Un seul conseil d’une nutritionniste m’a aidée à surmonter ma dépendance aux sucreries

Conseils
Il y a 5 ans

Nous savons tous que manger beaucoup de bonbons est dangereux pour la santé. Les sucreries gâchent la silhouette, affectent la peau, provoquent des changements d’humeur radicaux et provoquent de la fatigue. Cette liste pourrait s’allonger encore et encore, mais soyons réalistes, qui parmi nous peut refuser volontairement ces délicieux bonbons ?

Une des auteurs de Sympa a surmonté sa dépendance aux sucreries avec un seul conseil d’une nutritionniste. Cette ancienne gourmande nous parle en toute sincérité de sa relation avec les sucreries et espère que son expérience sera utile à d’autres.

Bonjour tout le monde, je m’appelle Elena, j’ai 27 ans et j’adore les sucreries. C’est sans doute par une phrase comme celle-ci que je me présenterais avec mon histoire pathétique de relation compliquée avec les sucreries chez les Gourmands Anonymes, si une telle association existait bien sûr. C’est curieux d’ailleurs, pourquoi une telle organisation n’a-t-elle pas encore été créée ? La consommation excessive de sucreries est considérée comme une dépendance. Ce n’est pas aussi effrayant et dangereux que l’alcoolisme et le tabagisme, mais c’est quand même une dépendance.

Soyons clairs, je ne suis pas une dramatique, mais j’ai vraiment souffert jusqu’à récemment de l’amour que je porte aux produits riches en sucre. Je vais vous raconter quelques épisodes de mon enfance.

Enfant, j’étais grosse. Même à la maison, on se moquait de mon ventre de bébé. Mais il y avait toujours des petits pains sur la table. Mes bonbons préférés étaient toujours cachés dans des armoires et des placards, mais dès que mes parents quittaient la maison, je me mettais tout de suite à les chercher. J’ai honte de l’admettre, mais si je ne les trouvais pas, je mangeais carrément du sucre tout seul....

Les sucreries étaient pour moi un plaisir interdit mais très désiré. Cependant, je me rends compte maintenant que c’était à cause des mauvaises habitudes alimentaires avec lesquelles j’ai été élevée. Par exemple, à table, il y avait la soupe, que bien sûr je ne voulais pas manger, quand à l’autre bout il y avait mes sucreries préférées. Je pouvais remettre la soupe dans la marmite ou la laisser pour le dîner, mais ma sœur me “manipulait” : “Quand tu auras fini de manger, tu auras tes bonbons. Mange une cuillerée et tes bonbons s’approcheront. Et à chaque cuillerée, le dessert s’approchait....

Un autre exemple bien connu : ‘Au fond de l’assiette, se trouve le bonheur’ / ‘Si tu ne la finis pas, tu ne grandiras pas’. Il est bien connu que nos grands-mères ont survécu à des temps difficiles et même au manque de nourriture. Mais l’habitude de tout manger sans avoir faim, je l’ai surmontée récemment avec beaucoup d’efforts. Mais j’ai toujours du mal à ne pas demander à mon mari de finir la salade : ” Il ne me reste qu’une cuillerée, ça va prendre de la place inutilement dans le réfrigérateur !“

Aussi merveilleux que puissent être nos parents, bien sûr, nous avons tous quelque chose à dire à un psychothérapeute. Mes parents sont incroyables, mais nous avons grandi à l’époque où il n’y avait pas de réseaux sociaux avec des nutritionnistes avisés et des sites Web pour les mamans sur la nutrition, et la mode n’était pas pour la bonne nutrition, mais plutôt pour les nouilles instantanées et les chocolats américains.

“Nous ne vivons pas pour manger, mais nous mangeons pour vivre”, je n’ai pas tout de suite compris le sens de cette phrase. Ni quand je pensais que je devais perdre du poids pour porter mon short de l’année dernière. Et encore moins quand je me suis mariée et que j’attendais mon premier enfant. S’il y avait du chocolat à la maison, je n’étais pas tranquille tant que je ne l’avais pas fini.

Quand j’ai promis à ma famille de faire un régime et que je n’en pouvais plus, je cachais les emballages de chocolat au fond de la poubelle comme s’ils étaient des preuves. S’il m’arrivait de tomber sur un article sur Internet dans lequel on parlait de la façon de refuser le chocolat, je le lisais sans y prêter grande attention : qui, en son âme et conscience, pourrait refuser complètement de manger des gâteaux et des muffins ? Sûrement pas moi. Si je ne mangeais pas un chocolat ou un morceau de gâteau le matin, j’aurais mal à la tête toute la journée. Ou du moins je pensais que j’avais mal pour cette raison.

Je me suis rendu compte que c’était un cercle vicieux. Je me sentais mal à l’aise à cause de ma silhouette imparfaite et de l’impossibilité de mettre de beaux vêtements moulants, et je ne me calmais qu’en mangeant des muffins et du chocolat, et quelle surprise ! J’ai continué à prendre du poids, ce qui, bien sûr, ne m’a pas redonné confiance en moi.

Mesurant 1,72 m, je pesais 63 kg. Ces chiffres n’étaient pas terrifiants, mais je ne pouvais pas me considérer mince et en bonne forme. Quand mon mari me l’a gentiment insinué, j’ai été très vexée par ses commentaires, car il ne m’acceptait pas comme jétais.

