20+ Personnes qui sont prêtes à payer cher pour pouvoir dormir ne serait-ce qu’un tout petit peu

Il y a 4 ans

Chacun d’entre nous a probablement déjà vécu une période durant laquelle il ne souhaitait qu’une seule chose au monde : dormir. Durant ces moments-là, tu commences à apprécier toutes les joies simples : un lit confortable et propre, et ton oreiller préféré sous la tête. De plus, à cause du manque de sommeil, il arrive non seulement que notre corps souffre de fatigue, mais que des histoires drôles se produisent, car après tout, à un moment donné, le cerveau refuse tout simplement de fonctionner correctement.

Récemment, à la rédaction de Sympa, nous nous racontions des situations marrantes qui étaient liées à un manque de sommeil, et il s’est avéré que les internautes ont, eux-aussi, des histoires drôles à partager sur ce sujet qui est particulièrement pertinent pour les personnes très occupées. Toutes ces histoires ont été rassemblées dans cette sélection de personnes qui ont un besoin urgent de dormir avant que quelque chose de grave ne leur arrive.

Avant, j’avais un travail de nuit. Une fois, une amie et moi sommes allées nous amuser dans une boîte de nuit directement après le travail. Je ne me souviens même pas de m’être endormie chez elle, car je tombais déjà de fatigue. Le lendemain, mon patron m’a appelée pour savoir comment s’était passé mon service de la veille, car en ce temps-là, il était en congé. J’ai ouvert les yeux, et n’ayant pas tout de suite compris où je me trouvais, je lui ai lancé que j’avais pris la relève de jour, puis j’ai raccroché pour continuer à dormir. Le patron a contacté le département des ressources humaines et s’est disputé avec tout le monde... Mais après, c’est moi qui ai eu des ennuis.
Mes collègues et moi revenions de la présentation du rapport que nous faisions devant la direction régionale de notre entreprise. La veille, tout le monde s’inquiétait, se préparait, et nous étions tous restés éveillés pendant toute la nuit. Pour que notre conducteur ne s’endorme pas, nous avons décidé de jouer au jeu “trois vœux à la lettre...”. Par exemple, tu dois dire ce que tu voudrais à la lettre B : une banane, un beignet, un bonnet. Une employée a reçu la lettre V : “De la viande, du vin, et vormir”. Puis, elle s’est immédiatement endormie.

Je suis arrivée au travail dans cet état, et j’ai compris que j’avais besoin d’un congé. De toute urgence.

J’ai eu une semaine difficile, et j’étais très fatigué. J’ai donc décidé de me coucher plus tôt que d’ordinaire. Je me sentais déjà comme un zombie ambulant. Et voilà que je m’endors et que je commence à rêver que mes deux premiers cours ont été annulés, et que je pouvais continuer à dormir encore un peu. Mais même pendant mon sommeil, je réalisais que mon réveil était réglé à 6 h 50, et qu’il fallait donc changer l’heure de la sonnerie. Je me suis réveillé, j’ai pris mon téléphone, j’ai commencé à changer l’heure, et c’est là que je me rends compte que j’avais fini mes études supérieures il y a déjà quelques années, et que le lendemain matin, c’est au travail que je devais me rendre. Complètement triste, je suis allé dormir les quelques heures qui me restaient. © ElektroOniks / pikabu

Avant ses 1 an, mon fils aîné ne dormait pas très bien. En fait, il ne dormait jamais ! JAMAIS ! Et tant qu’il ne dormait pas, il mangeait ou criait. Pour moi, aller travailler était une véritable joie, parce que je pouvais dormir 40 minutes durant mon trajet en bus. Oui, je pouvais m’endormir n’importe où : il me suffisait de m’appuyer quelque part. Tout d’abord, j’ai découvert qu’il est possible de dormir debout, puis, qu’il est réellement possible de dormir en marchant. Depuis, plus de 20 ans ont passé, mais j’ai quand même tout le temps envie de dormir. © Doddy / pikabu
Lorsque ma fille est née, je ne savais pas que j’allais devoir oublier ce que voulait dire dormir pour les trois ans à venir. Un jour, mon mari est parti en mission, ma belle-mère est tombée malade, et ma mère se trouvait dans une autre ville. Bref, je suis restée toute seule avec un bébé d’un mois. J’ai eu droit à deux semaines de cauchemar, lors desquelles nous dormions deux heures par jour. Ou devrais-je plutôt dire que c’est moi qui dormais deux heures, car ma fille s’endormait facilement dans mes bras, à condition que je la porte en me promenant dans tout l’appartement et que je lui chante des berceuses. Lorsque mon mari est revenu de mission et que nous nous sommes comme d’habitude réveillés en pleine nuit à cause des pleurs de notre fille, voilà ce qu’il a vu : j’ai pris mon oreiller et j’ai commencé à le bercer, assise sur le lit. C’était une merveilleuse époque.
Mon mari et moi avons eu des jumeaux. C’était une période très difficile. Et voilà qu’une nuit, nous avons finalement réussi à les mettre au lit. Mon mari est allé aux toilettes, et moi, j’ai eu envie d’aller boire. Je me suis tranquillement assise dans la cuisine dans le noir. Il sort des toilettes, ne me retrouve dans aucune des chambres, et ne me remarque pas dans la cuisine non plus à cause du noir. Il a fait le tour de l’appartement, puis a accouru dans la cuisine, a allumé la lumière, et m’a lancé avec un regard fou : “Je pensais que tu t’étais enfuie !”. Il a réellement eu peur. Mais, à vrai dire, j’y avais pensé. © rusvod17 / pikabu

