9 Mythes sur l’Univers qui sont encore largement répandus au XXIe siècle

C’est curieux
Il y a 2 ans

Notre univers est infini et on ne pourra jamais l’étudier complètement, c’est pourquoi tant de mythes et d’idées reçues circulent à son propos ; par exemple, l’idée selon laquelle il faut énormément de temps pour atteindre l’espace, ou que les trous noirs sont des “aspirateurs” géants qui sucent tout ce qui les entoure.

Chez Sympa, nous avons préparé pour toi une liste de mythes sur l’Univers que nous aurions dû oublier depuis longtemps.

Mythe n°1. L’Espace est très loin.

Imagine que ta voiture soit capable de grimper dans l’atmosphère à la verticale. Combien de temps penses-tu qu’il te faudrait pour atteindre l’Espace à une vitesse de 100 kilomètres à l’heure ? Une heure exactement ! C’est à l’altitude précise de 100 km que passe la ligne de Kármán, qui symbolise la frontière entre l’Espace atmosphérique et l’Espace extérieur. Mais selon la “norme” approuvée par la NASA, l’Espace commence à une altitude de 122 kilomètres.

Mythe n°2. Un trou noir est un aspirateur géant qui avale tout ce qui l’entoure.

Bien sûr, la force de gravité d’un trou noir est énorme, et aucune “victime” ne peut y échapper si elle a été “piégée” par lui, car pour cela il lui faudrait dépasser la vitesse de la lumière. Ce qui selon la science actuelle est impossible. Cependant, la taille de notre Univers est si grande que les “voisins”, qu’il s’agisse de trous noirs ou d’étoiles, se trouvent à des distances gigantesques les uns des autres. Cela signifie qu’un trou noir n’a pratiquement aucune chance de “manger” quoique ce soit.

D’ailleurs, les trous noirs ne sont pas éternels. Selon la théorie de Stephen Hawking, ils perdent progressivement une partie de leur masse à cause du fameux “rayonnement Hawking”, et disparaissent avec le temps, comme tous les autres objets de l’Univers.

Mythe n°3. Dans le ciel nocturne, on peut voir des millions d’étoiles.

Selon les données actuelles, un quadrillion d’étoiles “peuple” l’Univers ; ce nombre ne comporte pas moins de 24 zéros. Cependant, les scientifiques sont persuadés qu’à mesure que la technologie va évoluer, nous allons découvrir davantage de galaxies et le nombre d’étoiles va sans doute augmenter lui aussi.

Toutefois, les habitants de la Terre ne peuvent distinguer que 6 000 étoiles à l’œil nu, ce qui ne représente que 3 000 étoiles pour chaque hémisphère. Et encore, cela n’est vrai que pour les habitants des déserts et des hautes terres. Les plus chanceux sont ceux qui se trouvent sur l’équateur lorsque notre planète fait un demi-tour autour du Soleil, puisqu’ils peuvent alors voir 6 000 étoiles. Mais un habitant normal de n’importe quelle ville devra se contenter d’un maximum de 200 étoiles par une nuit très claire.

Mythe n°4. Mercure est le lieu le plus “infernal” du système solaire.

Ça paraît logique : Mercure est plus proche du Soleil, donc il la réchauffe plus que les autres planètes. Pourtant, dans la liste des planètes les plus chaudes du système solaire, c’est Vénus qui occupe la première place. La température moyenne à sa surface est d’environ 460 °C, alors que Mercure est relativement froide avec 430 °C “seulement”. Et la nuit, qui dure l’équivalent de 58 jours sur Terre, la température y tombe généralement à −170 °C.

Pourquoi est-ce ainsi ? Il se trouve que Vénus “souffre” de l’effet de serre en raison de ses épais nuages composés d’acide sulfurique ; tandis que sur Mercure, il n’y a pratiquement pas d’atmosphère, donc la chaleur n’y est pas “emprisonnée”. D’ailleurs, selon les scientifiques, on trouve de la glace au niveau des pôles de cette planète.

Mythe n°5. Il y a un visage humain sur Mars.

En 1976, “Viking 1” a pris une photographie de la surface de Mars sur laquelle les traits d’un visage humain sont clairement visibles. Cette photographie a immédiatement entraîné de nombreuses théories sur l’origine artificielle du relief, dont la création serait due à des extraterrestres. Mais en 1998, des photographies plus détaillées ont finalement dissipé ce mythe selon lequel Mars était doté d’un visage mystérieux. En y regardant de plus près, il s’est avéré que ce n’était qu’un jeu d’ombre et de lumière.

Mythe n°6. Les astronautes “nagent” dans le vaisseau spatial.

Dans les transmissions de la Station Spatiale Internationale et dans les films sur l’Espace, on voit souvent les astronautes nager littéralement à travers les différentes sections du vaisseau. En réalité, ils sont en état d’apesanteur, puisqu’à l’altitude de la Station Spatiale Internationale, qui est de 350 kilomètres au-dessus de la Terre, la force de gravité de notre planète est moindre : seulement 10 % de celle de la surface. Les parachutistes ont des sensations similaires dans les premières secondes du vol, avant qu’ils n’ouvrent leur parachute.

Mythe n°7. Jupiter, Uranus, Saturne et Neptune sont composées à 100 % de gaz.

Selon la théorie actuelle, les géantes gazeuses, contrairement aux planètes telluriques, comme la Terre, Mars, Vénus et Mercure, ne sont pas composés de matériaux solides, mais de gaz. En outre, à mesure que l’on pénètre à l’intérieur des planètes, sous l’influence de la pression énorme des gaz, on passe à l’état liquide, puis à un état similaire à celui du métal en fusion. Au centre des géantes gazeuses, il y aurait un noyau en pierre ou en métal. Mais personne ne le sait vraiment.

La raison en est simple : la technologie moderne ne permet pas une recherche précise sur les géantes gazeuses. Tout appareil qui descendrait à travers l’atmosphère et pénétrerait à l’intérieur de ces planètes serait détruit par la pression.

Mythe n°8. La taille de l’Univers observable ne dépasse pas 13,8 milliards d’années-lumière.

Tout semble logique : si le Big Bang s’était produit il y a 13,8 milliards d’années, alors nous pourrions voir des objets qui se trouvent à une distance de 130 sextillions de kilomètres. Pourtant, les objets lointains connus de la science se trouvent à une distance de 46 milliards d’années-lumière, c’est-à-dire à 435 sextillions kilomètres de nous. Bizarre, n’est-ce pas ?

En fait pas vraiment. Cela est dû à l’expansion de l’Univers, qui n’a cessé depuis le moment du Big Bang. Par exemple, un objet dont la lumière se dirigeait vers la Terre il y a 13 milliards d’années, peut se retrouver aujourd’hui à une distance d’environ 40 milliards d’années-lumière de nous.

Auxquels de ces mythes croyais-tu encore ? N’hésite pas à nous répondre dans les commentaires.

Remarque: cet article a été mis à jour en septembre 2022 pour corriger les sources et les erreurs factuelles.

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