Découvre 7 théories scientifiques expliquant pourquoi certaines personnes nous plaisent et d’autres non

Éducation
Il y a 6 ans

Il y a trois étapes en amour, et dans chacune d'elles différentes hormones sont activées. Il a aussi été démontré que les changements qui surviennent dans notre cerveau lorsque nous tombons amoureux sont comparables à une maladie mentale. Mais qu'en est-il de notre corps exactement ? Et pourquoi aimons-nous certaines personnes plus que d'autres ? La science apporte ses réponses.

Sympa te propose de découvrir 7 études, expériences et faits intéressants qui nous en disent un peu plus sur nous, et qui donnent des indices sur la façon de réussir à communiquer de façon plus productive et plus bénéfique avec les autres.

Les textos qui se terminent avec un point sont perçus comme des messages agressifs et mensongers.

Des scientifiques de l'université de Binghamton aux États-Unis ont mené une expérience auprès de 126 étudiants, dirigée par le professeur de psychologie Celia Klinauprès. On leur a demandé de lire des dialogues composés de deux phrases : la première était une question ; la seconde était différentes variations de réponses qui consistaient en un seul mot comme "oui", "ouep", "okay", etc...

La principale caractéristique des réponses était la présence ou l'absence de point à la fin. Par la suite, les participants ont été invités à évaluer le degré de véracité de leur réponse et, étonnamment, dans la plupart des cas, les réponses qui n'avaient pas de point à la fin ont été évaluées comme sincères, et celles qui avaient le point, mensongères.

Lorsque nous échangeons des textos, nous ne pouvons pas identifier le language corporel, tels que l'expression faciale, le ton et le volume de la voix, le regard etc... Pour les remplacer, il y a des lettres majuscules et des points d'exclamation lorsque nous sommes excités ou bien en colère, les fautes d'orthographe délibérément commises lorsque nous essayons de montrer un manque d'intérêt ou que nous sommes occupés. Le point est un signe de fermeté et l'intention de mettre fin à la conversation, comme l'a expliqué le professeur de linguistique, Mark Liberman. C'est pourquoi il nous semble que la personne qui le met à la fin de sa réponse est fâchée.

Nous nous comportons mieux si c'est ce qu'on attend de nous.

Selon l'effet Pygmalion (prophétie autoréalisatrice qui provoque une amélioration des performances d'un sujet, en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d'une autorité ou de son environnement), nous percevons les gens d'une manière qui correspond à nos idées à leur sujet. Ceci, à son tour, pousse les gens à se comporter d'une manière qui vient confirmer les attentes des autres.

Dans un article publié dans Harvard Magazine, le psychologue social Amy Cuddy explique : "Si vous pensez que quelqu'un est un idiot, vous le provoquerez de telle sorte que ce comportement indésirable apparaisse tel que : "Aaah, tu vois, je t'avais dit que c'était un idiot !"


C'est l'une des erreurs les plus dangereuses qui pousse les gens à croire aux stéréotypes et clichés. Le schéma est simple et tout vient de nos propres pensées et croyances, par exemple : "Je pense que les gens gros sont des mauvaises personnes → les personnes grosses m'irritent à l'avance → la personne grosse se comporte de manière négative."

Maintenant que tu connais ce modèle, tu peux l'utiliser à ton avantage et en fonction de la situation, traiter la personne de telle façon qu'elle se comportera de la bonne manière.

Nous sommes attirés par les gens qui ont des traits que nous apprécions et des aspects qui nous manquent.

Cette règle a marché, marche et marchera toujours. Et elle se compose de deux choses simples :

  • Nous aimons les gens qui ont quelque chose que nous aimons chez nous-mêmes ;
  • Nous aimons les gens qui ont des qualités positives qui se chevauchent avec ce que nous détestons chez nous-mêmes.

Voyons un exemple simple : une jolie jeune femme qui se trouve belle, mais qui déteste le fait qu'elle soit trop timide et renfermée rencontre un homme qui est aussi très beau, très charismatique et sûr de lui. Il est tellement confiant que cela vient compenser l'insécurité de la jeune femme. Ce mélange de différentes qualités crée un couple parfait, car les deux sont similaires tout en étant différents - ils se complètent donc.

Nous sommes plus enclins à faire confiance aux étrangers qui qui paraissent être de confiance.