Il y a environ une semaine, j’ai jeté une cuillère à la poubelle et placé un pot de miel vide dans l’évier. Avant-hier, j’ai longuement cherché mon dentifrice : il s’est avéré que la veille, j’avais mis le tube dans le frigo. Vendredi, j’ai essayé de faire rentrer la clé dans la serrure en la tenant à l’envers. Et il y a quelques heures, je suis monté dans la baignoire pour m’allonger et me détendre, mais là, j’ai remarqué avoir oublié d’enlever mes chaussettes. J’ai compris que me relaxer dans la baignoire n’aidera pas beaucoup et qu’il est temps de prendre un congé. Un long congé. © Buhalsbomjami / pikabu
Je travaille comme chauffeur dans le secteur du transport international. Lorsque je passais l’enregistrement à la frontière, je suis tombé sur la relève des employés et les camions devaient donc attendre. Mes collègues et moi avons commencé à discuter sur la façon de lutter contre le sommeil, et un vieux chauffeur a dit :
— J’ai un ours en peluche sur mon tableau de bord, et je parle avec lui.
— Et ça fonctionne ?
— Pas du tout. Dès qu’il commence à me répondre, ça veut dire qu’il est temps de m’arrêter pour dormir. © merc.124 / pikabu
4 ans et 2 mois de travail sans vacances ni congés maladie, en hiver comme en été, 2 emplois, sans compter le fait que je doive prendre soin de ma femme et de mes 2 filles. Et voilà qu’aujourd’hui, j’ai effectué le dernier versement à la banque et enfin reçu le document tant convoité où est indiqué que j’ai remboursé la totalité de mon prêt hypothécaire. À partir de demain, je prends un congé d’un mois, et j’arriverais peut-être à me souvenir de ce que ça fait de se réveiller après avoir bien dormi. © Aproximator / pikabu

Je sors du magasin, je m’approche de ma voiture, et je vois un type qui essaie de l’ouvrir. Je déverrouille ostensiblement l’automobile à l’aide de ma clé et surveille la réaction de l’homme. Il me regarde avec ses yeux rouges enflés, tourne son regard vers la voiture, ses clés dans la main, puis vers une deuxième voiture identique à la mienne située à côté. La situation est devenue claire, l’homme s’est excusé et a raconté qu’il a eu une dure journée de travail. Je lui conseille de prendre le métro, et de ne pas s’asseoir au volant dans cet état. Ensuite, j’ouvre le coffre pour y mettre les sacs du supermarché et je me dirige vers le pare-brise pour le nettoyer. Pendant ce temps, l’homme s’approche de mon coffre, y jette sa mallette, ferme le coffre, puis me regarde en disant : “Oui, je ferais peut-être mieux de prendre le métro”. Il ouvre le coffre, prend sa mallette, et, après avoir dit au revoir, il s’en est allé. © Alvion / pikabu
Je me rendais chez moi et en chemin, je vois un gamin d’à peu près 10 ans, un écolier typique. Dès qu’il passe derrière moi, j’entends : bam ! Je me retourne et je comprends qu’il est tombé dans la neige. Il reste allongé sans bouger. J’accours vers lui et je lui secoue l’épaule :
— Gamin, ça va ?
Après une petite pause, l’enfant tourne paresseusement sa tête vers moi et me dit doucement :
— Je suis juste fatigué.
Puis il est resté allongé comme si de rien n’était.
Nous aussi, il nous arrive parfois d’être ce gamin. © faiko / pikabu

