J’ai mis ma belle-fille à la porte — son comportement devenait effrayant

Éducation
Il y a 2 heures

Perdre un membre de sa famille n'est jamais facile, et chacun vit son deuil et sa guérison différemment. Un lecteur de Sympa a raconté l'histoire déchirante de sa femme, décédée d'un cancer. Avec deux enfants qui vont à l'université et une belle-fille beaucoup plus âgée, ce père et mari en deuil est confronté à un autre dilemme et a besoin de conseils.

Voici la lettre de Nathan

Ma femme a eu un cancer et est décédée il y a quelques mois. Nous avons été mariés pendant 24 ans et avons eu deux enfants. Je peux dire avec fierté que ce furent les meilleures années de ma vie. Nos deux enfants sont maintenant à l'université.

Ma femme avait également une fille issue d'une relation précédente, et Sarah avait 16 ans lorsqu'elle est devenue ma belle-fille. Je ne l'ai pas adoptée officiellement, car malgré tous mes efforts, nous n'avons jamais pu être proches, même si nous étions cordiaux l'une envers l'autre. Elle n'a pas fait l'effort d'être une sœur pour mes enfants, mais cela me convenait.

Il y a deux ans, le diagnostic de cancer de ma femme est tombé comme un couperet. Elle s'est battue avec courage, mais à la fin, il s'agissait simplement de rendre son quotidien aussi confortable que possible. Ma belle-fille a emménagé chez nous pour s'occuper de sa mère, et elle y est restée depuis.

Ma femme est décédée il y a trois mois, mais Sarah ne montre aucune volonté de quitter ma maison. Elle a 40 ans, n'a ni travail ni relation, et est un peu étrange.

Mes enfants m'ont également parlé de Sarah, et j'ai su que les choses devaient changer. Elle semblait "prendre la relève" de ma défunte épouse. Non seulement elle porte les vêtements de ma femme, mais elle essaie de faire toutes les tâches ménagères. Je vis seul et je n'ai pas besoin de repas à trois plats ou de chemises repassées. Cela m'a mis mal à l'aise, alors je lui ai dit d'arrêter.

J'ai également eu une longue discussion avec elle et je l'ai encouragée à faire quelque chose pour elle-même. Les jours ont passé et les choses sont restées en l'état. J'ai pris une décision. Je lui ai demandé de déménager et de mettre de l'ordre dans sa vie. Elle m'a alors expliqué qu'elle voulait rester avec moi et être comme sa mère, s'occuper de SA famille. Cela m'a donné la chair de poule et je lui ai dit fermement qu'elle devait partir avant la fin du mois.

Elle a alors commencé à pleurer en disant que je n'avais pas de cœur et que je ne la laissais pas faire le deuil de sa mère, dans la maison de sa mère. Je n'ai pas répondu et je suis sorti de la pièce, mais je suis déchiré. Je veux l'aider, c'est la fille de ma femme, après tout, mais d'une certaine manière, ses larmes ne sonnent pas juste. J'ai l'impression qu'elle me mène en bateau et, en plus, comme nous n'avons pas de relations étroites, je trouve gênant qu'elle vive chez moi.

Alors, que dois-je faire ?

Nathan

Cher Nathan, permets-nous tout d'abord de te présenter toutes nos condoléances. Perdre un conjoint n'est jamais facile, et nous espérons que le temps guérira tes blessures et que tu te souviendras de tous les moments heureux passés avec ta femme.

Les relations avec les beaux-enfants sont toujours délicates, et cette fois-ci, il semble que les limites aient été repoussées. Voici donc ce que tu peux faire.

1. Avoir une communication claire et non émotionnelle

La communication ouverte et le dialogue sont la clé de la résolution de tout problème, et il semble qu'il soit temps d'intervenir en ce qui concerne ta belle-fille. Tout d'abord, avant que les larmes ne te gagnent, rappelle-toi que non seulement elle est adulte, mais qu'elle n'est pas non plus sous ta responsabilité puisque tu n'es pas son père adoptif.

Puisque tu as envie de l'aider, ce qui est une bonne chose, parle-lui, de préférence devant la famille. Les parents ou les frères et sœurs de ta femme sont-ils dans les parages et peuvent-ils aussi t'aider à la guider pour qu'elle prenne sa vie en main ? Étant donné qu'elle n'est pas très proche de toi ou de tes enfants, il serait peut-être temps de demander à une personne liée à elle par le sang d'intervenir pour que vous puissiez tous les deux trouver une solution à l'amiable.

Cela dit, tu n'as pas tort de vouloir qu'elle parte, et te mettre dans une situation inconfortable n'est pas non plus quelque chose que ta femme aurait voulu, et tes limites doivent être respectées.

2. Définir des limites claires

Même si cela peut sembler dur, tu as raison de vouloir éviter toute situation délicate, étant donné que toi et ta belle-fille n'êtes pas proches. En ce qui concerne la "place" de ta femme, personne ne peut la prendre, et ta belle-fille ne peut en aucun cas se substituer à ta perte - et elle doit le comprendre à 100%.

Cela dit, le fait qu'elle veuille rester près de sa mère, que ce soit dans sa maison ou en portant ses vêtements, ou qu'elle veuille prendre sa place peut être le signe d'un chagrin non résolu. Tu peux peut-être l'inscrire à une thérapie ou à un programme d'accompagnement du deuil, afin qu'elle soit mieux préparée à affronter l'avenir.

Si tu estimes devoir lui apporter une aide financière, lui trouver un emploi ou un logement, fixe des limites claires. Il peut s'agir d'une limite temporelle, par exemple, tu pourrais l'aider à se remettre sur pied pendant trois mois, après quoi elle devra commencer à s'occuper d'elle-même.

3. Accorde-toi le bénéfice du doute

N'oublie pas qu'il est important de prendre soin de soi. Tu as perdu ton épouse et tes enfants ont également perdu leur mère - le chagrin n'est pas seulement le sien. Fais ce qui te convient le mieux à long terme et déculpabilise-toi, car légalement, tu n'es pas responsable d'un beau-fils ou d'une belle-fille adulte.

Vérifie également auprès de tes avocats ou ton notaire si ta femme a pris des dispositions pour elle, sur le plan financier. Cela pourrait peut-être l'aider à vivre sa propre vie.

Laisse-toi le temps de guérir comme tu en as besoin et garde tes enfants près de toi et au courant de tout. Nous espérons que cela t'aidera et que tu pourras faire avancer ta famille dans la direction que tu souhaites.

Voici une autre famille dans laquelle les relations peuvent être légèrement tendues, à cause d'une différence d'alimentation. En effet, cette maman demande à ses enfants de payer leur propre viande, car elle-même n'en consomme pas.

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