Une Mystérieuse Fusée s’est Écrasée sur la Lune

C’est curieux
Il y a 7 mois

Ce soir, va donc regarder la Lune au télescope et tu y verras de nombreux cratères. Personne ne sait encore comment ils sont apparus là. Certains d’entre eux se sont formés récemment. Les scientifiques ont ainsi découvert un double cratère sur la Lune qui est apparu pour une raison très étrange. En mars, une fusée s’est écrasée sur la Lune. Mais personne ne sait à qui elle appartenait et pourquoi elle a laissé une telle trace. Si une fusée ordinaire était tombée là, elle aurait laissé un trou unique. Une fusée spatiale standard a un moteur lourd d’un côté et un réservoir de carburant plus léger de l’autre. Mais cette fois, il devait y avoir deux côtés lourds sur la même fusée pour laisser ce double cratère. C’est trop bizarre. Personne ne sait ce que c’est, et personne n’a revendiqué en être le propriétaire.

C’était probablement un morceau d’une grande fusée de trois tonnes. Cette pièce volait dans l’espace depuis plusieurs années. Au début, les astronomes pensaient qu’elle appartenait à Space X, mais la société a démenti cette allégation. Ils ont également pensé que la Chine avait lancé la fusée, mais c’était également faux. Dans un avenir proche, les experts de la NASA espèrent découvrir la vérité. Le problème du suivi de ces fusées et débris spatiaux est qu’il est assez coûteux. Les entreprises ne veulent pas y consacrer trop d’argent. Mais bientôt, cela va devoir changer. Les gens devront dépenser des milliards d’euros pour surveiller les déchets ou les détruire, car il y a de plus en plus de choses dans l’espace.

Les agences spatiales vont devoir impérativement résoudre ce problème, car il représente un grave danger pour les satellites et les engins spatiaux. Regardons les choses en face. Il y a des millions de morceaux de satellites et de fusées qui gravitent dans l’espace. Certains d’entre eux ont la taille d’un ballon de basket, d’autres sont aussi petits qu’une goutte de pluie. Mais le poids total de tous ces débris est d’environ 9 000 tonnes. C’est presque deux mille tonnes de plus que la Tour Eiffel ! D’accord, tous ces déchets flottent là, et alors ? Le problème est qu’ils ne font pas que flotter. Ils se déplacent à une vitesse de 28 000 km/h. À une telle vitesse, une balle de tennis se désagrège en plusieurs morceaux à la surface de notre planète en raison de la résistance de l’air. Mais il n’y a pas d’air dans l’espace. Donc rien n’empêche un minuscule morceau de métal d’atteindre une vitesse 20 fois supérieure à celle du son.

À cette vitesse, un fragment de peinture peut facilement endommager l’enveloppe d’un vaisseau spatial. Un jour, plusieurs hublots de navette ont dû être remplacés à cause des dégâts causés par des morceaux de peinture qui volaient. Imaginons maintenant ce qu’un morceau de métal de la taille d’un ballon de basket pourrait faire à un vaisseau spatial ! Il peut carrément faire tomber la station spatiale internationale ! De nombreux satellites ont été détruits par des débris spatiaux qui se sont écrasés sur eux. Et lorsque ces satellites ont explosé, ils ont éclaté en milliers de petites pièces, qui se sont également transformées en objets volants dangereux. Par exemple, en 1996, un fragment d’une fusée endommagée dix ans plus tôt s’est écrasé sur un satellite français. En 2009, un engin spatial défaillant a détruit un autre vaisseau commercial. À la suite de la collision, environ 2 300 fragments identifiés sont apparus, ainsi que de nombreux petits fragments dont on ne sait où ils sont allés.

Aujourd’hui, les opérateurs de satellites reçoivent des avertissements concernant des collisions potentielles avec des débris spatiaux. Mais ces messages sont souvent inexacts ou parviennent trop tard aux agents. Imaginons qu’une vis vole à grande vitesse vers ton satellite. Tu auras à peine le temps de l’esquiver. Peut-être qu’elle ne touchera pas du tout le satellite. Mais une telle incertitude rend ces capteurs d’alerte inutiles.

Le problème devient beaucoup plus grave lorsqu’il s’agit des membres de l’équipage de l’ISS. Aucune combinaison spatiale ne peut garantir leur protection contre les débris volants. Et la station elle-même est trop grande pour se protéger des gros objets en les esquivant. Pour assurer la sécurité des astronautes, les scientifiques disposent d’un catalogue d’objets de la taille d’une balle de softball ou plus. Ils surveillent des milliers de fragments et analysent leurs trajectoires, leurs matériaux et leurs dimensions. Ensuite, ils utilisent la méthode dite de la “boîte à pizza” pour esquiver les déchets.