Mes séances de sport pouvaient être considérées comme un exploit, je mettais une demi-heure à y arriver, j’y allais fatiguée après le travail, je payais 30 € par mois, je transpirais et je luttais pendant une heure mais, évidemment, à mon retour, je mangeais quelques desserts en guise de dîner. En même temps, j’ai réalisé que la forme physique sans une bonne nutrition était inutile, c’était comme nager contre le courant. Mais je n’y pouvais rien.

Après la naissance de mon bébé, ma raison est revenue et j’ai commencé à penser aux habitudes alimentaires que je donnerais à mon fils. En lisant des livres de psychologie et en m’analysant rationnellement, j’ai cessé de me battre contre mon fils qui mangeait peu, de faire des biscuits pour le café et d’acheter des chocolats. Plus important encore, j’ai cessé de considérer les bonbons comme un prix et une valeur suprême.

Comprenant mes problèmes, j’ai finalement décidé de me consacrer à l’auto-éducation. J’ai trouvé sur Internet une nutritionniste qui a fait des marathons d’alimentation saine et je me suis promise de suivre ses recommandations pendant au moins une semaine. Il s’est avéré qu’une alimentation saine n’était pas si chère que ça et, sans compter les desserts riches en calories, cela ressemblait généralement à une alimentation normale.

Je ne peux pas révéler tous les secrets alimentaires, parce que je ne veux pas empêcher ma nutritionniste de gagner de l’argent. Mais voici quelques conseils importants : il vaut la peine de boire deux litres d’eau par jour, de manger toutes les 3 ou 4 heures, il est conseillé de manger des protéines avec des légumes pour qu’elles soient mieux absorbées, de ne pas manger de glucides la nuit et de ne pas négliger les graisses saines.

Vous conviendrez que ce n’est rien d’incroyable, mais dans ce programme, il y avait un exemple précis de la façon dont j’ai dû prendre mon petit déjeuner et cela m’a aidé à comprendre que la nourriture est un ensemble de nutriments, et de nombreux problèmes psychologiques liés à son déficit sont corrigés par la nourriture.

Selon le programme, le matin doit commencer avec des céréales à graines entières, une tortilla mince ou du pain complet, des fruits, des baies et des noix, tous consommés dans des proportions raisonnables. Pour expliquer en langage scientifique, il fallait choisir des produits à faible index glycémique : ils sont lentement absorbés, stabilisent le taux de glucose dans le sang et le maintiennent tout au long de la journée. C’était la principale recommandation de la nutritionniste qui m’a aidée à combattre la dépendance aux sucreries et à être à l’écoute de mon corps.

Il m’a suffit de prendre mon petit-déjeuner de cette façon et un miracle s’est produit ! J’ai arrêté de penser au chocolat. En deux semaines, j’ai perdu 1,5 kg et 2 cm de tour de taille.

J’avais une journée exclusive pour les bonbons, que j’organisais une fois par semaine. Ce jour-là, j’ai acheté un gâteau à la crème et un chocolat Snickers. Les deux produits m’ont semblé très sucrés, trop sucrés à dire vrai. Je ne les ai pas terminés et je les ai laissés. C’était peut-être la première fois de ma vie que je faisais ça.

Pour moi, ce fut une grande découverte. En vivant une vie sans sucre j’avais moins de changements drastiques dans mon humeur ; mes maux de tête ont disparu, alors que toute ma vie je pensais qu’ils étaient causés par l’absence de sucreries et que leur présence m’aidait à les surmonter. Je me demande pourquoi une telle chose s’est produite : manque de vitamines, autosuggestion, ou juste une excuse ?

Le programme a pris fin et maintenant je mange comme je veux. Je ne compte pas les calories, je n’emporte pas de barquettes de nourriture au parc, je ne m’inquiète pas si je manque le déjeuner ou si je manque de céleri à la maison. Les sucreries n’ont plus de pouvoir sur moi. Le matin, je peux me permettre de manger un morceau de chocolat amer ou un biscuit, ou de goûter un morceau de gâteau. J’ai une réserve de sucreries au cas où des invités arriveraient ; je me souviens de leur existence, mais je n’ai pas peur de les manger.

Je guéris l’inconfort et les soucis avec une douche chaude et du sommeil, je travaille sur mes problèmes au lieu de les “manger”, je m’écoute davantage et j’apprécie le goût de la nourriture. C’est mon concept d’une alimentation saine avec laquelle j’ai établi une relation harmonieuse.

Et toi ? Quelle est ta relation avec les sucreries et le chocolat ? Est-ce une dépendance, de l’amour à distance ou une indifférence absolue ? Raconte-nous ton expérience dans la section commentaires.

Ilustradora Anna Syrovatkina pour Sympa

Commentaires

Notifications

Génial ! Merci beaucoup, je cherche moi aussi à réduire ma consommation de sucre mais c'est assez difficile et je ne sais pas par quoi commencer, mais ce conseil va certainement m'aider !

-
-
Répondre

Je crois qu'on est nombreux à être addicts au sucre. Plusieurs méthodes doivent exister, il suffit de trouver la sienne ;)

-
-
Répondre

Je ne fais pas spécialement attention à ce que je mange mais je pense que je devrais pour ne pas avoir de problèmes de santé plus tard, je vais peut-être écouter cette nutritionniste aussi

-
-
Répondre

Merci beaucoup pour ce conseil ,j'attends de trouver la méthode ou le régime qui me convient le mieux :)

-
-
Répondre

Lectures connexes