7 Caractéristiques du corps humain qui nous rendent vraiment trop vulnérables

Gens
Il y a 5 ans

À un moment donné de l’Histoire, l’Homme s’est proclamé à l’apogée de la création, et a même affirmé qu’il avait été fait à l’image de Dieu. Mais aujourd’hui, les scientifiques ont largement prouvé le contraire par le biais de diverses études. Pire, ils trouvent de plus en plus de défauts de conception dans le corps humain. De nombreuses de nos caractéristiques physiques ne sont plus adaptées à notre mode de vie moderne. Nous payons très cher le fait d’avoir accès à un éventail quasi illimité d’aliments trop riches en calories et de rester toute la journée assis dans un fauteuil.

Sympa a aujourd’hui décidé de te parler des caractéristiques du corps humain qui sont peu à peu devenues des défauts au cours de l’évolution. Par exemple, l’effet “jambes lourdes” est né à cause d’une trop faible résistance à la gravité, et le hoquet nous est devenu inutile (juste agaçant) lorsque nous avons perdu nos branchies.

1. Bipédisme

Nous payons aujourd’hui la possibilité de marcher debout sur nos deux jambes avec les cambrures, hernies, et autres maladies orthopédiques. À notre naissance, nos vertèbres ne sont unies que par du cartilage, et elles ne se rejoignent réellement que plus tard. Parfois, ce processus de “jonction” ne s’arrête jamais, et peut ainsi entraîner un dysfonctionnement de la colonne vertébrale et d’intenses douleurs.

Ce sont les hanches qui en pâtissent le plus car elles supportent quotidiennement la pression exercée par les organes supérieurs. Et lorsque l’on porte des objets lourds, la situation s’aggrave. Radiculite, lumbago et ostéochondrose sont les maladies les plus courantes chez les personnes dont l’activité est liée à un effort physique intense causé par la manipulation de charges.

Autres conséquences importantes de la marche debout : les pathologies touchant les pieds. Plus de la moitié de la population mondiale souffre de pieds plats. Cette déformation provoque douleurs et inconfort, et affecte négativement les parties supérieures du corps : genoux, hanches et colonne vertébrale.

2. Double fonction de certains organes

Nos organes reproducteurs servent également à l’élimination des déchets, ce qui augmente le risque d’infections et d’inflammations. Mais les hommes ont moins de chance de ce côté : ces organes sont externes chez eux, ce qui en fait des zones très vulnérables. De plus, une simple inflammation de la prostate, par laquelle passe l’urètre, entraîne d’un coup la détérioration de deux fonctions importantes.

De plus, nous ne pouvons pas parler, mâcher et respirer en même temps. Ceci est dû au fait que le larynx humain étant très proche de l’œsophage, un morceau de nourriture peut trop facilement “passer dans le mauvais trou”. Mais heureusement, Dame Nature a eu pitié des bébés. Au cours des premiers mois de la vie, le larynx est situé nettement au-dessus de l’œsophage. Par conséquent, les nouveau-nés peuvent respirer par le nez et avaler simultanément.

3. Maladies cardiaques et rénales

Le corps humain réagit clairement à tout changement de paramètres. Par exemple, si la quantité de sang circulant est réduite, les reins commenceront à retenir les liquides et le sel. Cela se justifiait totalement dans le passé, lorsque les différentes blessures pouvaient rapidement entraîner des pertes sanguines importantes. Aujourd’hui, la cause la plus fréquente de la diminution du volume sanguin est l’infarctus du myocarde. Dans ce cas, la rétention d’eau n’est qu’un facteur aggravant, conduisant souvent à l’œdème et à l’insuffisance cardiaque.