Mon travail consiste à rester debout dans le hall de l’hôtel pendant 9 heures, à accueillir et à escorter les clients qui arrivent. Hier, j’étais si occupé à cause du grand nombre de visiteurs, que j’attendais le métro épuisé. Lorsque le train est arrivé et que les gens ont commencé à en sortir, je leur ai dit à pleine voix : “Bonsoir, bienvenue !” © sunnyhead / pikabu
J’étais dans le bus, et devant moi était assise une personne qui avait l’air très fatiguée et irritée. Soudain, son téléphone sonne et j’entends la conversation suivante : “Le faire quand ? C’est urgent ? Demain ?” Puis l’homme a soudain souri et a lancé : “Vous savez quoi, monsieur Simon ? Je ne le ferai pas, votre projet. Ni urgemment, ni pour demain, ni jamais. Vous m’agacez. Je démissionne”. Puis il a raccroché. Je suis sorti à mon arrêt 20 minutes plus tard, et pendant toutes ces 20 minutes, cet homme n’arrêtait pas de sourire joyeusement. © Psycho007 / pikabu

Je me sens assez souvent physiquement épuisé, et ma fatigue peut se manifester de manières complètement inattendues. Par exemple, là, je me tenais devant un passage piéton en attendant que le feu vert s’allume. Ce n’est que plusieurs minutes plus tard que j’ai réalisé qu’il ne s’allumera pas, parce qu’il n’y a pas de feu de circulation ici. © marshallmigrain / twitter
J’étais dans le bus, fatiguée, assise dos au conducteur. Et là, on me demande de lui passer l’argent pour le trajet. Je prends les 1,50 € et, sans me retourner, je les tends au conducteur. Je sens sa main, mais la peau était étrange et dure. Une seconde plus tard, il me dit : “Mademoiselle, pourquoi avez-vous déposé l’argent sur ma tête ?” Il s’est avéré que j’avais déposé l’argent sur le crâne chauve du conducteur. © Подслушано / Ideer

Je me préparais pour mes examens d’entrée à l’université. J’étudiais assidûment parce que je souhaitais vraiment entrer à la meilleure université. J’y suis arrivée. Je rentrais chez moi en tramway, mes yeux se fermaient de fatigue, et là, je vois qu’une place s’est libérée. J’accours vers le siège, et je crie au type qui voulait lui aussi s’asseoir : “Sortez de la salle, c’est maintenant à mon tour de passer !” Le mec m’a lancé un regard surpris, mais il m’a quand même cédé la place.
C’était au printemps. J’avais 8 ans, et je me suis endormi très tôt le soir. Soudain, mes grands frères me réveillent en me disant qu’il est temps de se lever et d’aller à l’école. Je demande : “Mais, où est le soleil ?” “Il n’y aura pas de soleil aujourd’hui”, m’ont-ils répondu. Je me suis levé, j’ai commencé à me préparer pour l’école, j’ai rangé tous les manuels dans mon cartable, je me suis lavé, habillé. Et me voilà sur le pas-de-porte, en train de penser que je devrais entrer dans la chambre de mes parents pour leur dire que je m’en allais à l’école. J’y vais et je leur dis : “Bon, j’y vais”. Là, ma mère me demande : “Où ? Il est 11 heures du soir”. Et là, je me suis vite réveillé, et j’ai réalisé que mes frères m’ont cruellement trompé. Nous rions toujours lorsque nous pensons à cette histoire. © gagota / pikabu
J’ai eu ma plus grande déception lorsque, après le travail, je me suis rendue très fatiguée dans un supermarché pour m’acheter des crêpes à la fraise pour le petit-déjeuner. J’ai rêvé d’elles toute la nuit, et le lendemain matin, j’ai découvert que ce n’était pas une fraise qui était dessinée sur l’emballage, mais un morceau de viande. © Подслушано / Ideer
Je sortais du métro tard la nuit, très fatiguée et de mauvaise humeur après une dure journée de travail. Là, un type s’empare brutalement de mon sac et s’enfuit. Je suis restée figée sur place, réalisant que je m’en fichais complètement. Qu’il en soit ainsi. Je continue à monter les escaliers, et soudain, je vois que ce type revient vers moi, me rend le sac et me dit : “Je ne peux pas faire ça. Vous étiez supposée me courir après, me poursuivre, crier, et d’autres trucs du genre. Je suis désolé. Bonne nuit”. Puis il s’en est vite allé. © Подслушано / Ideer

Et toi, as-tu déjà dû faire face à des cas curieux à cause d’un manque de sommeil ?
Raconte-nous ton histoire !

Photo de couverture Подслушано / Ideer