14 Preuves du fait que la vie réelle est pleine de rebondissements imprévisibles

Voyager en avion, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’international, a certes rapproché les coins les plus reculés du monde, mais cela n’est pas sans inconvénients. Parmi eux : les passagers et leur sentiment de supériorité, qui donnent lieu à d’innombrables querelles de sièges. Voici justement l’histoire d’une femme qui a tenu tête à des co-voyageurs impolis — et leur a donné une leçon bien méritée (histoire éditée pour plus de clarté).
Je me rendais à Las Vegas pour retrouver des amis. J’avais réservé à l’avance un siège avec plus d’espace pour les jambes, en raison de mon handicap — un siège payant, comme le propose cette compagnie aérienne. J’avais choisi un siège côté hublot, ce qui m’a coûté 45 dollars supplémentaires.
Mais à l’embarquement, surprise : un homme occupait mon siège. Un autre homme était assis côté couloir, et la place du milieu était libre. Pour être sûre, j’ai vérifié mon numéro de siège — c’était bien le mien.
Je lui ai donc gentiment demandé de se lever. Je suis plutôt petite, et les deux hommes faisaient bien plus d’1 m 80 pour plus de 90 kg chacun. Et à peine avaient-ils ouvert la bouche qu’il était clair qu’ils avaient l’habitude d’utiliser leur carrure pour obtenir ce qu’ils voulaient. Celui côté couloir a immédiatement pris la parole pour me dire que son ami n’avait pas à bouger, et que je n’avais qu’à m’asseoir au milieu.
Puis il s’est levé — me dominant littéralement. L’homme dans mon siège, lui, ne bougeait pas d’un poil. Son copain, clairement, essayait de m’intimider physiquement. Mais voilà le truc : j’ai travaillé en première ligne dans le secteur de la santé. Des hommes qui essaient de m’intimider par leur taille et leur ton, j’en ai vu passer. Et ça ne fonctionne pas avec moi. Je suis peut-être menue, mais les grands costauds ne me font pas peur.
Il m’a dit que je ne devrais pas en " faire toute une scène ". Cette remarque m’a franchement agacée, mais je suis restée calme. Sans hausser le ton, je lui ai répondu que je ne faisais pas de scène — je demandais simplement, poliment, la place que j’avais payée.
J’ai alors décidé de changer de tactique. Je me suis tournée vers l’homme assis à ma place et lui ai proposé un marché : S’il me donnait 50 dollars en liquide, je lui laissais le siège. Je lui ai expliqué que j’avais payé 45 dollars de supplément, et qu’avec les taxes, on arrivait à peu près à 50. Il me donne les 50 dollars, et le siège est à lui.
Là, il m’a regardée, complètement choqué :
— " Vous voulez que je vous paie 50 dollars pour VOTRE siège ? "
J’ai répondu :
— " Donc vous admettez que ce n’est pas votre siège. Très bien. Je vais appeler le personnel de bord pour qu’ils vous accompagnent à la place qui vous est assignée. D’autant plus que j’ai réservé celle-ci en raison de mon handicap (ce qui est vrai), et que vous êtes en train d’essayer de me la voler. "
À ce moment-là, tout le monde autour de nous s’est retourné vers lui — et leurs regards n’avaient rien d’amical. Il est devenu rouge tomate, a glissé au milieu sans dire un mot, a mis sa capuche, et a bougonné pendant tout le vol. Son ami a fait exactement pareil.
La morale de l’histoire est simple : Ne jouez pas sur votre taille ou votre genre pour intimider les autres. Ça pourrait bien se retourner contre vous — et rendre votre prochain vol beaucoup moins agréable.
Même s’il ne s’agissait que d’un conflit de siège dans un avion, la femme qui a vécu cette situation a clairement fait preuve d’un sacré courage.