Un groupe de chercheurs américains a mené une expérience dans laquelle 29 participants devaient faire un choix : conserver 10 euros ou investir (tout ou juste une partie) sur l'un des trois étrangers sur les photos. Au cours d'une série de jeux, les chercheurs ont remarqué que le premier homme sur la photo était souvent l'élu des investisseurs, le deuxième était choisi de temps en temps et le troisième que très rarement.

La deuxième partie de l'expérience a alors commencé. Les joueurs ont été invités à choisir un partenaire pour le nouveau jeu. Quatre personnes sur les photos étaient nouvelles, tandis que les 54 photos restantes ont été retouchées sur Photoshop dans le but que les personnes en photo deviennent plus ou moins similaires à celles du test précédent.

À la suite de l'expérience, il est devenu clair et net que les participants avaient tendance à choisir comme partenaires des personnes qui ressemblaient à celles qu'ils avaient déjà vues la première fois et qui avaient fait bonne impression. Il est intéressant de voir aussi que plus de 68% des participants ont rejeté les photos des personnes qui avaient une certaine ressemblance avec le troisième homme du premier jeu - celui qui ne semblait pas fiable.

Notre cerveau peut calculer la popularité d'une autre personne.

La popularité d'une personne détermine le statut social et les connexions dans la plupart des groupes sociaux. Mais comment pouvons-nous reconnaître que certaines personnes sont populaires, même lorsque les préférences collectives sont différentes de nos propres goûts ?

Dans une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), les experts ont demandé aux participants d'évaluer le degré de popularité de personnes sur des photos de réseaux sociaux. Tout au long de ce test, le cerveau des participants était soigneusement scanné. Le résultat de l'expérience était le suivant : lorsqu'il s'agit de deviner la popularité de certains membres d'un groupe social, certaines zones du cerveau sont activées, c'est-à-dire que le degré d'attractivité de certaines personnes envers les autres est déterminé par un système neuronal spécifique. Ceci utilise à la fois l'évaluation affective (émotionnelle) et les systèmes de cognition sociale, qui jouent un rôle décisif dans l'exactitude du verdict.

Nous aimons quand nous sommes perçus comme nous le voulons.

Les gens veulent être perçus selon la propre idée qu'ils ont d'eux-mêmes. Nous cherchons tous la confirmation de nos points de vue qu'ils soient positifs ou bien négatifs. Ce phénomène a été testé à plusieurs reprises dans différentes universités : on a demandé aux participants avec des perceptions positives et négatives d''eux-mêmes avec qui ils préféreraient parler : avec des personnes qui ont une auto-image positive ou négative.

Les participants ayant une image positive d'eux-mêmes préféraient les gens qui étaient contents d'eux-mêmes tandis que les autres préféraient passer du temps avec des personnes ayant une image négative d'eux même. Ceci s'explique par le fait que les gens aiment passer du temps avec ceux qui correspondent à leur auto-identification. Par conséquent, si l'idée que l'autre a de nous est identique que la nôtre alors la communication sera idéale et se passera sans le moindre problème, parce que nous nous sentons compris et complètement à l'aise.

Plus l'apparence d'une personne est symétrique, plus elle aura l'air belle.

Quand on regarde une belle personne, on ne dit jamais : "Waouh, qu'elle est symétrique !". Pourtant, de nombreuses études confirment que la symétrie du visage et du corps joue un rôle important dans l'attractivité d'une personne. Bien sûr, il n'existe personne qui soit symétrique à 100% parce que la biologie n'est pas parfaite, mais il a été scientifiquement prouvé que plus le niveau de stress oxydatif (constitué par l'accumulation d'agents actifs nocifs, appelés radicaux libres) chez les êtres humains est faible, plus ils seront symétriques.

Un article paru dans The Independent raconte une expérience dans laquelle 10 paramètres très différents ont été pris en compte pour évaluer la symétrie dans le physique de plusieurs hommes : en allant de la hauteur des oreilles à la longueur des doigts. Des tests ont ensuite été effectués pour évaluer le niveau de stress mentionné ci-dessus. Enfin, un groupe de femmes a été invité à évaluer les photos des hommes en fonction de leur attractivité physique. Ceux avec les indicateurs les plus symétriques et avec le plus bas niveau de stress ont été considérés comme les plus beaux.

Que penses-tu de ces théories ? Es-tu d'accord ? Y a-t-il des choses que tu voudrais ajouter ? N'hésite pas à nous donner ton opinion dans les commentaires ci-dessous.

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