C’est le nom officieux d’un carré imaginaire qui est utilisé pour calculer les risques de collision avec des débris spatiaux. Imaginons une boîte à pizza géante. Elle a une profondeur de 4 km, une largeur de 48 KM et une longueur de 48 KM également Maintenant, on met toute la Station spatiale internationale dans cette boîte. Ouais, ok, on peut la prendre avec des pepperonis. Quoi qu’il en soit, si un objet spatial se dirige vers le bord de la boîte, l’équipage commencera à développer un plan d’action.

Le rayon de la boîte est assez grand par rapport à la station car il est difficile de calculer la trajectoire des débris. S’il y a une chance que quelque chose s’approche de la boîte, alors cela peut aussi endommager la station. Lorsque les opérateurs reçoivent un signal concernant l’approche d’un débris, ils l’analysent. En fonction des données reçues, l’équipage commence à se comporter d’une certaine manière. S’il s’agit de quelque chose de petit qui se dirige vers une partie de l’ISS, les astronautes doivent évacuer cette partie. Et ensuite, ils effectueront des réparations sur place.

Si quelque chose de gros s’approche, la station entière peut effectuer une manœuvre d’évitement à l’aide des moteurs ou des vaisseaux spatiaux amarrés. Une telle manœuvre nécessite environ cinq heures de travail. La station est un grand vaisseau empoté, il est donc important de connaître la menace bien à l’avance. De 1999 à 2020, l’ISS a effectué 29 manœuvres pour éviter des collisions. Trois d’entre elles ont eu lieu rien qu’en 2020. Et il y en aura d’autres puisque la quantité de déchets augmente. Si un objet est trop gros et trop rapide, qu’il peut endommager des composants essentiels et qu’il est impossible de l’esquiver, l’ensemble de l’équipage devra évacuer.

À l’avenir, la NASA et les autres agences spatiales devront réfléchir à la manière de détruire ces débris ou de les retirer de l’orbite. Une option consiste à tout attraper avec de vastes filets spatiaux. Une organisation a suggéré de développer une voile solaire qui se collerait aux débris et les propulserait sur une orbite basse. Une autre souhaite utiliser un câble électrodynamique pour ralentir la vitesse des débris spatiaux grâce au courant. Avec cette manœuvre, les déchets spatiaux se déplaceraient vers la surface de la Terre et se consumeraient dans l’atmosphère.

Mais que se passerait-il si l’un de ces morceaux atteignait quand même le sol ? Aujourd’hui encore, de nombreuses pièces de satellites tombent sur Terre. Heureusement, ce n’est pas si dangereux. La probabilité que des déchets cosmiques tombent sur ta maison est minime. En outre, 70 % de notre planète est recouverte d’eau. Sur les 30% restants, seuls 3 à 10% sont occupés par des humains. Presque tous les débris spatiaux tombent dans l’océan ou dans des parties non peuplées de la terre ferme. Mais supposons qu’une partie d’un satellite endommage ta propriété. Dans ce cas, l’entreprise propriétaire de cet objet spatial couvrira les dégâts.

Ces cas sont rares et se produisent en raison d’accidents en orbite. Mais parfois, les entreprises abandonnent intentionnellement leurs satellites. Si un engin spatial est hors d’usage, elles l’éteignent et utilisent le carburant restant pour le ralentir hors de l’orbite, puis le jettent dans un endroit sûr. Presque tous ces objets tombent dans la région du cimetière des vaisseaux spatiaux. Il est situé au point le plus éloigné de la Terre — Point Nemo. C’est dans le sud de l’océan Pacifique, à l’est de la Nouvelle-Zélande.

L’île la plus proche est à plus de 1 600 km, c’est à dire que la station spatiale internationale est plus proche. Il est difficile de se rendre à cet endroit, car aucun navire n’y va. C’est pourquoi la plupart des satellites atterrissent dans cette zone. Cela ressemble à une mer sans fin. L’océan y absorbe des vagues puissantes de toute puissance sans la moindre conséquence. Et même si un vaisseau ou une fusée tombés au sol provoquent une vague géante, celle-ci se dissipera bien avant d’atteindre la terre ferme.

Les poissons et autres créatures marines ne sont pas non plus en danger. Point Nemo est l’une des zones les moins habitées de la planète. Les courants sous-marins transportent des nutriments dans tout l’océan, et de minuscules créatures vivantes, comme le phytoplancton et d’autres organismes, s’en nourrissent. Mais ces courants n’atteignent pas Point Nemo. Le vent est un autre moyen d’apporter des nutriments dans l’océan. Mais il n’y a presque pas de vent à Point Nemo. Cet endroit n’a pas assez de nourriture pour permettre aux principales formes de vie de se développer. Imagine juste à quel point ce lieu est solitaire et silencieux. Parfois, une fusée accidentée brise ce silence, s’écrasant dans l’eau à grande vitesse et descendant jusqu’au fond de la mer où des milliers d’autres satellites l’attendent pour l’accueillir.

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