16 Types de clients qui sont un véritable cauchemar pour les employés de service

Il est un peu gênant d’admettre que dans le monde moderne, le coma est un phénomène qui a été légèrement idéalisé. Combien d’histoires et de scénarios sont basés sur le fait qu’une personne se voit comme au-dessus de son corps, conserve sa jeunesse, obtient le pardon, ou même sort de la friendzone grâce à un état si mystérieux et mystique que le coma ? Mais il se trouve que si toutes ces histoires se produisaient pas vraiment ainsi dans la vraie vie, comment seraient les choses alors...
Sympa a décidé d’enquêter et de découvrir ce que ressentent vraiment les gens qui ont expérimenté cet état et comment ils vivent leur vie aujourd’hui.
Avant de pénétrer dans le monde de la perte de conscience, nous voulons te rappeler que les choses pouvant la causer sont plutôt banales : dans la plupart des cas, c’est le résultat d’une lésion cérébrale, d’une intoxication ou d’une modification brutale de la circulation du sang au niveau cérébral. Si on creuse encore, on peut trouver 497 autres raisons possibles.
Aucun coma ne dure plus de 4 semaines. Ce qui se passe ensuite n’est plus considéré comme un état de coma, mais comme l’un des états suivants : soit la guérison, soit la mort, soit des stades intermédiaires : l’état végétatif (quand les yeux sont ouverts par exemple), soit l’état de conscience minimale (lorsque la personne réagit inconsciemment à tout ce qui se passe autour), ou la stupeur (sommeil profond et continu). Dans tous les cas, il existe une loi universelle : plus une personne reste dans le coma longtemps, moins elle a de chances de s’en sortir.
Mais la médecine connaît de nombreuses exceptions ; des cas où une personne s’est réveillée non pas d’un coma de douze jours, mais de bien, bien plus longtemps. Il y a 10 ans, le cheminot polonais Jan Grzebski est sorti d’un coma qui a duré 19 ans. Et le coma le plus long, selon le Livre Guinness des records, a duré environ 37 ans ; mais, malheureusement, le patient ne s’en est jamais réveillé.
En raison de ces cas particuliers, les médecins et les membres de la famille de la victime sont souvent confrontés à l’une des questions éthiques les plus délicates : celle de savoir si le patient doit être laissé dans le coma ou s’il faut le débrancher des appareils qui le maintiennent en vie. Malheureusement, dans la plupart des cas, c’est une question d’argent qui prend le dessus sur la décision.
Sur Internet, on ne trouve qu’une seule statistique précise pour l’année 2002, qui fait état des chiffres suivants : le maintien annuel d’un patient dans le coma dans un état grave coûte, en moyenne, 140 000 USD et environ 87 000 USD pour un patient à faible niveau de risques...
Ici, la réponse est plutôt évasive : tout dépend de la profondeur du coma, de sa classification et des raisons qui l’ont provoqué. La plupart des médecins conseillent de traiter le patient, dans tous les cas, comme s’il pouvait entendre. Beaucoup de gens qui ont vécu un coma le décrivent soit comme un rêve banal, soit comme quelque chose comme ce qui suit :
Comme nous le savons déjà, la majorité des personnes se souviennent du coma comme si c’était un rêve rapide. Mais il y a aussi ceux qui “voient” quelque chose dans cet état mystérieux, et voici les principales variétés de ces visions :
Oui. Ça s’appelle le “locked-in syndrome”, également connu sous le nom de syndrome de désafférentation motrice. C’est quand le patient est diagnostiqué comme étant dans le coma tout en ayant une conscience claire, en voyant et en entendant tout, mais en raison de la paralysie et de la perte totale de la parole, il lui est impossible de l’exprimer. Le pire, c’est qu’en présence d’un de ces patients, toutes les questions médicales formelles sont librement discutées, y compris la probabilité de la mort du patient, le don de ses organes (oui, cela s’est produit), voire les actes de brutalité (qui sont également arrivés) pouvant causer un trouble mental traumatique.
Le bon côté est que ces cas ont une chance de sortir du coma. Et cela confirme une fois de plus qu’il faut toujours parler au patient comme s’il pouvait comprendre ce qui est dit.
Non.
Les muscles d’une personne qui est restée endormie pendant si longtemps, sans faire d’exercices, s’affaiblissent. Il est très probable qu’il soit incapable de bouger ses membres immédiatement, encore moins de se lever et de courir.
Dans un coma de longue durée, le travail de tous les organes et systèmes du corps en général diminue, l’atrophie musculaire se produit, le niveau des hormones et le volume du sang qui circule sont réduits, mais tout continue tout de même à travailler. Par conséquent, la personne grandira ou vieillira d’une manière ou d’une autre, mais beaucoup plus lentement que les personnes “normales”.
Par exemple, Elaine Esposito, qui ne s’est pas réveillée d’une anesthésie après une opération de l’appendicite effectuée à l’âge de 6 ans, est restée 37 ans dans le coma. Elle a ouvert les yeux à plusieurs reprises mais ne s’est jamais complètement réveillée. Durant cette période, elle a pris 39 kg et ses cheveux ont commencé à grisonner.
Comme nous l’avons décrit dans le paragraphe précédent, l’organisme, et en particulier l’utérus, continue de fonctionner normalement. Alors, non, les règles ne sont pas interrompues. Ces jours-là, les infirmières utilisent des serviettes hygiéniques spéciales ou des couches pour adultes.
Seulement indirectement : même un stress banal peut causer des crises ou des accidents qui, à leur tour, peuvent entraîner le coma.
Même sans tenir compte des cas paranormaux où les gens découvrent qu’ils ont des superpouvoirs une fois sortis du coma, des choses étranges arrivent. Dans le passé, on a recensé des cas de personnes qui, après avoir été dans le coma, ont soudainement commencé à parler une autre langue :
Ces types d’anomalies n’ont toujours pas d’explication scientifique.
En dépit du fait qu’il existe des cas étonnants de personnes se réveillant en entendant des mots qui sont importants pour elles, ou un son familier (comme cet homme, qui s’est réveillé avec une chanson des Rolling Stones), ceci n’est pas un remède universel.
Dans tous les cas, comme nous l’avons déjà mentionné, il est bon de parler au patient, de mettre ses chansons préférées, de le réconforter, de l’apaiser, de le toucher.
Par ailleurs, il est possible de voir ou de ressentir des réactions à certains signaux non-verbaux qui indiquent une réaction positive, et qui peuvent être utilisés pour établir un système de communication (oui/non) : une personne peut communiquer grâce à ses voies de communications fonctionnelles (en utilisant par exemple la contraction de certains muscles de la main.)
Chaque cas est individuel : personne ne peut donner une prédiction précise. Mais en général, ne serait-ce qu’une semaine dans le coma a des conséquences et se termine avec une longue période de réadaptation. Par exemple, voici les histoires des gens qui se sont réveillés.
Malgré les complications, même après un coma long, il est possible de reprendre une vie normale. Mais on ne sait pas combien de temps cela peut prendre, et les chances que la personne puisse vivre comme avant sont très faibles.
Par conséquent, à la fin de cet article, nous voulons revenir sur l’une des questions les plus difficiles et délicates : faut-il se battre jusqu’au bout et sans relâche pour une personne dont le cerveau est mort depuis longtemps, ou bien faut-il accepter la situation, et se résigner à la laisser partir sans souffrance, en la déconnectant ?
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