des jours. © Podslouchano / VK
  • Mes parents n’allaient jamais aux événements auxquels je participais, notamment aux concerts de ma chorale. C’était très frustrant de voir que les familles de mes camarades de classe les encourageaient pendant le spectacle et que ma mère et mon père n’étaient pas là. Un jour, j’ai apporté à la maison un de mes programmes de spectacle de la chorale pour le montrer à mes parents et le lendemain, je l’ai trouvé dans la poubelle. J’étais très triste. © mousely / Reddit
  • Je me souviens que j’avais environ quatre ans, j’étais dans les bras de mon père. Mon oncle est allé dans les bois et a ramené les premières fraises. Il m’en a tendu quelques tiges avec quatre baies dessus, elles étaient encore rose pâle et partiellement vertes. J’avais hâte de les goûter. Mais alors le deuxième oncle s’est approché et m’a demandé de les lui faire voir. Et que ce soit par plaisanterie ou sérieusement, il a pris et mangé toutes les baies devant moi, mais a promis de me dédommager pour la perte. J’ai été choquée, c’est le moins qu’on puisse dire. Chaque fois que je le rencontrais depuis lors, au lieu de lui dire bonjour, pendant des mois, je pointais mon doigt vers lui et disait à voix haute : “Voleur !” Bientôt, mon oncle en a eu assez et m’a apporté une belle montre comme cadeau. Vous savez, il m’a donné une montre, mais je ne lui ai pas pardonné... © Kinvrig / Pikabu
  • Ma grand-mère m’a appris à tricoter quand j’avais cinq ans. J’ai donc tricoté une écharpe pour ma mère avec ce que j’avais. Le rose et le vert étaient, à mon avis, sublissimes. Maman riait tellement, il fallait la voir. Elle n’a pas voulu la porter, bien sûr. J’étais terriblement offensée sur le moment, mais avec le temps, j’ai réalisé qu’elle ne s’intéressait tout simplement pas à moi. © Larissa Anatolyevna
  • J’étais un enfant difficile. Quand j’avais quatre ans, ma mère en a eu tellement assez de mes bêtises qu’elle a mis mes affaires dans un petit sac et m’a jeté à la porte. Elle a dit qu’elle ne pouvait pas me supporter et qu’elle n’en pouvait plus. J’ai attendu quelques minutes et je suis parti. Ma mère, bien sûr, a couru après moi et m’a ramené à la maison, en espérant que je réfléchirais à mon mauvais comportement. En fait, la seule chose dont je me suis rendu compte, c’est que je n’étais pas aimé, une douleur que j’ai ressentie tout au long de ma vie. © Paul Lowin / Quora
  • Je me souviens qu’enfant, j’adorais dessiner et offrir mes créations à tous les membres de la famille. Un jour, j’ai décidé de faire plaisir à mon grand-père en le dessinant avec une voiture. Je lui ai honorablement remis le dessin, mais il l’a jeté en disant : “C’est pour les filles !” J’ai tellement pleuré et mon père était furieux, se disputant avec mon grand-père pendant plus d’une heure. Depuis, je n’ai plus jamais pris un crayon ou un feutre, j’étais dégoûté par les dessins. Ce n’est qu’à un âge plus avancé que je me suis inscrite dans une école d’art. Voyons de quoi je suis capable ! © Palata № 6 / VK
  • Quand j’étais adolescente, mes camarades de classe ne m’aimaient pas et me harcelaient . Par exemple, ils ont pris mes clés de maison et les ont cachées dans la table d’un autre élève avec une note : “Ne les lui rends pas”. Ma maîtresse a trouvé cette note, mais ni elle, ni ma mère (également professeur) n’ont fait quoi que ce soit pour me protéger. Ma mère a seulement dit qu’ils étaient juste jaloux. Mais ce n’était pas le cas. En fin de compte, aucun de mes camarades de classe n’a eu ce qu’il méritait. Maintenant, j’ai 35 ans, je suis une femme qui a réussi, mais je n’ai pardonné à personne. © MostUniqueClone / Reddit
  • J’ai invité la moitié de la classe à ma fête d’anniversaire, et la fille Matilde aussi. Puis, quand c’était l’anniversaire de Matilde, elle m’a dit, “Désolée, je ne fête pas mes anniversaires”. J’avais tellement pitié d’elle que je lui ai acheté un cadeau (un jeu) et je le lui ai présenté à l’école. Et puis on m’a dit en confidence que la moitié de la classe était à sa fête d’anniversaire. Cela m’a tellement blessée. © jeinorl / Pikabu
  • Je me souviens de la première fois où ma mère m’a acheté des boucles d’oreilles en or avec des pierres rouges, magnifiques. Je les ai portées. En été, nous allions rendre visite à la sœur de ma mère, qui avait aussi une fille plus âgée. Elles ont fini par persuader ma mère d’échanger mes boucles d’oreilles contre d’autres, moches et, comme il s’est avéré plus tard, pas en or. C’était vraiment injuste. Et je n’ai jamais porté ces boucles d’oreilles. © Oksana Ternovtseva

Quels souvenirs d’enfance t’ont marqué à vie ?

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