6 signes qui montrent que tu es atteint par le virus de la pauvreté

Psychologie
Il y a 4 ans

Ce n’est pas de notre faute si on a une envie constante de faire des achats compulsifs ou un désir d’obtenir des choses à crédit. L’hormone du stress connue sous le nom de cortisol est responsable du processus de prise de décision : elle détériore la mémoire et réduit la concentration, diminue au minimum la maîtrise de soi et donne à la personne l’impression d’être un peu un zombie. Se sentir pauvre a la même influence sur le cerveau qu’une longue nuit d’insomnie.

Sympa a découvert quels sont les signes qui révèlent une attitude malsaine envers l’argent.

Tu as les mêmes convictions que tes parents

Si, tout au long de ton enfance, tu as entendu des choses comme “On ne peut pas se le permettre”, “Tu dois t’accrocher à n’importe quel travail”, “On n’a pas de machine pour imprimer l’argent”, l’idée reste gravée dans ton subconscient.

Les convictions, y compris celles inculquées par nos parents, influencent nos décisions sur la façon de faire notre travail, ce que nous devons acheter et à quel prix, et quel style de vie nous devons mener.

Les restrictions et les privations de l’enfance rendent les gens plus enclins au stress et à la dépression. Les tâches simples, à première vue, leur paraissent plus compliquées, tandis que les difficultés mineures peuvent causer chez eux un manque de motivation.

Tu accordes de l’importance à ce que diront les autres

Connais-tu des gens qui ont demandé un prêt pour organiser un mariage, qui ont acheté une robe qui coûte 2 ou 3 salaires ou qui se sont privés de tout afin de payer un banquet pour 200 invités ?

L’actrice Keira Knightley s’est mariée dans une robe qu’elle avait dans son placard depuis 5 ans et ce n’était pas la première fois qu’elle la portait. Et comme tu peux le voir, le monde ne s’est pas écroulé à cause de cela, ses proches n’ont pas été offensés et ses voisins n’ont pas cessé de l’accueillir.

Il n’y a rien de répréhensible dans un mariage coûteux si le budget le permet : un salaire élevé, une entreprise stable, des revenus supplémentaires... Mais si la famille dépense toutes ses économies pour une journée de luxe ou s’endette pour cela, alors c’est le symptôme d’une mentalité de pauvreté.

Tu gères mal tes priorités

Les économistes qui ont étudié le problème de la pauvreté estiment qu’une personne dans une mauvaise situation économique cherche à fuir une vie ennuyeuse et insipide.

C’est peut-être la raison pour laquelle, en Inde, 40% du revenu annuel des familles était consacré aux fêtes et cérémonies religieuses ; aux Etats-Unis, les gens s’achètent des steaks et des homards avec des subventions sociales ; tandis qu’au Maroc, les villageois pouvaient avoir un DVD et une télévision satellite, même s’ils ne mangeaient que du pain et du thé.

Une personne qui se considère pauvre commence à se classer au bas de l’échelle. Pour démontrer “une bonne situation économique”, il fait des cadeaux coûteux, nourrit ses invités avec ce qu’il lui reste d’argent, ou achète un téléphone en faisant un crédit sur 3 ans.

Tu soulages ton stress en faisant des achats

Les personnes qui se trouvent dans une situation économique difficile subissent un stress énorme. La production de cortisol dans ces cas augmente après un an passé dans ce mode de vie. Ce qui joue sur la mémoire, l’attention et la mentalité.

Le sentiment d’être pauvre a un effet sur le cerveau semblable à celui de passer une nuit entière sans dormir. La personne prend de mauvaises décisions : elle emprunte à des taux d’intérêt élevés, achète des choses inutiles, oublie de payer ses factures, etc.

La maîtrise de soi est réduite, non pas parce que la personne ne veut pas se maîtriser, mais à cause de la production accrue de cortisol et de la concentration de l’attention sur la rareté de l’argent.

