Le deuxième jour, je savais que lorsque j’arriverai au lit, je n’aurais aucun mal à sombrer, parce que même si je n’avais pas si mal dormi la nuit d’avant, j’avais vraiment besoin de me reposer. Quand je me suis couchée, mon petit ami était encore en train de ranger la chambre. Il allumait la lumière et faisait du bruit, ce qui m’a empêché de me concentrer. De plus, j’ai eu du mal à me souvenir des étapes, si bien que j’ai dû les relire pour réaliser mon expérience.

Finalement, quand il a éteint la lumière et s’est couché, je lui ai dit que j’étais très fatiguée et que je m’endormirai certainement en quelques minutes. Je lui ai demandé de faire les exercices de respiration avec moi et il l’a fait. Il m’a dit que respirer ainsi lui semblait un peu inconfortable car il ne pouvait pas se détendre en écoutant des sifflements, et que compter mentalement tandis qu’il respirait ne lui semblait pas être une bonne idée car cela faisait perdre son sens aux respirations. À vrai dire, je sentais la même chose. À chaque fois que je comptais, je me concentrais plus sur les chiffres que sur la respiration, et je devais recommencer. J’ai décidé de faire l’exercice, mais sans compter, et... ça a fonctionné. Il ne m’a pas fallu 60 secondes, mais j’ai réussi à m’endormir après avoir fait quelques respirations. Cette fois-ci, la première à ronfler, c’était moi.

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