Mon directeur m’a accusé d’avoir volé l’entreprise et je lui ai fait goûter à sa propre médecine

Il y a 3 semaines

Dans l’effervescence d’un bureau, des conflits surgissent et transforment la vie professionnelle de tous les jours. L’histoire que nous allons dévoiler aujourd’hui nous plonge dans l’écheveau complexe des relations et des décisions sur le lieu de travail. Des changements de direction aux malentendus sur les heures supplémentaires, chaque détail compte dans cette histoire de tensions et d’affrontements.

«J’occupais ce poste depuis plusieurs années lorsqu’une nouvelle directrice est arrivée. Un mois après son arrivée, elle est venue dans mon bureau et m’a dit que je n’aurais plus le droit de faire des heures supplémentaires. Si un problème se posait, nous pourrions en discuter. La façon dont elle l’a formulé semblait indiquer qu’elle s’attendait à ce que cette décision m’affecte profondément. Pour confirmer la conversation, j’ai envoyé un courriel et sa réponse a essentiellement confirmé l’interdiction des heures supplémentaires, les qualifiant de „vol de temps“.

Cette accusation ne m’a pas plu. J’avais l’habitude de rester un peu plus tard, au maximum 30 minutes, pour terminer des projets. De nombreux projets arrivaient à la dernière minute et les autres responsables appréciaient mon aide dans de telles circonstances. J’ai décidé de me conformer à la nouvelle règle et de ne plus rester après les heures de travail, ce qui a eu pour conséquence que certains projets ont commencé à être négligés. J’ai informé les autres responsables de l’interdiction de faire des heures supplémentaires imposée par mon supérieur et du fait que je ne faisais qu’obéir aux ordres».

«Nous avions à peine un mois d’avance et, à la fin d’une journée de travail, mon responsable m’a abordé en urgence pour me demander de travailler sur un projet de dernière minute potentiellement précieux. J’ai expliqué que j’avais déjà des projets et que je ne voulais pas être accusé de voler du temps.

Le lendemain, l’atmosphère était étrangement calme. Dans l’après-midi, j’ai reçu une demande de réunion avec mon supérieur et le département des ressources humaines. Normalement, une plainte écrite devrait être reçue avant une telle réunion, j’ai donc été quelque peu surprise. Au cours de la réunion, mon supérieur a énuméré un certain nombre de plaintes comme s’il s’agissait d’une intervention. Il m’a présenté comme quelqu’un ayant des problèmes de comportement antisocial, insubordonné et ne voulant pas aller au-delà de ce qui était nécessaire. S’il m’avait laissé continuer, je ne serais pas surpris qu’il me rende responsable des difficultés de l’entreprise à atteindre ses objectifs».

«Lorsqu’il a enfin terminé sa liste de plaintes, qu’il avait dû rédiger la veille et le lendemain, j’ai demandé la permission de parler. J’ai souligné qu’une grande partie de ce qu’il avait mentionné n’était que son opinion et que, de manière générale, j’étais très apprécié dans l’entreprise. J’ai toujours suivi ses instructions à la lettre. Toutefois, j’ai mentionné que mon directeur avait l’habitude de changer constamment les projets sur lesquels je travaillais et que, de plus, je n’avais pas le droit de faire des heures supplémentaires. En réponse à son refus, j’ai transmis le courriel en question aux ressources humaines. À ce moment-là, mon supérieur a commencé à faire marche arrière, déclarant qu’il n’avait jamais dit que l’interdiction était permanente».

«Après une brève réunion en tête-à-tête avec les RH, au cours de laquelle j’ai clairement indiqué que je ne signerais aucun document, nous avons convenu de ne pas être d’accord sur ce qui s’était passé. Il s’agissait d’une grosse confusion et ils appréciaient mon travail au sein de l’entreprise. J’ai demandé confirmation que cela n’affecterait pas ma position dans l’entreprise, ce à quoi ils ont répondu par la négative. Ils ont également souligné que, bien que je puisse rester tard à l’occasion, on ne s’attendait pas à ce que je le fasse régulièrement. Peu après, mon directeur a démissionné de son poste, moins d’un an après son arrivée».

Les conflits professionnels peuvent nous apporter plus d’un mal de tête, comme c’est le cas pour le protagoniste de cette histoire. Dans ces conditions, nous avons voulu compiler quelques conseils qui pourraient nous aider à sortir de telles situations :

  • Consignez vos échanges : Lorsque tu as des conversations importantes, comme celle que tu as eue avec ton supérieur au sujet des heures supplémentaires, il est utile de les confirmer par écrit afin d’éviter toute confusion future.
  • Restez calme : dans les situations de confrontation, essaie de rester calme et d’éviter les réactions impulsives. Répondre de manière professionnelle t’aidera à mieux gérer la situation.
  • Connais tes droits en matière d’emploi : familiarise-toi avec les politiques et réglementations de votre entreprise en matière d’emploi afin de pouvoir défendre tes droits en cas de conflit ou de malentendu.
  • Cherchez du soutien : si tu te trouves dans une situation difficile au travail, n’hésite pas à chercher du soutien auprès de ressources internes, telles que le département des ressources humaines, pour obtenir des conseils et de l’aide.
  • Donnez la priorité à ton bien-être : n’oublie pas que ta santé et ton bien-être sont importants. Si tu te trouves dans un environnement de travail toxique ou si tu es confronté à des difficultés constantes, envisage des options telles que la recherche d’un nouvel emploi offrant un environnement plus favorable.
Photo de couverture Away_Location / Reddit

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