4. Faiblesse des veines

Le sang circule dans nos veines jusqu’à nos extrémités inférieures, puis remonte vers le cœur, surmontant la force de gravité grâce à des valves veineuses. Mais de nos jours, ces dernières sont de plus en plus affaiblies par des prédispositions héréditaires ou par des modes de vie incorrects, et elles ne parviennent plus à accomplir leur rôle. Le sang s’accumule donc dans les veines, ce qui les fait gonfler, et finit par les rend visibles à travers la peau. La sensation de douleur et de lourdeur dans les jambes ne sont pas les pires conséquences des varices, le plus dangereux étant la formation de caillots pouvant boucher les vaisseaux sanguins.

Les membres inférieurs ne sont pas les seuls à souffrir d’un excès de flux sanguin. La stase sanguine dans les organes pelviens (situés dans le bassin) endommage les vaisseaux intestinaux et peut entraîner différentes maladies, surtout chez les conducteurs et les employés de bureau qui restent assis la majeure partie de leur temps.

5. Non-évolution du système de stockage des graisses

L’énergie que l’on reçoit par notre alimentation est dépensée pour maintenir notre activité vitale, et afin de ne pas gâcher, l’excédent de cette énergie est stocké. Il s’accumule partiellement dans le foie et les muscles, mais s’il y en a beaucoup, il est converti en graisse grâce à l’hormone nommée insuline. Lorsque l’on réduit considérablement l’apport de calories, par simple prudence, notre corps active une sorte d’alarme et essaie de stocker autant de calories que possible.

Il s’agit là d’une description très simplifiée du mécanisme qui a permis à nos ancêtres de survivre aux périodes de famines. Mais dans le monde actuel, où des aliments riches en calories sont disponibles de manière quasi illimitée, cette capacité à accumuler les graisses peut nous poser de graves problèmes de santé.

6. Nerf laryngé récurrent

Il y a un nerf dans notre corps qui va du cerveau à l’artère aorte, tourne autour d’elle, puis remonte ensuite au larynx. On se demande pourquoi il fait tout ce chemin... Le fait est que notre lointain ancêtre était un poisson, dont le larynx était situé juste à côté du cerveau, et le nerf y allait directement. Au cours de l’évolution, les organes ont peu à peu changé de place, et ce nerf s’est progressivement déplacé en suivant le cœur, jusqu’au centre du corps. C’est ainsi que tous les mammifères se sont développés, et cette caractéristique physiologique est particulièrement amusante chez la girafe.

7. Hoquet

Il y a bien longtemps au cours de notre évolution, nos ancêtres pouvaient respirer à la fois avec leurs poumons et leurs branchies. Une inspiration profonde leur permettait d’avaler beaucoup d’eau à la fois, et la forte expiration qui suivait permettait de renvoyer cette eau directement des poumons vers les branchies. Aujourd’hui, ce mécanisme aide les têtards et certaines espèces de poissons pulmonés. Mais chez l’Homme, le hoquet n’est qu’un héritage inutile et agaçant.

Bonus : la présence de l’appendice est enfin justifiée

Jusqu’à très récemment, on pensait que cet organe souvent sujet à l’inflammation n’apportait que des problèmes. Par conséquent, au XXe siècle, en Allemagne et aux États-Unis, on retirait l’appendice directement aux nouveau-nés. Mais plus tard, les scientifiques ont découvert une fonction justifiant la présence de cet organe si mystérieux. Certains composés utiles aux défenses immunitaires et à la digestion se forment dans cet organe longtemps considéré comme superflu.

D’ailleurs, la médecine moderne cherche désormais à préserver cet organe précieux, même en cas d’inflammation, en développant des méthodes non invasives pour traiter la crise d’appendicite aigüe.

La nature nous a peut-être rendus imparfaits, mais c’est une bonne raison pour faire plus attention à nous-mêmes, changer notre mode de vie, et consulter un médecin plus régulièrement.

Quels autres défauts de l’évolution aimerais-tu ajouter à cette liste ? Laisse un message dans les commentaires, et partage cet article autour de toi !

Illustrations Leonid Khan pour Sympa

Commentaires

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Merci de m'avoir fait réviser ce que j'avais oublié depuis longtemps ;)

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Eh oui nous ne sommes qu'une enveloppe de chair malheureusement très vulnérable !

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