Tu ne te fixes pas d’objectifs et tu ne rêves pas

Beaucoup essaient de combattre ce sentiment de pauvreté, en travaillant de plus en plus. Le problème avec cette décision réside dans le fait qu’une personne ne se permet pas de rêver ou de se fixer des objectifs. Elle ne se repose pas, n’aime pas la vie, ne fait que bosser et travailler (comme l’homme dans l’illustration).

Dans une étude réalisée en 2017, des scientifiques ont constaté que les personnes à faible revenu se sentent moins en mesure de changer quelque chose et d’influencer les résultats. Pour cette raison, ils ne se fixent tout simplement pas d’objectifs et ne les poursuivent pas.

La planification est influencée par les émotions que nous ressentons pendant la journée. Lorsque nous nous sentons tristes, notre objectif est de faire du profit dans le présent, même s’il est moins important, plutôt que de souhaiter quelque chose de meilleur dans le futur. En réalité, c’est là que nous sommes perdants si on regarde les choses avec un certain recul puisque nous perdons des profits potentiels à long terme. Quand nous nous sentons heureux et intéressés par les choses, il nous devient plus facile de faire des plans pour l’avenir et de les concrétiser.

Tu n’arrives pas à augmenter ton niveau de revenus

Parfois, il semble qu’une personne soit bloquée à un certain niveau de revenus. Elle peut changer de milieu professionnel, travailler plus dur. Mais cela ne se reflète pas sur ses revenus. Il semble qu’il y ait un plafond de revenu qui ne peut pas être dépassé.

Derrière cette limite, il y a généralement des croyances telles que “Pour gagner plus, je dois [ travailler 60 heures par semaine, défendre ma thèse de doctorat, avoir de meilleures relations ]”, “Plus d’argent signifie plus de problèmes et de responsabilités, je travaille déjà pour trois”......

Une personne s’habitue à son poste, parvient à vivre de son salaire et se sent mal à l’aise si soudainement... ça augmente. Parce que le sentiment d’infériorité et de culpabilité ne disparaît toujours pas.

Tu as reçu une prime à ton travail ? Tu gaspilleras tout en une semaine et tu ne te souviendras plus où ni comment tu l’auras dépensée : t’a-t-on proposé un projet en dehors du travail ? Tu vas t’accrocher à ta charge de travail et rater l’occasion qui se présente. L’habitude de vivre avec le même revenu fait que tout ce qui est au-dessus de ton plafond habituel reste invisible.

Bonus : Tu souffres du syndrome de l’imposteur ?

As-tu déjà rencontré des professionnels compétents qui gagnent très peu d’argent ? Ils ne semblent pas voir leur propre valeur et la nient souvent. Ce phénomène est appelé “syndrome de l’imposteur” : il semble à une personne que ses résultats sont une somme de coïncidences provoquées par la chance. Mais si chacun de nous attend de devenir assez compétent, selon ses propres sensations, la vie passera.

Tom Hardy, dans une interview avec le magazine Esquire, a dit que les gens se demandaient probablement pourquoi l’interviewer, ajoutant quelque chose comme, “Qui est donc ce type barbu aux dents de travers ? Qui est ce monstre ?”.

Emma Watson vit aussi quelque chose de semblable : elle a le sentiment de ne pas pouvoir répondre aux attentes des autres. Il lui semble qu’un jour, tout le monde saura qu’elle est un imposteur qui ne mérite pas tout ce qu’elle a pu obtenir.

Malgré ces réflexions, ils continuent à travailler, sans abandonner, et ils obtiennent ainsi des résultats.

Quelles sont tes relations avec l’argent, souhaites-tu plus de réciprocité de sa part, ou sais-tu comment éradiquer en toi la mentalité de la pauvreté ? Veux-tu partager ton expérience avec nous ?

Ilustradora Natalia Breeva pour Sympa

Commentaires

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Je pense qu'il faut simplement apprendre à se contenter de ce que nous avons

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Je trouve qu'avec l'arrivée des achats en ligne, les gens sont de plus en plus dépensiers

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